15 Jan, 2017
O. LE 06/03/93 : ASSEMBLEE GENERALE DE L’UNION SACREE RADICALE.
Présidence : MBENZA THOUBI
Heure : 10h30’ – 14h30’.
Lieu : Permanence de l’UDPS/12ème Rue/Limete.
LISTE DES PRESENCES.
Photocopie de la liste de présences.
- Docteur MPIANA Christophe SYLIZA (S.C.)
- François TSHIBANGU ASZ (association)
- Placide MUKONKOLE Les amis de la Voix d’Amérique
- Prof. KALELE KABILA UDPS
- Rosi MALEBO Sec Perm.
- NGOMA Maurice PDSC
- Dr MUKEBA Crispin SOGOZ (Sc)
- EWANGA TSENKUGE UDPS
- NGOY LUKANGU UED.
- EZUNGA Pamphile ACL (MBL)
- MULUNGA TONI OFEM
- Jean Faustin NGANDU NT. DYEZA
- TSHIBAMBE NTOMBOJI PNL
- MULEGHA Jacques MRD
- MBAYA Alfred PDRC(Prés. Nat. 296
- Me MATUKA K.S. P.P.(RPP) Sec. Gén.
- Paul Lambert TESELE FCB
- KUMAKAMBA MIMBOSO PP-CPA
- WETU ADIAMBE PP/PDP
- Prof. Dr. KUNYIMA USZ
- Simon YUMA KAPALANGAO SYTRACOM (Sc)
- Prof. KAMBUY Anaclet PPA Lubumbashi
- KAMBULATA KAYUNGU RTP
- KINWA MANDJASHA PDSCO
- KALOMBO MUTUMBA Celestin SYTRACOM/CDT
- ILUNGA MUKENGESHAY UDZ
- TAMBWE AMANI ANAVIR
- Me KALOMBO YOMBO PACONA
- NJILA TUKUMBANE Léonard ASD Président
- BAMPENDE LUKENGU CONAMAFET
- Pierre KALONGO ASS. AGEC
- Léonard TSHIBWABWA CREDO
- Albert SAIDI wa BWISSA MSD Prés. Nat.
- EZULUA MONZEMBA BUZAM PUNA Prés. Nat.
- LOKA-ne-KONGO DCF/Sec. Gén.
- KWANY Léonard AOSD Président
- WANI Florent RDCP/Sec. Gén.
- NGOY BOMENGO UDPS/DPR Président
- MBATAYO Claude-Martin PPA/Président.
- Joseph OLENGANKOY Pr. FNS (FONUS)
- BAVELA UVADI DINAFET Président
- Benjamin MUKULUNGU SYEZA
- Hubert TSHITENGE PNDD/Président
- Clément NTUMBABO UDPS/DPR/Président
- KUMBU-ki-LUTETE ANADER Président
- Fernand NGOMA NGABU DCF/Président
- Bruno TSHIBALA CEAPROD/Président
- S/Me PASWANZAMBI BEBE CIRPUH Sc/Kin
- KATEYA Athanase AZANOP
- MWAKA LUKONDO PPDS S.G.
- Mr. SALAVITA PNRD
- Mr BIDWAYA Gédéon Henry SYTEEZ
- Me PONDJA BAYELI Jean-MariePPDS
- MUYULU MUMBONGA FND
- Mr. KINGOMBE KUPASULA ASSOFANE
- MPUTU MBWE MUNGUNI Association
- Mr.KIMWANA NAKAYA UAPJ
- Prof. Dr KUNYIMA USZ
- Augustin BAPA BANZE PNCDR /Président
- Crispin MUKEBA-BUILA SOGOZ
- THEO-MU NGOY LUKANGO UED
- LUKEMBO DIAMBANA RDS
- NENDUMBA Henri PDRD
- LUONGA NJILAMPONDA Sc
- MBAYA Alfred PDRC/Président
- MILAMBO KASONGO PRN/R
- Constatin MALUWA KALUME RADIF
- KAMBULATA KAYUNGU RJP
- SHABANI BIN BITEKO Célestin PLD
- UKOKO UPIDIC PD
- NITHO AWINGA F. PD
- UTWIKENDE MUSWA PD
- SHADARI INGILI RLPD
- TAMBWE WA LOMAMI PCDZ
- Oscar LUGENDU ENRD
- LUSANGA NGIELE UDPS
- Théophile MBEMBA PNRD
- Roger GISANGA- A- GIDIATA UDPS
- Raphaël MWAMBA MATUBA PDSC
- BOJI NTOLE Dd RADIF
- YEBE LOKONGA UNADEP
- Edmond NGOY MUKENDI UDPS
- Christian BADIBANGI USZ
- DIA ONKEN-A-MBEL UDPS
- LUMBU MALOBA NDIBA UDPS
- Tharcisse LOSEKE UDI
- Amedée KIRALAHUMU Sc/NK
- KAYEMBE MITONGA UDPS
- Jacques MATANDA-ma-MBOYO CNR
- Emmanuel KIRO KIMATHE DCF
- NOLE FONUS.
- Le problème de l’invitation à la rencontre.
MBUMBA : (Par motion) : Pourquoi demander l’appui extérieur ?
MBENZA : On vous donnera la parole au moment opportun
MILAMBO : Le Président a reçu des structures des plates-formes. Ne pas laisser seul, le Hcr à côté de Mobutu. Comme c’est Mgr qui invite, il faut être là avec sa déclaration.
Aide-mémoire de Mgr, différentes déclarations de Kabuya
MBENZA : Même si le bureau du Hcr a donné son aide-mémoire, on ne semble pas en parler. Si c’est la table-ronde de Mobutu quoi faire ?
NENDUMBA : Faire une conférence de presse à partir de votre introduction.
Ne pas participer à tout ce qui va à l’encontre du schéma Cns.
Exiger l’ordre du jour. La table-ronde c’est pour que Mobutu récupère la situation.
BAMPENDE : Chaque association, chaque parti politique a sa part de responsabilité et doit travailler en dehors du bureau de l’Union Sacré.
Lutte au niveau de la base.
NGOY : Relations de la dynamique au Hcr – lutte entre décision de la plénière et conduite des conseillers.
Faire un cartel des opposants – US/FU/Collectif/Afici/Palu ………….et préparer une déclaration pour fragiliser la rencontre.
MBENZA : Il faut plutôt des contacts pour harmoniser nos points de vue. Les autres peuvent nous fragiliser par des trahisons.
BAVELA : Intervention de Mobutu et autres, ça relève de la haute stratégie et on ne peut pas discuter cela ici.
Pour la réunion de Mobutu, il faut tout faire pour que cette réunion ne se tienne pas.
SHADARI : A la plénière de Hcr de lundi, que l’Union Sacrée donne 20’ par chaque région et amener cela à la presse et cela pour marginaliser Mobutu qui recourt à la géopolitique.
MBENZA : Très intéressant mais il faut s’assurer que nos régions soient désignées par les forces de changement.
KALOMBO : D’une table-ronde a une autre, une des stratégies. Il faut s’attaquer à la base et empêcher la table-ronde de se tenir.
YUMA : Il s’agit d’un problème de stratégie comme pour Bavela.
MBENZA : Ceux qui ont des problèmes de stratégies envoient cela au bureau.
MBAYA : Que Mgr diffère la date du conclave au lieu de 9.
Que l’Union Sacrée organise un conclave au Palais du Peuple suivi de la conférence de presse.
MUKEBA (par motion) : Le 12/01 le Hcr a engagé une procédure de destitution est-ce que l’Union Sacrée ne peut pas demander le dégel de cette procédure ?
Que notre base soit associée à tout ce que l’Union Sacrée fait.
Ainsi le 9, l’Usor au Palais du Peuple avec la base pendant que Mobutu et ses acolytes seraient à Nsele.
MBENZA : Il interdit à Olengankoy de s’en aller pour soi-disant s’occuper d’autres stratégies.
QUELQU’UN : Demande la poursuite par le Hcr du dossier de destitution.
UKOKO : Que le Hcr constitue le dossier de prise en otages et ne pas répondre à l’invitation du mardi car Mobutu est criminel. Que l’Occident doit l’apprendre.
NGOMA : La convocation de la table-ronde n’est rien d’autre que le refus de respecter la Cns. Il faut annoncer cela à la presse nationale et internationale.
KUMBU : Qu’on demande des précisions du Hcr, s’il est capable de maîtriser la situation dans la salle.
Encouragement de solidarité entre nous comme un affrontement va avoir lieu.
MBENZA : Si c’est Mgr, ça sera le schéma du Hcr et il serait dangereux de dire maintenant que nous ne pouvons pas y aller. Si on sort de ce schéma, quel que soit la situation on n’acceptera pas.
MILAMBO (motion d’information). Hier on a dit que Monsieur Mobutu accepterait la position du groupe des sages qui ont aussi travaillé avec Tshisekedi. Mobutu est prêt de travailler avec Tshisekedi (cris et protestations). Qu’on trouve ici des stratégies au cas où le schéma de Cns n’est pas respecté !
BAVELA : Que les collègues ne soient pas démobilisés dans leur position de lutte. Il ressort des déclarations de Lutundula que les positions restent figées.
WANI : Pas de danger que l’Union Sacrée participe au conclave. La réalité est que Mobutu est dans la position de faiblesse. Prendre contact avec les autres forces de changement. Préparer les banderoles.
JHONI : L’Union Sacrée est devenue timide.
MBENZA : Cherchons des voies et moyens. A partir du moment où pas de radio-télévision … l’armée matraque le pays.
JHONI : Nous avons un Hcr, pas question d’aller à la rencontre.
LOKO : Ne pas différer la confrontation, pour que cela ne nous affaiblisse !
EZULUWA : S’agissant des stratégies, il s’adressera au bureau.
BANDOBASU : Proposer à ce stade des rencontres avec Mobutu est une trahison. Le bureau est critiqué.
Résoudre le problème juridique par la mise en branle de la procédure de destitution. Résoudre le problème politique par l’appel à notre peuple.
MBENZA : D’accord, que l’assemblée générale se penche sur le problème de bureau.
NOLE : Les membres de l’Union Sacrée sont parmi ceux qui violent les dispositions de la Cns et notre objectif principal est d’avoir un Etat de Droit.
Je ne crois pas à la solution politique pour avoir assisté même au Palais de Marbres. L’Union Sacrée peut partir soi-disant que c’est Mgr qui va présider et sera représentée par 2 personnes qui se feront minoriser là-bas. Qu’on mette en branle la procédure de destitution.
