10 Jan, 2017
L’Accord conclu sous la médiation de la CENCO, continue à enregistrer diverses réactions. La dernière en date est celle de l’Union pour la démocratie et le progrès social/ Kibassa (UDPS /K) membre du Rassemblement.
Au cours d’une rencontre samedi 7 janvier avec la presse à son siège social de l’UPN-TELECOM, le président national de l’UDPS/K, Protais Lumbu Maloba Ndiba a déclaré que ce parti de l’opposition salue chaleureusement l’Accord que venaient de conclure depuis le 31 décembre dernier la Majorité présidentielle et le Rassemblement. Il souhaite que ce compromis conduise la RDC à l’alternance politique tant attendue en 2016 et devant nécessairement intervenir au cours de l’année 2017. Pour le Président national de l’UDPS/K, l’application sans atermoiement par la Majorité présidentielle de cet accord global et inclusif s’avère indispensable afin d’éviter tout autre sacrifice aux combattants de la liberté.
Pour Portais Lumbu : « la Majorité présidentielle doit remplir les obligations qui sont siennes au lieu de s’octroyer on ne sait à quel titre, le rôle de contrôleur de l’inclusion auprès de l’opposition, tout en gardant le trop plein de Pprdiens en son sein, au détriment d’autres partis politiques et sous plates-formes. Elle doit cesser toutes les manœuvres dilatoires empêchant la décrispation à bref délai, en n’ouvrant pas rapidement les mass médias appartenant aux membres de l’opposition et fermés abusivement. La Majorité présidentielle doit laisser accéder à la presse étatique qui est patrimoine commun, tout citoyen qui le désire « . Et d’ajouter : « Toutes les intimidations de nature à réduire l’opposition au silence doivent être écartées. Il devra en être ainsi de soi-disant spoliation, viol, stellionat, détention illégale d’arme, arrestation arbitraire et outrage mis à charge respectivement des hommes politiques que sont Moïse Katumbi, Diomi Ndongala, Muyambo, Huit Mulongo, FrancK Diongo et Gabriel Kyungu. Que cesse aussi le terrorisme d’Etat exercé encore à l’encontre des jeunes de LUCHA, FILIMBI et partis politiques, rien que pour assurer la prédominance si pas le retour au monopartisme tant décrié, il y a de cela trois décennies « .
Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le numéro un de l’UDPS/K a, enfin rappelé que chaque Gouvernement de Transition qui avait été formé après le 24 avril 1990, avait reçu la mission d’organiser des élections mais qu’aucun n’avait pu le faire. Pour cause, le manque de ressources financières, que la communauté internationale n’avait pas octroyées aussi bien aux gouvernements de la mouvance présidentielle qu’à celui de l’opposition, pour manque d’inclusion et de stabilité.
Auparavant, Protais Lumbu a, en son nom, à celui de la famille Lumbu et de l’UDPS/K, présenté les condoléances les plus attristées aux familles biologique et politique de son aîné, Charles Mwando Nsimba, décédé en décembre 2016 en Belgique.
Alfred LUKAMBIL/forumdesas.org