MBENZA : Ne pas confondre les positions de Hcr avec celles de l’Union Sacrée. On a vu quatre fois Mgr qui nous a rassurés. Evitons les rencontres de Mobutu avec sa clique.
NTANTU MEY : Appuie à Bompende et Bavela. Que chaque parti agisse dans son quartier.
Ça ne sert à rien d’avoir 500 partis et associations alors que sur le terrain il n’y a que trois qui agissent.
Que le bureau du Hcr s’occupe aussi du protocole au lieu de laisser la mouvance faire ce qu’elle veut.
Ne pas prendre des positions en dehors des options levées.
Quels seront les critères de désignation de délégués de l’Union Sacrée ?
LUSANGA : dit être pour un rassemblement populaire et citer le mot de déchéance de Mobutu. Voyez le cas de démonétisation de 5 millions, ainsi, nous créerons la peur dans leur camp.
MATANDA : Qu’on intègre l’intervention de Lusanga dans la stratégie de bureau.
MBENZA : Résume en disant :
- Rencontre par Hcr, oui, en dehors, non.
- Que les membres de l’Union Sacrée qui sont dans Hcr intensifient leurs efforts au niveau du Hcr.
- Contacts avec les plates-formes acquises au changement.
- Accepter seulement les points inscrits à l’ordre du jour.
- Conférence de presse dimanche à 16 heures : copies à remettre à la base.
- Meeting éventuel.
- Banderoles reprenant les thèmes de l’Union Sacrée.
L’effort à faire doit être demandé à tout le monde (argent) il faut une cotisation spéciale minimum 50 millions.
Vote : 75 pour 10 contre. Pas de chèques.
Proposition de sanctions : suspension de droit à la parole, non présentation de candidature à la restructuration prochaine.
- Actions d’Union Sacrée :
MBENZA : L’objectif est d’obtenir la démocratisation du Pays, d’où nécessité de cohésion, de même langage, des stratégies qui peuvent être exploitées convenablement.
Les sous-groupes travaillent sous l’Union Sacrée.
-respect de nos structures. –les initiatives doivent passer obligatoirement au bureau de l’Union Sacrée.
On accepte donc les initiatives ; on n’accepte pas d’être mis devant le fait accompli.
L’échec qu’on a connu dans l’histoire de prise de Banque du Zaïre et autres a été mal perçu.
S’il y a des faux : on les dénonce et on les éjecte. Il faut rester dans la complémentarité.
Un papier a circulé dernièrement et je demande à Olenga et le groupe de Fonus d’entendre.
On parle d’une action qui sera menée à partir de lundi 8. L’ensemble de l’Union Sacrée n’est pas au courant d’une telle démarche. (Lecture du papier signé par Olengankoy, Nole, Lugendo, Kaloubi.)
Que les forces agissent en tenant compte de la discipline : les propositions faites en cachette quand elles ne réussissent pas disqualifient l’Union Sacrée.
On peut manipuler les gens pour faire échouer l’action de l’Union Sacrée…
OLENGAKOY : Clarification : les papiers n’ont pas été lancés, il faut respecter la libre-pensée.
NOLE : Je dois parler, pas de dictature.
MBENZA : Chacun est libre mais dans son parti.
OLENGAKOY : Forces Novatrices est un état d’esprit, il n’y a pas de président, il n’y a pas d’animateur.
III. Union Sacrée pour Rupture ;
MBENZA : Acceptons nous qu’ils utilisent le nom Union Sacrée ?
EN CHŒUR : NON
MBENZA : Décision d’exclusion de Kaloubi et son groupe.
KINWA : Il ne connaît pas quand son président a signé ce document et il veut absolument qu’on l’entende.
OLENGAKOY : Le moment n’est pas bon pour exclure.
Kaloubi Masanga a ses raisons, il ne faut pas profiter pour l’exclure…
MBENZA : Notre rôle est de prendre acte et nous avons refusé qu’il y ait …s’il revient, il devra s’expliquer.
LUMBU : Il donne lecture de la prise de position du bureau du Hcr au sujet de prise d’otages.
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P. LE 06/03/1993 : ADOPTION PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE DE LA LETTRE A ENVOYER A Mr.VUNDUAWE.
Présidence : MBENZA THUBI
Heure : 18h-18h25’
MBENZA : La rencontre des politiciens plus que nécessaire.
KIRO : En qualité de membre du Haut Conseil, ce qu’on a mis dans le journal est mal mis, c’est tendancieux.
MBENZA : C’est par respect à certains amis qui n’étaient pas à Limete, voilà pourquoi nous sommes ici. S’il n’y a pas d’éléments nouveaux, qu’on libère les amis pour aller travailler et qu’on adopte demain.
Comment alors que nous avons la facilité de rencontrer Mgr. On ne connait pas ce qui a été dit.
MWAMBA : Nous ne pouvons pas finaliser, si nous n’avons pas l’opinion de Mgr. Que vous rameniez de Mgr, l’opinion exacte de ce qui est en train d’être fait maintenant afin de nous permettre de prendre la position.
MATANDA : Selon la plénière on ne suit pas Mgr à n’importe quel prix
Si les choses changent telles que ça étaient négociées par Mgr alors nous n’acceptons pas.
MBENZA : Nous allons faire ceci : la commission de rédaction va faire son travail. Je voudrais contacter Mgr avant 10h mais il faut que je vienne avec la position, mais je ne pense pas qu’il y ait de changement. Si les amis n’ont pas de secrétaire, je suis prêt de bloquer Monga comme à l’Udi, ça ne va pas.
MAMBU : L’Udi n’est pas dans le coup, il peut y avoir d’autres raisons parce qu’il a cessé d’utiliser les ordinateurs de l’Udi depuis longtemps.
MBENZA : Demain, nous nous retrouvons ici à 10 heures.
MALUMBA : Le texte c’est à la base de ce qu’on vient de prouver.
MBENZA : 16 h à la conférence ; le texte de la conférence c’est la lettre qu’on va envoyer à Vunduawe.
BANDOBASU : En ce qui concerne le texte, c’est le texte de la conférence. Pour le comité de rédaction, Il s’agit du comité qui avait été mis à jour y compris 3 membres du Stop. J’avais été proposé dans ce comité et Kiro dit que ça n’existe plus, c’est le Stop qui fait cela.
MBENZA : Concernant la conférence de presse, on laisse les gens qui ont toujours fait cela, le Stop.
LUMBU : Comme il insiste, on peut le laisser là-dedans.
MBENZA : La rédaction sera faite par ceux qui ont l’habitude.
N’ayant pas eu l’occasion d’adopter hier, nous demandons à Mambu de revoir sa position.
TWAIBU : Un tract qu’on a jetté au camp Kokolo, on a rappelé qu’on a rectifié le tir : descendre les généraux.
Les gens de la Dsp et de la Garde Civile ont dit qu’ils feront l’opération croisée. Descendre les opposants.
MBENZA : Ceux qui ne prient pas, il faut apprendre à prier.
On se retrouve à 16 h pour la conférence.
Q. LE 09/03/1993 : EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’USOR DE L’INVITATION AU CONCLAVE DU PALAIS DE LA NATION.
Présidence :MBENZA THUBI
Heure : 18 h
LISTE DES PRESENCES
- Théophile MBEMBA (PNRD)
- Joseph MBENZA THUBI (PDSC)
- BIDI BIDI M.T. ( PDSC)
- André BOBOLIKO (PDSC)
- Pierre LUMBI (SP)
- Alex THAMBWE-MWAMBA (UDI)
- KAMANDA (FCN)
- Edouard MAMBU ma KHENZU (UDI)
- Edmond NGOY-MOUKENDY (UDPS)
- MWANDO NSIMBA ((UFERI/RADICALE)
- MWAMBA NDUBA Raphaël (PDSC)
- KUMBU-ki-LUTETE (ANADER)
- KIRO KIMATHE (DCF)
- Jean UMBA-di-LUTETE (UDI)
- Tharcisse LOSEKE (UDI)
- BADIBANGI Christian (USZ)
- MATANDA MAMBOYO Jacques (CNR)
- DIA ONKEN-A-MBEL (UDPS)
- KUMBEL KUMBU (ANADER)
- Gustave MALUMBA MBANGULA (PDSC)
- LUSANGA NGIELE (UDPS)
- GISANGA Roger (UDPS)
- LUMBU MALOBA NDIBA (UDPS).
KAMANDA : Selon Mgr il y a les points d’accords et de désaccords.
1.Accords : -Nécessité de la rencontre pour résoudre la crise
-Gouvernement
-Réconciliation.
Participants régions 189 personnes
Pour HCR : Amener la classe politique
- Désaccords à se réconcilier.
Rôle des Sages
Pour Prés. : Modérateurs
= commission de 11
1)HCR : Rencontre informelle
Nature de rencontre Prés. : réunion destinée à résoudre
tous les problèmes
HCR : Modalité Mobutu-Tshisekedi
2)Prés. :Pas question
Harmonisation des textes
Calendrier électoral.
Présence du 1er Ministre = puisque ordonnance = 1er Ministre
Il peut venir comme leader.
Accord pour que les experts se retrouvent et rôle de Hcr. pour rencontre à 16 h mercredi.
Objectif : Cinéma ce jour : show médiatique à cause de la rencontre Clinton-Mitterrand.
On a demandé à Mgr ce qu’il pensait, demain rapport au Hcr.
Le nécessaire est de sauvegarder les acquis de la Cns.
UMBA : La position prise par Mgr est à féliciter car, c’est celle de l’Union Sacrée. Pour nous, c’est la sauvegarde de la Cns, il n’est pas question de faire une nouvelle monture.
La réunion qui va avoir lieu doit être seulement informelle et c’est le Hcr qui doit confirmer, authentifier.
La cohabitation est indispensable, il n’existe aucune institution qui doit défendre l’autre de fonctionner.
MWAMBA : Comment concilier demain le show de Mgr à celui de Mobutu ?.
Le rôle des sages, alors que Mgr a dit que c’est le Hcr et les plates-formes politiques, eux disent que le 1er Ministre ne se présente pas et s’il va ça sera dans le cadre de sa plate-forme.
Tout cela reste hypothétique, il faut être réservé car l’autre joue au malin.
MBENZA : Tout se résume en ceci : Gouvernement, harmonisation de textes, calendrier électoral. Ils ont insisté sur ce que la mouvance a toujours dit et qu’on veut composer dans la confusion. Si Mgr y va demain à 16 h, il sera floué.
Pourquoi ne pas attendre 2, 3 jours ?
2° Préoccupation : le show médiatique nous intéresse aussi. Il faudra chercher aujourd’hui la possibilité de faire connaître notre position.
MBENZA : Mobutu a tout fait pour avoir la presse. Hier la France Inter n’a relevé que ce que dit le pouvoir.
KUMBEL : Il constate que la rupture est consommée entre les forces de changement et le statu quo. Il est peu probable qu’on arrive ce soir à un résultat.
Notre position est encore fermement défendue par le Hcr (pouvoir). En tant que opposition nous n’avons pas à suivre aveuglement le Hcr. Nous devons avoir les stratégies de réserve et des contre-attaques virulentes.
Répondre à l’opinion nationale et internationale.
KAMANDA : Observation : Nous devons aller droit au but et non nous respecter pour nous faire plaisir. Au sujet de ce qu’ Umba a dit, il n’y a pas à concilier la rencontre de demain et le show de Mobutu de ce jour.
Constat : Nous n’avons rien à voir de ce qui s’est passé aujourd’hui, Mgr a dit ne pas s’y retrouver.
Au sujet de ce que Mbemba a dit, attendons demain !
En ce qui concerne le rôle des sages : avec mission de concilier les protagonistes, alors ceux-ci doivent être là et c’est le schéma de Mgr.
Pour répondre à Kumbel, je pense que la rupture n’est pas consommée.
Nous avons un défi que nous devons relever –sauvegarder les acquis de la Cns.
Si nous estimons qu’il y a rupture : avons-nous les moyens d’imposer nos points de vue à l’autre partie ? Sommes-nous prêts à assurer la confrontation ?
Quelles sont les stratégies à mettre en branle ?
LOSEKE : Il se pourrait que Mgr aille demain à 16 h pour présider la rencontre.
Il y a beaucoup de risques que cela soit perçu comme une continuation de ce jour. On peut aller mais au préalable que ça soit les participants arrêtés de commun accord et qu’on respecte le calendrier de prise de parole.
Le président est intervenu aujourd’hui, le 1er Ministre devait aussi le faire.
Il y aurait après les plates-formes.
MWANDO (par motion) : A entendre Kamanda, les pourparlers se poursuivront au niveau des experts, c’est demain qu’on se prononcera sur cela.
UMBA : Il faut suivre ce qui a été dit.
MBENZA : Ce que Mr Kamanda a fait …
MWANDO : Demain si nous intégrons le schéma du Hcr –le 1er Ministre viendra mais le Président ne viendra plus. Mobutu ne s’impliquant pas, il risque de dire moi je continue avec mes secrétaires généraux et on va aux élections.
Que nous nous disions maintenant que si Mobutu ne reconnaît pas le gouvernement, nous lui donnerons tels moyens.
LUMBI : Il reproche des carences de notre côté …
Etre des gens figés, sans presse, qui ne savent pas manœuvrer.
Avons-nous une idée exacte du schéma des autres ? Nous avons des éléments de réflexion que nous échangeons. Quels sont les scénarii à leur opposer comme nous les faisons pendant le conclave ?
Nous avons des objectifs.
THAMBWE : Si le conclave sort des décisions non conformes aux acquis de la Cns, alors que le bureau du Hcr et autres plates-formes y assistent, l’opinion extérieure ne nous suivra pas.
Mobutu fait le show, il monte les enchères, mais au conclave ce sont les problèmes nets qui seront posés. Dès lors qu’il préside, il ne pourra pas dire que ce qui y sortira ne l’engage pas.
Sur le plan extérieur, c’est lui seul qui fait l’unanimité.
D’après les analyses, il n’y a pas des grandes différences entre la constitution révisée et l’Acte. Les divergences, c’est les armoiries, le délai butoir.
La Constitution révisée faisait déjà du 1er Ministre, le chef du gouvernement.
Nous devons sortir du discours mensonger, lorsque nous sommes ici nous disons autres choses et à la porte, autres choses.
Le problème de l’acte est un faux problème. Le Hcr, sa reconnaissance ne pose pas le problème. Dans ses statistiques, Mobutu a trouvé qu’il a 35% de conseillers. Dès lors que nous serons présents à ce conclave, il sera difficile de dire que nous ne sommes pas engagés.
KUMBEL : L’Union Sacrée ne prend pas part au conclave de Mgr. Dès lors que les conditions posées ne sont pas acceptées. L’Union Sacrée ferait de son mieux pour garder le pouvoir … Comme on dit que Mobutu ne bluffe pas s’il nommait un Premier ministre qu’allons-nous faire ?
MBENZA : Ce qui a été fait ce jour ne nous engage pas.
En dehors du Hcr, l’Union Sacrée devra être là. Puisque nous acceptons d’aller à la rencontre présidée par Mgr. S’il arrivait qu’on parle du gouvernement que ferons-nous ?
Ces derniers temps, nous sommes critiqués par la base et par l’extérieur. Une tendance pense qu’on peut trouver un compromis avec Mobutu. Une autre tendance dit le contraire. Parlons-en pour tirer les conclusions mais en gardant cela pour nous-mêmes.
BOBOLIKO : D’autre part ceux qui se disent jeunes devraient être là : Badibangi, Matanda, Tala-Ngai, etc.
LOSEKE (par motion) : Notre position sur la rencontre de ce jour doit faire objet d’une large diffusion.
Pensez-vous qu’il serait possible d’aborder le problème du gouvernement en l’absence du 1er Ministre ?
MBENZA : Le bureau peut parler librement, si nous arrivons à une conclusion qui dit qu’il faut qu’il soit là, alors on l’appellerait.
BIDIBIDI : Depuis un certain temps, il y a des décisions qui se prennent dans la complaisance.
BOBOLIKO : Vous êtes de quel parti ? Ne venez pas avec la position d’individu. Ce sont les partis qui doivent parler. A partir de mon intérim, vous ne venez plus aux réunions.
GISANGA : Ce problème avait déjà été débattu. Il se pose le problème de probité. On a dit depuis qu’on a eu des acquis de la Cns, on reste dans cette ligne. Le président Umba pourra m’excuser. Il y a des forces de pesanteur qui viennent chaque fois qu’on veut prendre une direction. A partir du moment où il y a débat et conclusion, la minorité se soumet.
MBENZA : J’ai posé cette question en conscience, je constate qu’il y a danger.
THAMBWE : Par un vote démocratique. Nous sommes une plate-forme, nous devons avoir à l’intérieur des règles, chaque parti doit avoir une voix.
MBENZA : Nous nous sommes entendus que désormais ce sont les partis qui se prononceraient. Si nous devons défendre une position, même si cela doit nous coûter nous devons le faire.
-Communiqué- désignation de la délégation- Attitude à prendre si ruse de l’autre côté.
KAMANDA : compte tenu du temps, je propose que vous fassiez une déclaration de presse.
Pour l’Usor, il n’y a rien eu aujourd’hui, cette rencontre ne la concerne pas, ça nous ferait gagner le temps.
MBENZA : Je veux demander à Kiro de prendre un contact, pour cela qu’on désigne les délégués.
LOSEKE : On a dit que ça ne sera plus 2 délégués seulement.
MBENZA : Président Boboliko, Me Kamanda, Lusanga, Mwando, Kumbu.
KIRO : Alors le Stop ?
MALUMBA : Si c’est le travail, on dit que c’est le Stop.
DIA : Lusanga part pour l’UDPS, s’il part comme suppléant, alors on le retire.
MBENZA : On donne la parole à Kamanda pour le texte de Recette. Les stratégies sur place.
KAMANDA : Il s’agit d’une rencontre informelle.
KIRO : Notre position n’est pas nécessairement celle du HCR.
MBENZA : Je remets la présidence à Monsieur BOBOLIKO.
(Il est 17h55’)
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R. LE 12/03/1993 : LE CONCLAVE DU BUREAU ELARGI DE L’USOR.
Présidence : André BOBOLIKO
Lieu : Palais du Peuple
BOBOLIKO : Le nombre. Ma liste a 24 plus 8 de Stop égal 32.
BIDIBIDI (Stop) : Le quorum est largement atteint
BOBOLIKO : La liste que vous m’aviez donnée, certains ont des suppléants, d’autres non :
ANADER (Kumbu et Kumbel), DCF ( Ngoma et Kabemba), FCN (Kamanda),
PDSC (Boboliko), UDI (Thambwe et Kengo), UDPS (Pas d’effectifs, mais 3 suppléants ; Lusanga, Dia et Ngoy Moukendi), UFERI (Mwando et Nyangezi),
STOP (Malumba, Kiro, Bidibidi, Gisanga, Lumbu et Mambu), Société civile (Numbi et Loseke), A titre individuel (Mbemba, Badibangi et Matanda).
MALUMBA (Stop) : Il y a 3 membres qui ne sont pas sur la liste : Boji, Bavela et Matanda.
On parle d’une liste à titre individuel. Il a été dit qu’on venait comme représentants de sous-groupes. C’est ainsi que Badibangi siège.
C’est le jour qu’on devait aller à Nsele qu’on a présenté une autre liste.
MBENZA (motion) : Le problème de protocole qu’on en parle après.
KAMANDA : Je ne soutiens pas cette motion. Nous commençons à nous engager dans une voie non sérieuse. Un problème d’apparence protocolaire influe sur les travaux.
Qui d’entre nous ignore dans quel contexte on a demandé à Mbemba, Matanda ou autre de siéger ? Ce problème date à partir du conclave ou on a demandé qu’à part UDPS que les autres viennent à deux.
On donne l’impression qu’il y a méfiance !
MALUMBA (Stop) : Tout le monde ici peut siéger. Il y a trois cas seulement : Boji, Saidi, Bavela qui ne sont pas sur cette liste et on doit voir quoi faire ?
KIRO (Stop) : C’est parce qu’on a dit que toute autre présence au bureau relève de la compétence de l’Assemblée générale. Matanda a posé le problème.
L’histoire de la représentation n’a jamais été posée avec le retrait des gens, la dernière fois à la salle Shaba. Il y a eu le cas de Tala-Ngai et il est parti sans problème.
BOBOLIKO : La fois passée, Boji a siégé comme observateur, Bavela aussi. Il appartient à l’assemblée de trancher.
BIDIBIDI (Stop) : Il faudra qu’on sache, quel est le statut d’observateur.
MWAMBA : Si c’est le bureau, n’assistent que ceux qui ont la compétence. Soit c’est une plénière et les autres siègent dès lors qu’il y a contestation.
BAVELA : Il y a longtemps qu’on a présenté des problèmes qui nous concernent. C’est dommage qu’à la plate-forme on ne prend pas cela en considération. Il y a des gens qui sont là-bas parce que c’est l’amitié qui a joué. (Il sort).
LUMBU(Stop) : Intervient pour que Boji et Bavela assistent afin qu’on ne donne pas l’impression d’éviter certains courants.
BOBOLIKO : Il y a un fait que nous constatons qu’il y a des problèmes que nous renvoyons pour plus tard. J’ai le rapport du conclave. Avant le conclave de mars 92, le vice-président Kititwa avait déposé un rapport à ce sujet.
Au conclave, compte tenu du point écrasant de l’ordre du jour, le rapport Kititwa a été renvoyé. A ce jour, ce rapport n’a jamais été examiné.
Je propose qu’à l’issue de cette réunion qu’on se prononce.
KAMANDA : L’intervention de notre collègue Lumbu m’a ému. Je ne crois pas… si on se réfère à Mr. Bavela, il n’a jamais pris part aux réunions du bureau depuis le problème Uferi. Effectivement ils ont mené l’action active sur le terrain. Les partis ont été invités pour apporter leur soutien. Je voudrais corriger l’impression qui est fausse qu’on voudrait l’exclure. Lumbu peut l’appeler maintenant.
Le collègue Matanda qui va intervenir tout de suite n’a pas de leçon à nous donner.
C’est un problème de principe que je voulais poser. Où est le problème si on fait partir Saidi, sinon moi je pars.
BOBOLIKO : Je voudrais que tout le monde se calme un peu.
MATANDA : Puisque je gène, je veux devoir partir. Ce qui se fait au niveau du Stop n’est pas correct. Ce Stop n’est pas celui du conclave.
BOBOLIKO : On n’a pas encore commencé la vraie réunion. Nous allons pouvoir nous recueillir.
SAIDI : Je crois que je dois abonder dans le même sens que Bavela. A la création de l’Union Sacrée, nous savons quel est le parti qui était au bureau.
Il y a des choses qui se posent ici. On prend des gens parce que ce sont des amis et les autres on les laisse.
BIDIBIDI : Lorsque au zoo, on a conçu la perspective d’agrandir le Stop, c’était à une circonstance exceptionnelle.(Il sort).
SAIDI : C’est faux, parce que nous avons été élus au zoo.
BOBOLIKO : Lorsque hier nous avons décidé de nous retrouver ici, c’était pour examiner
-le bilan, depuis la création de l’Union Sacrée ;
-les discussions chez Mbenza (analyse) ;
-analyse de la situation politique de l’heure
-option.
KIRO : Il faut intervertir le 2è et le 1er point.
KAMANDA : Il faut laisser l’ordre du jour tel qu’il était.
BOBOLIKO : Puisque cet ordre du jour a été adopté.
KUMBU : Nous ferons combien de jours ?
BOBOLIKO : Rien qu’aujourd’hui.
KUMBU : Rappel aux membres du bureau d’être succincts.
BOBOLIKO : Le Stop a la parole.
MAMBU (Stop) : Bilan depuis le conclave de Nganda, ça fait un an, jour pour jour. Le programme d’action s’est dégagé de l’analyse qui a été fait des points inscrits à l’ordre du jour de ce conclave.
Pour avoir contribué à la rédaction de ce rapport, il se relève que de sa lecture on voit la densité de la matière et de la complexité.
Il s’agira ici d’un survol et d’un rappel et que le débat qui suivra puisse tenir compte du début de la crise (pillage).
Le conclave s’est ouvert au lendemain de la fermeture de la Cns, du massacre des chrétiens.
Les participants venaient de huit partis politiques qui sont toujours membres de l’Union Sacrée à part Palu qui était observateur.
De 24 participants pris comme personnes, il y a 3 qui ne sont plus avec nous : Kamitatu exclu du Pdsc, Bahati ne siège plus avec nous (Société Civile)., Birindwa suspendu de l’Udps.
Prions pour le Prof. LIHAU pour qu’il recouvre sa santé.
Objet : -Actualiser les stratégies
-Définir le programme d’action.
Les objectifs de conclave : Réviser les approches et les stratégies en raison de la situation.
La nécessité de prendre en mains l’appareil de l’Etat, parce qu’il était apparu (réalisme politique) comme le seul moyen pour débloquer la situation. Relancer la Cns et prendre le gouvernement.
Il était dit qu’en prenant le gouvernement, le 1er Ministre devait s’intégrer dans le schéma de sa famille politique.
-intensifier les actions- organiser les négociations secrètes.
KAMANDA : Analyse de la situation : -négatif sur tous les plans…plus par faute de Tshisekedi.
KIRO : Discussions chez Mbenza Thubi…il faut contrôler l’Etat par la ruse !
BOBOLIKO : Il ouvre le débat. J’ai attendu 15’ pour le rencontrer sans succès.
LUMBI : Le 1er Ministre est indisposé.
MWANDO : Il faut éviter le colportage d’où nécessité de la présence du 1er
Ministre.
MWAMBA : Présence du 1er exigée.
KENGO : Seul le 1er Ministre est apte à donner des réponses adéquates.
Qu’on apporte le questionnaire au 1er Ministre.
MWAMBA : Quelque part on a fait allusion au groupe du contact. Le groupe peut-il enrichir cette partie à sa séance ?
KENGO : Ce que Mwamba a dit est très important. Qui communique avec la presse et avec quel entendement. Le débat d’hier a été rapporté dans la presse. Cela fragilise notre position.
Ce que Birindwa a dit sur un gouvernement symbolique ou embryonnaire ça se retrouve dans la presse ! Des choses qui n’ont pas conduit à une décision quelconque.
KUMBU : Président et Me Kamanda, vous pouvez voir le 1er Ministre pour éviter d’individualiser…
KAMANDA : Au conclave de 92, il y a eu ce genre de problèmes dont la leçon de Gisanga sur ceux qui avaient des appareils. Comme on l’a fait au conclave que le 1er Ministre soit là. J’ai l’impression que même l’incident de ce matin est déjà dans la presse.
KENGO (par motion) : On n’aura pas un débat parce que sur la question posée, il y a les amis qui voulaient compléter l’analyse de Me Kamanda.
LOSEKE : Que tous les trois rapports soient soumis au 1er y compris les 5 questions de Stop – ex. question d’affaiblissement de la plate-forme, comment est-on arrivé là ?
Que chaque parti débatte le questionnaire de Me Kamanda et qu’il vienne avec la position arrêtée.
MWANDO : La délégation de l’UDPS est bien habilitée
KUMBEL : Nous n’avons pas besoin d’informations dans tractations car l’Union Sacrée a déjà ses positions.
KAMANDA : Pas d’opportunité d’informations? En politique, on a besoin d’informations.
MBENZA : Jusqu’à présent on a tenu compte du Hcr. Il n’y a pas à dire que nous avons nos positions.
KUMBEL : En ce qui concerne le point 3, nos partenaires extérieurs sont-ils sincères avec nous dans la situation présente ?
DIA : Qu’est-ce qui a été décidé au sujet du questionnaire de Me Kamanda à donner au 1er Ministre ?
BOBOLIKO : Me Kamanda va résumer, autant pour Mambu et j’irai remettre.
THAMBWE : Nous refusons de donner le démenti sur ce qu’on dit au sujet de la participation de certaines personnalités au Palais de la Nation : Thambwe, Kengo et Malumba.
MBENZA : Comment les provinces ont désigné ?
KENGO : J’ai été élu le 22 février comme délégué des conseillers du Hcr. Les gens sont dans une situation de faiblesse. Ils veulent que nous soyons tous là.
KAMANDA : Il en est autant pour Bandundu.
MALUMBA : Les listes des participants aux assises sont bloquées.
Tout à l’heure Birindwa a téléphoné :
- Lumbi siégeait au Hcr en qualité de Société Civile Sud-Kivu et on a retiré ce mandat en faveur de Birindwa.
- Il est candidat de l’Union Sacrée
- Le bureau de l’Union Sacrée n’a pas réagi de la manière dont il a été retiré du Stop.
- l’UDPS n’est pas bien représentée étant donné que Kibassa, Lihau, Mbwankiem ne sont pas là.
BOBOLIKO : C’est là, on voit la déviation au niveau de Stop.
LUMBI : Birindwa veut créer le même type de confusion comme Nguz et Kyungu.
Je suis au bureau de l’Union Sacrée en tant que membre de la Solidarité Paysanne.
La société civile de Sud-Kivu n’est pas affiliée à l’Union Sacrée.
Birindwa provoque au Sud-Kivu le problème entre originaires et non originaires.
Birindwa fait croire que tout ce qui lui arrive, c’est à cause de moi, non originaire.
Le travail que j’ai présenté, c’est un travail qui m’a été demandé par le Stop.
LUSANGA : Est-ce le moment de voir le 1er Ministre, au moment où les autres sont en train de se réunir ? Ne va-t-on pas dire que l’Union Sacrée est à la porte de revoir sa position ? Ce que nous sommes déjà dans l’ambiance de ce processus ?
BADIBANGI : Je ne partage pas cette position. Le 1er Ministre est lié à la décision de la plate-forme parce qu’il dit être démocrate
Si on lie ça au 1er Ministre, nous faussons le débat.
MALUMBA : Puisque le 1er Ministre est partie prenante, pourquoi ne pas lui apporter l’élément ?
TWAIBU : Cette question m’a été posée hier par Badibangi et il a été mis en minorité. Je donne au Président un document de certains signataires qui disent n’avoir pas donné l’aval à la tenue de conclave (Matanda etc.).
L’intervention du 1er Ministre est exigée sur un point précis.
Je voulais intervenir après Lusanga et maintenant que Badibangi a donné un élément, c’est normal que le 1er Ministre soit présent.
MWAMBA : Le 1er Ministre étant membre de la plate-forme, il est indiqué que nos discussions sur la stratégie nous puissions les discuter en sa présence.
Quand on est au combat, il ne faut pas se soucier de regarder arrière pour voir si on ne vous lance pas la flèche par arrière.
Il faut fustiger le caractère d’aller à tout moment parler à la presse.
Le porte-parole de l’Union Sacrée est toujours le Président en exercice.
KUMBU : Etant donné l’importance de la question soulevée, il faut lui donner l’information ou l’inviter.
KUMBEL : Question d’opportunité de la présence… Va-t-il être présent pour nous aider à donner des réponses alors qu’il n’a pas ces réponses-là.
Est-ce qu’aujourd’hui nous pouvons nous dire que nous avons le Pouvoir ?
Comme la conclusion serait nous sommes dans la situation de blocage d’échec et qu’il faut chercher d’autres stratégies.
MBENZA : Il faut que nous nous comprenions. La situation est extrêmement grave !
Il faut en sortir, le 1er Ministre est membre de l’Union Sacrée. Il doit s’engager.
A Nganda, il s’est engagé, mais il n’a rien suivi. Cela doit se faire avant dimanche. Ainsi nous avons toutes les informations.
KENGO : Après la réunion, le Stop devra rédiger un communiqué à remettre à la presse et c’est cela qui nous engage.
Le 1er Ministre est membre de la plate-forme et doit participer d’une manière effective et aussi il peut être invité par la plate-forme pour donner les éclaircissements.
BOBOLIKO : Conclusion : discussion en présence du 1er Ministre et cela avant dimanche.
S. LE 16/03/1993 : LE RAPPORT DU BUREAU DE L’USOR AU BUREAU ELARGI SUR LA RENCONTRE ORGANISEE PAR LE HCR A L’INTENTION DES PLATES-FORMES.
Pésidence : André BOBOLIKO
Heure : 11 h
Lieu :Palais du Peuple
LISTE DE PRESENCES DES MEMBRES DU BUREAU ELARGI DE L’UNION SACREE.
- LUMBU MALOBA NDIBA (UDPS)
- DIBENGA TSHIBUNDI Pierre (P. PARITAIRE FCNR)
- Théophile MBEMBA (PNRD)
- KUMBU-ki-LUTETE (ANADER)
- Edmond NGOY MOUKENDI (UDPS)
- KUMBEL KUMBU (ANADER)
- NGOY LUKANGU (UED)
- BOJI NTOLE Dieudonné (GPR/RADIF)
- MPEKO NYOTA Albain (PCDZ)
- GAMUKUBA-a-MBOMBENG (RDP)
- LULU NGOY MINA (ANADER)
- Willy François MUKOBO (USDI)
- MUKANDA DIYHI (FACZ)
- LUNGU KASONGO H. (ECOLO)
- Léon Edouard KABEYA (PSC)
- TWAIBU YEBE (UNADEF/UFERI/R)
- Diur KATOND (PRN)
- KINWA MANDJASHO (PDSCO)
- TSHIBANGU MUYEMBE (RPP)
- NJILA TUKUNBANE Léonard (ASD)
- Joseph MBENZA THUBI (PDSC)
- MILAMBO KASONGO (PRN/A)
- Tharcisse LOSEKE N. (UDI)
- LUSANGA NGIELE (UDPS)
- UKOKO UPIDHKIC Joseph (Prés. N. du PD)
- GISANGA Roger (UDPS)
- DIA ONKEN-A-MBEL Charles (UDPS).
- BO-BOLIKO LOKONGA (PDSC)
- KALONJI NIONGA M. Jean marie (UDPS)
- LOKA-Ne-KONGO (DCF)
- EZULUA MONZEMBA ELUZAM (PUNA)
- Michel MPOTO (RDP)
- MONDOMBO SISA Augustin (OPDP)
- Xavier Honoré TATI (PDSC)
- Denis TABIANA (PDSC)
- MALOBO TAMBWE (PCDZ)
- Ir KALALA (ULB…)
- BOBOY NYABAKA (UNIR)
- MAYO MAMBEKE (RDP)
- NZAMA INENDA (PDP)
- MOHILA Charles (CONDOR)
- Mr KALOMBO YEMBO (PACONA).
BOBOLIKO : Comme on n’arrive pas à se voir, il y a risque d’être dépassé.
Je vous donne des informations.
On s’est retrouvé au Centre Interdiocésain, au niveau des plates-formes en vue de la rencontre projetée.
Samedi, il y a eu 2 membres du Conclave qui se sont rencontrés avec Mgr. Nous n’avons pas à 15, voulu nous entretenir avec les 2 personnes.
Mgr a fait le compte-rendu de la rencontre avec le Président.
Avec Mende nous avons été désignés dans le cadre du groupe de contact.
Pour nous, le conclave au Palais de la Nation :
- Est une concertation de la famille politique du Président.
- Nous devons tout faire pour obtenir une véritable rencontre.
- Nous devons obtenir au niveau de la composition, qui appelle-t-on, c’est d’abord les plates-formes politiques, puis les représentations des régions (61 personnes).
- Mode de prise de décision par consensus et à remettre les résolutions au Hcr.
- La réconciliation (le comité de sages poursuit cet objectif)
- Défendre les acquis de la Cns
- Libéralisation des médias officiels.
Ces sept points sont des préalables que nous devons défendre face à Mabi et Lengema.
Hier on s’est rencontré à l’Hôtel Intercontinental : s’il n’y a pas eu progrès c’est eux qui ont promis de nous rappeler depuis hier et voilà c’est seulement maintenant qu’ils nous ont appelé chez eux, ce sont les sages qui constituent les bureaux.
Les plates-formes vont nous désigner les présidents ou délégués pour nous rencontrer chaque jour pendant au moins une heure.
GISANGA : Demande qu’un sage qui est avec nous (Malumba) nous donne aussi l’information.
MALUMBA : Nous avons choisi Nendaka. Kamanda nous a dit n’avoir pas eu le contact avec Nendaka.
NGOY MOUKENDI : J’ai une petite objection au sujet de la rencontre des plates-formes.
Chaque fois chez-nous, nous envoyons des responsables, il ne semble pas être le cas chez eux. Dans aucun des documents on voit la signature de Mobutu.
BO-BOLIKO : Sur les documents de Palais des Marbres 2, il y avait la signature de WADE et celle de MOBUTU.
NGOY MOUKENDI : Risque d’être floués, comme dans nos 15 plates-formes, celles qui sont au conclave viennent aussi ici.
BO-BOLIKO : Lengema chez eux, je connais c’est un des durs et il ne faut pas raisonner dans la logique de la démocratie. Eux sont encore dans la deuxième République.
MBENZA : (par motion). Pour apaiser les inquiétudes, il redonne l’information sur la parité et autres préalables qui risquent d’empêcher la tenue de la rencontre.
LUSANGA : Le Hcr qui a désigné les sages chez-nous ne l’a pas fait pour l’autre groupe. Il fallait que l’Union Sacrée elle-même désigne ses sages. Il y a la famille du Président et la famille du 1er Ministre et on n’est pas sûr que les sages de notre camp ont le même idéal que nous.
MBENZA : La mission des sages est d’amener Mobutu à se réconcilier avec Tshisekedi. Le danger n’est pas au niveau des sages. Tout le monde veut aider Mgr à s’en sortir. Mgr sait qu’au niveau des plates-formes et au conclave, on ne défendra pas la cohabitation.
KUMBEL : On ne peut pas mettre en doute la sagesse de Mgr et sa bonne foi mais Mgr nous a amené loin.
GISANGA (par motion) : Dans les préalables, il y a un point capital. Acquis de la Cns.
Pourquoi doublure ? Sages et plates-formes si les sages feront la mission de concilier les deux ?
BO-BOLIKO : Il faut que les parties membres de l’Union Sacrée désignent les délégués pour suivre la situation. J’étais hésitant et ayant été désigné Président des Plates-formes, je n’ai pas de position personnelle.
MBENZA : Eux n’ont pas mandat de négocier et on demande qu’ils regagnent le schéma de Mgr pendant que les nôtres ont les préalables
NGOY MOUKENDI : Respect des acquis de la Cns sinon nous serons déviationnistes. Mgr est modérateur et il appartient aux politiciens de gérer eux-mêmes les problèmes politiques.
En quoi les contacts seront utiles étant donné que les autres sont contre le schéma ?
Les sages sont tous d’un même parti Pdsc, il n’y a pas ceux de l’Udps.
Il faut l’équilibre. Il y a relâchement ou mépris de certains pendant cette période. Nos amis de Stop sont absents, autant de l’Udi.
BO-BOLIKO : Comme Kamanda est passé du côté de Bandundu, les deux places de la plate-forme sont libres. Même à l’Union Sacrée, j’ai demandé à Kibassa de reprendre sa place. Sa liste de l’Union Sacrée a été composée de la manière suivante : Boboliko, Kamanda, Lusanga, Mwando, Kumbu.
LOSEKE : Vous restez Président et vous pouvez prendre Lusanga. En ce qui concerne l’Udi, il y a le problème de l’information.
Si nous sommes d’accords du schéma, les sages s’occupent à réconcilier les plates-formes.
KUMBU : Au lieu d’avoir un pléthore de sages presque tous mouvanciers, le bureau du Hcr aurait pu déterminer le nombre de sages choisis par Mobutu et ceux choisis par Tshisekedi.
Qu’on mette des affaires de l’Union Sacrée au point. Que les plénières se réunissent régulièrement.
MBEMBA : Que le Président s’en tient aux préalables et monte haut la barre.
Nous avons donné l’occasion à la famille présidentielle de se concerter, ainsi quand on se verra, on cherchera le compromis.
Le gros du travail est de remettre les choses sur le rail à l’Union Sacrée. Il y a quelque part de grains de sable qui sont dans la machine de l’Union Sacrée. Mobutu nous a livré une guerre psychologique et avec les grains du sable chez-nous, nous cautionnons cela.
Qu’on reprenne la dynamique et ils ne pourront pas marcher.
TWAIBU : Qu’on demande l’arrêt du conclave.
BO-BOLIKO : Nous n’allons pas discuter le problème de l’ordre du jour et l’armée, on doit parler de ce problème-là.
MILAMBO : Dans une famille quand on veut faire la chasse, on fait d’abord la préparation. J’ai entendu un jour à la télévision, le communiqué de Stop. N’est-ce pas dévoiler les stratégies ? On ne voit pas le Stop ici, ni beaucoup de membres (ne pas parler du conclave avec les taupes).
MBENZA : Ce qui est en train d’être fait, c’est à l’initiative du Hcr.
Les gens qu’on a désigné comme sages, c’est en fonction de leur région : il n’y avait pas de problème du parti. Ne nous préoccupons pas de leur conclave.
Occupons-nous à chercher des stratégies pour répondre aux cabales des autres.
La situation est grave et c’est comme si on ne veut que faire confiance au Hcr.
A l’Udps, le cas Mbwankien a jeté beaucoup de troubles, surtout quand on sait ce qui s’est dit là-bas.
Hier Télé-Congo m’a interviewé…Maintenant on dit qu’il y a un conclave des forces novatrices avec les autres forces d’opposition. C’est grave … Il y a de petits qui font beaucoup de bruits et qui se retrouvent avec les mouvanciers… On veut casser l’Union Sacrée.
Vu les difficultés, si nous bousculons le bureau maintenant, il risque d’y avoir dislocation.
BOJI : L’Union Sacrée risque de se confondre avec le Hcr… Il n’est pas question de considérer les sages du Hcr comme les nôtres.
L’opposition n’a pas de porte-parole à telle enseigne que c’est Mgr qui a convoqué la réunion d’hier.
MAYO : Il intervient sur la situation à l’Union Sacrée…sur la situation politique dans l’ensemble.
Problème à l’Union Sacrée pas manque de respect. Nous sommes des radicaux et lorsqu’on est fatigué au lieu de prêcher la modération, on quitte. Que d’autres veulent nous amener au-delà de la cohabitation, ils trahissent.
Si les jeunes essayent de créer d’autres regroupements, ce qu’ils sont insatisfaits. L’Union Sacrée qui est un courant majoritaire n’arrive pas à faire que les décisions du Hcr soient concrétisées. L’Union Sacrée doit rappeler le Hcr à l’ordre. On veut faire un coup d’Etat avec la caution du Hcr et Union Sacrée.
BAMPENDE : Mise au point au sujet du conclave dont on a lu dans la presse ce jour.
BO-BOLIKO : Trouver la liste des partis politiques.
L’Udps doit voir le problème du Président en exercice, les désordres qu’il y a maintenant c’est peut-être à cause de son absence.
S’il y a rotation, elle se fera selon les règles.
Au bureau, il y a effectivement des problèmes. L’Union Sacrée devait faire cela le dimanche ; on voulait la présence du 1er Ministre et de Mbwankiem.
Pour raison de sécurité, je voulais que la réunion ait lieu à Limete ; il est vrai que plusieurs disent que la réunion doit avoir lieu à un endroit neutre.
Le Stop a décidé que la réunion ait lieu chez-moi et a fait le communiqué.
Il n’y avait donc pas de gens à Limete. Comme on a dit qu’il y ait une autre réunion chez Mbenza, je ne suis pas parti là. Ainsi jusqu’à ce jour, on n’arrive pas encore à s’entendre.
Ce qui s’est passé dimanche n’est qu’une allusion aux manœuvres qui courent.
Quand pouvons-nous fixer l’assemblée générale ?
Jeudi au Palais du Peuple à 10 h.
Ordre du jour : – Fonctionnement du bureau
– Situation politique de l’heure.
Les réunions des plates-formes : Il est question qu’on les remplace avec Kamanda, étant donné que lui-même a été choisi pour prendre les contacts.
Il est question que Lusanga et Mwando les remplacent.
Le conclave ne nous concerne pas.
KINWA : L’Union Sacrée pense-t-elle comme le 1er Ministre ?
BO-BOLIKO : Nous sommes en contact presque permanent avec le 1er Ministre. J’irai effectivement recueillir son point de vue sur le problème des sages.
KUMBEL : A quand la rencontre avec les délégués des partis ?
BO-BOLIKO : Demain à 9 h.
Dr. MUKEBA : Nombre en région.
BO-BOLIKO : Parité … On n’a pas encore arrêté l’ordre du jour mais nous savons que nous allons évoquer le problème comme celui de l’armée.
MILAMBO : N’est-ce pas un piège ? Les termes doivent être précisés au départ.
Le bureau du Hcr devait faire la synthèse et voilà qu’on est rentré à la case de départ.
BO-BOLIKO : Il faut que beaucoup de problèmes soient réglés afin que le gouvernement ait l’effectivité du pouvoir. C’est eux que nous devons mener dans la voie de la démocratie. Nous allons surveiller l’ordre du jour pour qu’il soit clair.
LOKA : Si le problème du principe de la participation de l’Union Sacrée à la rencontre est réglé, la Cns a réglé tout et les gens se demandent pourquoi aller encore là-bas ?
Ces messieurs sont déterminés d’aller jusqu’au bout. Prenons compte des doléances des jeunes.
BO-BOLIKO : Il y a le problème des stratégies avec l’absence de Stop. La réunion qu’on aura à faire avec les délégués servira aussi de cela.
MPUTU : Monter le comité des stratégies qui a pour rôle de voir le pire des cas.
BO-BOLIKO : Tout le problème est dans le point 4 (Résolutions à soumettre au Hcr).
Ils vont former le gouvernement et l’amèneront au Hcr.
L’Union Sacrée doit avoir des stratégies qui vont au-delà du Hcr
Avant on disait, ne faisons pas la stratégie devant tout le monde, mais maintenant on dit même qu’on ne peut pas le faire avec le bureau, tel qu’il est composé.
QUELQU’UN : On pense que si le Hcr refuse le gouvernement, il sera mis en congé, mais au retour, il lui sera présenté le même gouvernement.
LUKOMBO : Si pas accord : y-aura-t-il confrontation ? La base voudrait savoir si le 1er Ministre est pour la cohabitation ?
BO-BOLIKO : Problème de sages : on devait faire appel aux gens qui ont travaillé avec Mobutu et avec Tshisekedi.
On devait savoir si ces gens sont en bons termes avec les deux.
Pour les anciens Présidents du Parlement : on peut compter sur Kimpiobi, Midiburo et moi-même
Du côté des anciens Premiers Ministres, ils sont presque tous de ce côté-là.
LUSANGA : Le problème qui est posé est celui du groupe et non de lui : Parmi les sages choisis par le bureau du Hcr, il y en a dont la mission est de demander à Etienne de démissionner.
Pourquoi le bureau a choisi les sages de l’Union Sacrée et non de la Mouvance ?
UKOKO : Cette idée des sages a été faite pour récupérer les fossoyeurs et surtout ceux qui sont contre Etienne. Ils disent qu’on revivra la dictature avec Etienne.
DIA : Il faut mettre à notre disposition la liste des sages pour que nous l’examinions.
MILAMBO : En votre qualité de Président de l’Union Sacrée, vous voyez Mgr et contestez cette liste.
QUELQU’UN : On a parlé de ceux qui ont une certaine ascendance.
T.COMMUNICATION DU BUREAU DU HCR AU BUREAU DE L’USOR.
Présidence : André BO-BOLIKO
Lieu : Palais du Peuple
MONSEIGNEUR : Monseigneur et Lutundula sur invitation du Président de la République : 11h – heure de rencontre.
En principe, comptes rendus réservés à la plénière du Hcr.
Sommes avec vous pour que vous intégriez les éléments de réponse à votre démarche.
-On a été avec le schéma de Compromis politique global et Acte de Transition -Institutions ne participent pas :
1.Le bureau du Hcr prend part comme modérateur.
2.Les délégués ne participent qu’en leur qualité de membres des plates
Formes, critère de choix à choisir. Personnalités de Kinshasa se
concertent.
- Plates-formes 2 délégués chacune (36).
- Invités
- Comité de Sages
- Organisation (bureau du Hcr)
- Secrétariat,(bureau du Hcr), conclusions consensuelles
Président de la République.
Schéma ne tenait pas compte de lui.
Quel que soit la solution, il faut éviter de frustrer ceux qui y sont déjà.
Eviter que les autres ne claquent la porte.
Conclusion
La rencontre est nécessaire :
- Participation de toutes les plates-formes politiques = inévitable
- ça n’implique pas les institutions de Transition
- Résoudre le problème du gouvernement
- Toutes les conclusions du conclave devant être acheminées aux institutions compétentes qui doivent finaliser.
Pour Mobutu, dans un discours, il s’était remis au Hcr. Le comité de sages doit se réunir dès demain. La rencontre des sages au Centre Interdiocésain.
Le Haut Conseil étant désengagé, il appartiendra aux politiciens de se rencontrer:
- participants
- équilibre interne à respecter
- veiller à ce que l’idée émise se termine au Conseil
- parce que le Hcr a sa vision = Réconciliation.
- On va continuer avec les sages à faire des contacts avec le 1er Ministre et le Président.
ILEO : En ce qui concerne les plates-formes, si pour vous cette question ne se pose pas, il se pose pour les autres qui sont déjà là.
MUBAKE : Remarquer qu’il y a la coupure nette. Monseigneur va prononcer un discours.
BOBOLIKO : Avec le désengagement du Hcr, qu’est-ce que nous allons avoir ?
ILEO : Nous ne voulons pas engager le Hcr, car le bureau sera mal à l’aise.
BOBOLIKO : Qui va s’occuper des contacts ?
LUTUNDULA : On va se concerter avec les sages. Il ne faudrait pas qu’on jette un jour l’opprobre sur le Hcr et l’Union Sacrée.
MBENZA : Que le bureau nous aide par exemple pour la désignation des sages.
Dans les plates-formes, les autres nous brandissent … On risque de se trouver en nombre insuffisant. Soit on augmente. Pour les provinces.
LUTUNDULA : Il n’y aura pas de vote. Tout par consensus.
ILEO : Concernant le nombre, c’est dans le contact que les plates-formes vont avoir qu’on détermine cela, le nombre 2 était celui du Hcr.
MUBAKE : Le problème à ajouter non pas que le bureau démissionne. Il appartient à vous de discuter avec les autres.
KENGO : Comme à la Cns, il y aura la dynamique.
KAMANDA : Pour les forces de changement, c’est déjà une victoire !
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U. LE 18/03/1993 : ADOPTION PAR L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’USOR DU RAPPORT DE FIN DE NON RECEVOIR POUR L’ORGANISATION DE LA RENCONTRE.
Présidence : André BO-BOLIKO
Lieu : Palais du Peuple
LISTE DES PRESENCES
- LUMBU MALOBA NDIBA (UDPS)
- TSHOBO-i-NGANA (ASOD)
- EZULUA MONZEMBA ELUZAM (PUNA)
- MONDOMBO SISA EBOMBE (OPDP)
- UKOKO UPIDHKIC Joseph (PD)
- LUKOMBO Lucien-Roland (RD)
- MAYO MAMBEKE (RDP)
- NJILA TUKUMBANE Léonard (ASD)
- DIUR KATOND (PRN)
- MPEKO NYOTA Albain (PCDZ/Président)
- LUNGU KASONGO MUKONZO (ECOLO)
- MUAMBA-NDUBA (PDSC)
- KABAIDI WA KABAIDI (CONDOR)
- Gustave MALUMBA MBANGULA (PDSC)
- Mr Stanislas BAKATUPINGANA (UDPS)
- MENO MENGA (PUNA)
- Joseph KAKI KHANG (PTZ)
- Julien MBUNGU MAGANDA (PTZ)
- MBUJI MUASA (PANAP)
- GAMUKUBA (RDP)
- MBILIKA KIZOMBO (MNC-R
- Denis TABIANA NGANSIA (PDSC)
- LUNGUANA NDOSIBA (PDSC)
- DIATEZOLWA NSIKU (PDSC)
- LUNTASILA KIDIMA (PDSC)
- Dr TAMBWE MBUYI MANU (S/C K.OR. Conseiller Rép.)
- BANZA MUTAMBAY (MSD/PP)
- GISANGA Roger (UDPS)
- NTANTU MEY (BAC /SC)
- Tharcisse LOSEKE (UDI)
- KUMBU-ki-LUTETE Th R (ANADER)
- LUBU NGOY (ANADER)
- KUMBU KUMBEL (ANADER)
- NGOY LUKANGU (UED)
- MBEMBA FUNDU Th. (PNRD)
- NLANDU M. François Joseph (ADF)
- François MWENDA (PLPD)
- DIA ONKEN A-MBEL Charles (UDPS)
- TUMBA LUMEMBU (MNC/L)
- Laurent NSANDUNGO-MBOLA (PDSC/KIKIT)
- Willy François MUKOBO (USDS)
- Me MATUKA K.S. Célestin (RPP)
- MBUNA BADJONGIA (PDSC)
- Dr MUKEBA B.C. (SOGEL)
- ALEMO LONGWAMA (PARD)
- Madame NABUNYI Honorine (Sté Civile)
- TSHIBANGU MUYEMBE KANZA (RPD)
- KUKWIKILA MUZIOMA (PDSC)
- TSHITENGE MUKAY (PNDD)
- MPONGI KASA (USDI)
- SHABANI BIN BITEKO (PLD)
- LUTUMBA (PNDD Président)
- Amedée KIRARAHUMU SENGIMA (S/L Nord-Kivu)
- Jean SEKA BOHORORO (PDSC)
- Placide Mathieu MBATAYO (PPA)
- Eugène LUBAGA (MSD)
- MILAMBO KASONGO (PRN/A)
- KATINDI MISANDA (UNADEF)
- KASEREKA BWANA KAWA (PLD)
- KUSANGU (Presse Ecrite)
- LULU NGOY MEMA (ANADER)
- LUSANGA NGIELE (UDPS)
- KUMBEL KUMBU (ANADER)
- BOJI NTOLE Dieudonné (GPR)
- Ir KALALA MBANA-NDIBU (ULBS)
- KALELE KABILA (UDPS)
- NTUMBABO Clément (UDPS/DPR Président)
- MUKONKOLE Placide (UDPS)
- Paul KAPITA SHABANGI (UDPS)
- KASALA KALAMBA (PDSC)
- MALOBO TAMBWE (PCDC)
- NZAMA INENGA (PDPC)
- KANDOLO François (RLP)
- MPOLESHA Arthur (RLP)
- MBENZA THUBI Joseph (PDSC)
- NYANGEZI K.D. (UNADEP)
- TWAIBU (UNADEP)
- NDEMANKENI (PDSC)
- KABONGO (URDZ/V-Prés.)
- MUKADI MUZADI (URDS-Sec. Nat. aux R.E.)
- Olivier LUTALA (MSD)
- Mr KADIMA MVELA (FN)
- ISUMBU BILLARMIZ (MSD)
- NAMUMBA LENGE (PIJM).
Lecture du rapport de fin de non-recevoir pour organisation d’une rencontre.
Le P.V. de la réunion des Plates-Formes.
Ouverture du débat.
UKOKO, ALEMO et TSHIBANGU plaident pour la dénonciation du conclave et ses décisions.
Art. 51. Donne au bureau une mission précise.
Que le HCR reçoive le gouvernement Tshisekedi dès demain.
Lancer un appel de désobéissance civile.
Demander à l’ONU et aux pays amis de nous assister pour asseoir la légitimité.
TSHOBO : Pour l’Union Sacrée au Cns –Mobutu doit régner et non gouverner au lieu de le destituer. Le Hcr a voté la destitution mais le Prélat a arrêté.
L’Union Sacrée doit mobiliser le peuple pour demander la destitution toutes affaires cessantes par la Cour Suprême de Justice.
Demander la mise en place du gouvernement et le soutenir.
TSHIBANGU MUYEMBE : La rencontre égale une escroquerie politique
KANDOLO : Le Haut Conseil doit proclamer que le conclave est en dehors de toute institution et doit aussi demander l’ONU à nous venir en aide.
Coalition fragilisée.
Voir si le bureau est encore uni et faire une bonne politique de communication.
MBENZA : Déclaration à chaud pour condamner.
Appel au peuple à la démobilisation à toute tentative de l’escroquerie politique.
Reconnaissance du gouvernement issu de la Cns.
Que les membres du Hcr de l’Union Sacrée préparent une motion pour demander qu’on inscrive à l’ordre du jour la présentation du gouvernement.
Quand conflit entre gouvernement alors appel à l’ONU.
Ce n’est pas le moment de soulever les problèmes qui se posent dans les partis.
Préparation des stratégies de combat = meeting pour sensibiliser le peuple.
BO-BOLIKO : Que chaque parti dépose la liste de ses membres au Hcr.
KABAIDI : Dénonce les manœuvres de désorientation de ce qui est décidé =(gel politique de décisions).
KALALA : Débauchage qui est une faille. Il faut avoir la sérénité de tenir à notre idéal.
L’Union Sacrée doit jouer et gérer le Hcr par des mesures qui sont bien prises.
NGOY MOUKENDI : Conférence de presse, qu’une commission prépare les déclarations – qu’une commission s’occupe des stratégies.
MATANDA : Réaction, ce jour même par le Président de l’Union Sacrée, il s’inquiète de l’absence de membres du bureau … ce n’est pas un fait de hasard.
LUSANGA : Difficultés à la base parce qu’il faut attendre le mot d’ordre de l’Union Sacrée, il constate que les décisions allant vers la démocratisation : Mgr s’assoit dessus. On laisse ainsi le temps à Mobutu de s’organiser.
Il faut descendre sur le terrain où les actions doivent être menées, au lieu de nous contenter de déclarations.
KUMBU : Note le constat de rupture entre Mobutu et le Peuple.
Mobilisation de la population pour. Condamnation des partis politiques pour leur duplicité.
Former les commissions des stratégies, aujourd’hui.
LOSEKE : Discuter au Hcr sous la présidence de Mgr sur le gouvernement et la destitution.
QUELQU’UN : Manque des relais – on a dit meeting mais non fait.
Existence de 2 Unions Sacrées : une de bureau et l’autre de tout le monde.
Le Président du Hcr n’est pas là pour appliquer la politique de l’Union Sacrée.
La question gouvernementale est une question institutionnelle, chaque fois les Premiers ministres, Mobutu les débauche chez nous, même si on les exclut quelques temps avant.
Nous sommes en train d’assister à la réalisation d’un coup d’Etat.
On expose les juges de la cour suprême de justice, car on ne tire pas profit.
NTANTU MEY : Rencontre de sages de l’Union Sacrée et le 1er Ministre pour régler les comptes.
Double langage : à la population et aux ambassades.
MILAMBO : Que l’Union Sacrée passe à l’offensive.
BO-BOLIKO : Nous nous sommes investis dans la Cns et à l’extérieur c’est le Hcr qui a la crédibilité.
Le gouvernement étant nôtre, nous ne pouvions pas organiser des actions sur les rues.
Défense par l’Union Sacrée du schéma de la Cns
- Déclaration à chaud vis-à-vis du conclave : les conclusions ne nous engagent pas, c’est une réunion de famille (dénonçons et condamnons)
- Soutien le gouvernement réaménagé dont nous demandons la présentation au Hcr.
- Procédure de destitution
- Appel à la désobéissance pour le gouvernement non issu du Hcr.
- Rappel de l’intervention de l’ONU et des pays amis.
- La commission des stratégies
- Mise en garde contre tout membre de l’Union Sacrée qui se ferait nommer.
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V.LE 31/03/1993 : LA PREPARATION DU CONCLAVE DE L’USOR PAR LE BUREAU ELARGI.
Présidence : BO-BOLIKO
LIeu : Résidence de BO-BOLIKO
Heure : 10h à 12h30’
Liste de présences : UMBA ; GISANGA ; TWAIBU ; KIRO ; KUMBEL ; LUSANGA ; KABEMBA ; LUMBU ; NGOMA ; MBENZA ; KITITWA ; LUMBI ; LOSEKE ; NGOY ; MBEMBA ; MAMBU ; BIEBE ; KUMBU ; NYANGEZI ; DIA.
Ordre du jour : La situation Politique.
- Généralités.
LOSEKE : Il y a la campagne à la presse officielle contre les gestionnaires de l’opposition.
MBENZA : Il y a aussi l’embargo contre l’opposition.
Actuellement Vunduawe Te Pemako et Ngbanda font une campagne d’explication pour faire accepter le conclave.
A l’Union Sacrée, le peuple qui n’a rien d’autres se demande qu’est-ce qu’il va faire ? On voudrait démontrer que Mobutu est le seul responsable et tous les autres ne cherchent qu’à se régler des comptes.
GISANGA : La mesure d’embargo pèse sur nous alors que chez les autres on tient des meetings. A Brazza (radio) notre ami Mende a fait une brillante intervention il y a lieu d’y songer.
MBENZA : On a relancé le cachot de SNIP et dans leur plan, ils sont en train de procéder aux arrestations et on éliminerait même certains.
A l’UDPS où il y a eu arrestation d’anciens militaires, on doit nous dire quelque chose … En tout cas ils sont décidés de marcher contre nous
TWAIBU : A entendre le compte rendu de Ferdinand Ferella à la Voix de l’Amérique ? Tout a été dit pour dire que c’est Mobutu le responsable.
UMBA : Nous faire le point sur la solidité du groupe Union Sacrée.
- Conclave n’engage que l’Union Sacrée
- Birindwa est-ce le candidat de la mouvance et non 1er Ministre du Zaïre ?
- Tout membre de l’Union Sacrée ne fera pas partie de ce gouvernement.
- Qu’attendions-nous d’américains ? Cas de Liberia, Angola.
Chaque fois qu’on dit que tel est allé voir Mobutu, nous ne tirons pas toutes les conséquences. Mbwankiem a même fait des déclarations …
On dirait que la Cns n’a rien fait
BO-BOLIKO : Il donne la lecture de la décision de l’assemblée générale de l’Union Sacrée.
QUELQU’UN : Par le contenu de ce texte, on croit que l’opposition est solide, mais si réellement il n’en est pas ainsi c’est bien dommage !
MBEMBA : Il y a en effet les écrits, le comportement et sa conscience. Que les membres du bureau s’interpellent et acceptent d’assumer pleinement.
LOSEKE : Il souligne la médiocrité de la classe politique zaïroise. On fait la politique pour des raisons alimentaires. Il faut avoir un nombre des gens qui défend l’idéal au lieu d’un grand nombre…
LUMBI : Les moyens sont toujours là et sont efficaces.
Aujourd’hui l’Union Sacrée est un tigre en papier. On fait des déclarations mais quelles actions on mène ?
Quelque part il y a une gêne. Nous sommes arrivés à un carrefour où tout le monde ne regarde pas de même côté. C’est pour cela qu’il allait y avoir un conclave qui malheureusement n’a pas eu lieu.
Nous devons nous interpeller collectivement – Avons-nous les moyens pour mener le combat ?
Ne nous mettons pas dans une situation d’autocensure. La stratégie ne se discute pas en plénière.
MBENZA : Très bien comme la rencontre a enfin lieu.
Y-a-t-il encore cohésion dans l’Union Sacrée ?
Il y a des problèmes et ces problèmes sont réels.
Quelle est l’opinion de la majorité ? Qui s’engage et qui ne s’engage pas ?
On s’est engagé pour un idéal et non pour X ou Y.
A l’issue de la réunion tenue chez moi (4 questions) on devait évaluer ; il y en a qui vont chez Birindwa …est-ce cela la ruse ?
KIRO : J’ai demandé qu’on inscrive le point sur le conclave. Plus que jamais c’est le moment d’exiger le conclave avec la présence des protagonistes.
On ne fait pas la politique pour quelqu’un. Redéfinissons les objectifs.
KUMBEL : Monsieur MOBUTU ne bluffe pas, qu’il va jusqu’à sa logique.
Qu’attendons-nous alors pour tirer les conclusions ?
A l’Anader, dès dimanche nous inaugurons la campagne contre la dictature.
Il n’y a toujours pas de comité des stratégies et il y a risque qu’il soit trop tard.
GISANGA : Je suis choqué parce que nous faisons des déclarations de constat d’échec (cas de conclave).
- Pourquoi y-a-t-il eu arrêt de la tenue de conclave ?
N’est-ce pas à cause de lieu des réunions où les gens n’arrivent pas ?
- Flou artistique au sein de l’Union Sacrée, signature par tous les membres en guise de pré-réconciliation.
MBENZA : La recherche de la solution oblige qu’on ne condamne pas les gens. Situez les coupables quelque part.
Il faut qu’avant le conclave nous sachions qui sont avec nous et qui ne sont pas avec nous.
LUMBU : Ruse, alternative ; il faut une réponse urgente.
BO-BOLIKO : S’il n’y a que le problème Birindwa, l’assemblée a déjà tranché.
Quel que soit le problème, ceux qui vont chez Birindwa ou n’y vont pas, il y aura toujours ce problème de stratégies.
LOSEKE : Au conclave on a demandé au 1er Ministre de venir et celui-là dit être prêt de venir.
BO-BOLIKO : Il y a un questionnaire à apporter au 1er Ministre et Gisanga l’a déjà remis au 1er Ministre qui est disposé à venir.
UMBA : Cas gouvernement Birindwa, Réponse de la plénière
KITITWA : Il faut un communiqué dans la presse de demain pour dénoncer la campagne.
KUMBEL : Journée ville morte le 5, par le FONUS.
MBENZA : Qu’on pose la question à chaque parti.
LOSEKE : Il y a déjà la position de l’assemblée générale. Qu’on fixe plutôt la date du début de conclave.
KUMBEL : Dès demain et avec la présence du 1er Ministre.
LUMBI : La présence du 1er ne doit pas influencer !
- Synthèse de discussions du Bureau de l’Usor concernant l’autocritique de la Plate-forme.
La plupart de ses réunions tenues au mois de février 1993 étaient présidées par Monsieur André Bo-Boliko Lokanga, Président en exercice a.i.
Après les événements du 28 au 31 janvier 1993, la plate-forme Union Sacrée Radicale a tenu à faire l’examen de la situation politique en mettant surtout l’accent sur les relations entre l’Union Sacrée Radicale et le Gouvernement de
Transition d’une part, et d’autre part, entre l’Union Sacrée Radicale et le Haut Conseil de la République.
Il était convenu que la synthèse de ces travaux allait être transmise à Monseigneur le Président du Haut Conseil de la République et à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Etienne Tshisekedi au cours des rencontres qui étaient à fixer.
En vue de faire une réflexion approfondie, le Stop avait préparé une série de questions pour guider la discussion.
- Questions et Réponses données par les membres du bureau.
N.B. : Tous les partis faisant partie du Bureau de l’Union Sacrée étaient régulièrement présents.
1°. A la lumière de tous les événements survenus depuis le 1erdécembre 1992, peut-on dire que Monsieur Mobutu bluffe ?
La réponse était Non dans la mesure où des nombreux arguments ont été avancés pour démontrer que Monsieur Mobutu est décidé à poursuivre son schéma jusqu’au bout quel qu’en soit le prix.
2°. Avons-nous les moyens d’imposer à Monsieur Mobutu un gouvernement à l’heure actuelle ?
a)Si oui, qu’avons-nous comme moyens et comment pouvons-nous nous
organiser ?
- b) Si non, que faire pour sauvegarder les acquis de la Conférence Nationale
Souveraine ?
La réponse à l’unanimité était Non, car l’Union Sacrée Radicale n’a pas les moyens d’imposer à Monsieur Mobutu un gouvernement.
En effet, Monsieur Mobutu, disposant des moyens de pression qui sont sa milice privée et l’argent, va toujours faire obstruction à la mise en place d’un gouvernement qui ne répond pas à ses aspirations.
Quant à la sauvegarde des acquis de la Conférence Nationale Souveraine, le Bureau de l’Union Sacrée Radicale pense qu’il y a lieu de recourir à la Ruse en utilisant les schémas alternatifs tels que préconisés lors du conclave de l’Union Sacrée Radicale du mois de mars 1992.
Il est convenu d’approfondir cette discussion en présence du Premier Ministre. Les membres de l’Union pour la Démocratie et le progrès Social « Udps» étaient chargés de transmettre au Premier Ministre ce message.
3°.Pouvons-nous recourir à la population à l’heure actuelle pour imposer à Monsieur Mobutu le schéma de la Conférence Nationale Souveraine ?
La réponse est qu’il n’est plus évident que la population réagisse positivement à notre appel, car, après des nombreux événements qu’elle vient de connaître, elle est traumatisée et extenuée.
Par ailleurs, le niveau de paupérisation est tel que le peuple est sérieusement entamé dans sa combativité.
Par conséquent, recourir à la population pour le moment peut-être un élément négatif pour nos partenaires extérieurs en cas d’échec.
4°.Le Recours de Mobutu au Haut Conseil de la République pour désigner un autre Premier Ministre est-il sincère ou un piège ?
La réponse à cette question comporte deux volets.
D’une part, ce recours peut-être « sincère » dans l’hypothèse où Monsieur Mobutu chercherait à utiliser la voie du Haut Conseil de la République pour se débarrasser d’un adversaire politique tout en acceptant éventuellement de s’impliquer dans le schéma de la Conférence Nationale Souveraine. D’autre part, ce recours est un piège dans l’hypothèse où il se servirait du Haut Conseil de la République pour cautionner son schéma et obtenir une crédibilité internationale qu’il a perdue.
Mais, la tendance dominante au bureau est que ce recours était un piège dans tous les cas de figure. Il y a lieu de mettre en garde le Bureau du Haut Conseil de la République pour qu’il évite de tomber dans ce piège.
5°.Comment l’Union Sacrée Radicale doit-elle s’y prendre pour garder l’appareil de l’Etat jusqu’aux échéances électorales ?
La réponse à cette question se réfère aux conclusions du Conclave de l’Union Sacrée Radicale du mois de mars 1992.
En effet, l’Union Sacrée Radicale avait décidé qu’elle aura recours à toutes les stratégies alternatives pour garder l’appareil de l’Etat jusqu’aux élections.
La chose la plus importante pour l’Union Sacrée Radicale est de ne pas laisser à Monsieur Mobutu l’occasion d’organiser les élections à sa guise car il y a risque de connaître la situation de certains pays africains comme le Cameroun et le Gabon.
2.Que faire devant le danger de la perte du Pouvoir par l’Opposition, du bocage du Haut Conseil de la République et de remise en cause des acquis de la Cns ?
Le conclave de l’Union Sacrée Radicale qui devait se tenir pendant le week-end du 13-14 mars 1993 devait examiner cette question en profondeur et lever les options définitives.
Malheureusement, il a avorté pour de petites questions d’organisation interne du Bureau de l’Union Sacrée Radicale.
Néanmoins, les questions importantes demeurent et méritent d’urgence une réponse.
Parmi celles-ci, il y a :
1° Que doit faire l’Union Sacrée Radicale d’urgence pour refaire sa cohésion et
éviter d’autres éventuelles défections ?
2° Que doit faire l’Union Sacrée Radicale pour ne pas perdre le Pouvoir, en
sachant que l’environnement politique actuel n’est pas nécessairement plus
favorable à l’opposition ?
3° L’Union Sacrée Radicale a-t-elle les moyens de confrontation avec Monsieur
Mobutu ?
Si oui, comment s’organiser ?
Si non, y-a-t-il des stratégies alternatives et lesquelles ?
4° La population va-t-elle continuer à nous soutenir dans la lutte ?
Que faire pour elle en vue de préserver son moral et sa combativité ?
5° L’Union Sacrée Radicale est-elle bloquée dans son action pour une question
de politique, de principe ou de personne ?
6° Notre Premier Ministre Etienne Tshisekedi est-il en mesure actuellement de
former un gouvernement qui aura l’appui total du Haut Conseil de la
République ?
7° En cas de formation de ce gouvernement, comment éviter le blocage de celui-
ci par des conflits stériles entre les Institutions de la Transition ?
8° La gestion de la Transition est-elle plus importante pour le Premier Ministre
Tshisekedi que de s’assurer une élection facile à la Magistrature Suprême pour
la 3ème République ?
9° Que faire pour s’assurer le contrôle de l’appareil de l’Etat jusqu’aux prochaines élections électorales ?
10.Sachant qu’il ne peut y avoir de « paix civile » au Zaïre sans réconciliation
sincère et préalable entre le Président Mobutu et le Premier Ministre Etienne Tshisekedi, peut-on envisager que le Premier Ministre Tshisekedi puisse céder la gestion du gouvernement de Transition à une personne d’autre qui aurait son total soutien ?
A suivre