24 Mar, 2015
Obangame express, cette composition des forces navale internationale qui fait partie du réseau mondial des marines afin d’améliorer la coopération et l’expertise dans les opérations de sécurité maritime, poursuit ses exercices dans les eaux territoriales du Congo et dans le Golfe de Guinée avec comme but, augmenter l’aptitude et la capacité, dans l’ensemble, des nations du golfe de Guinée de dissuader la piraterie, le trafic illicite, ainsi que d’autres menaces maritimes. Le capitaine John F Rinko Commodore du commandement du transport maritime militaire des États-Unis en Europe et en Afrique depuis 2013 et le Commodore Mark Ransford Nanabayin Yawson, de la marine du Ghana ont expliqué le bien-fondé de cette mission mardi 24 mars au cour d’une conférence téléphonique tenue au centre culturelle américain de Kinshasa.
Le commandant de la force johnRinko, a expliqué qu’Obangame express vise le renforcement de capacité opérationnelle des forces militaire maritimes des pays mais également l’amélioration de la coopération internationale dans le domaine de sécurité maritime. Obangame express est un élément très important pour la participation des Etat au processus de la stabilisation et de la sécurisation des eaux territoriales du golfe de Guinée, du Ghana et de la cote d’ivoire. « avec cet exercice, nous allons améliorer les partages d’information, renforcer la capacité opérationnelle de nos forces, garantir la sécurité et le développement économique dans cette partie du continent » a expliqué le capitaine Jhon Rinko.
Le but de l’exercice est de tester les forces maritimes multinationales dans une large gamme d’opérations dans le but d’augmenter l’aptitude et la capacité, dans l’ensemble, des nations du golfe de Guinée, de dissuader la piraterie, le trafic illicite, ainsi que d’autres menaces maritimes. L’exercice se tient tout au long du golfe de Guinée, et a des centres d’opérations maritimes terrestres à travers la région. Les principaux centres d’activité internationale seront dans les alentours d’Accra, au Ghana. 22 nations participent à l ‘exercice de cette année.
« Il est difficile qu’un pays seul mette fin à la menace que représente la criminalité maritime. Seule la coopération entre les Etats peut aider à réduire l’ampleur du phénomène » a confié le capitaine Jhon Rinko
Chaque Etat membre apporte sa contribution en personnel qualifié, en matériels et surtout en finançant les opérations sur place. A ce sujet, l’intervenant a salué la participation du Congo au budget des exercices en cours.
Depuis le lancement de l’exercice Obangame en 2010, la criminalité maritime a sensiblement baissé dans ces régions surtout dans le golf de Guinée jusqu’aux eaux territoriales de Côte-d’Ivoire.
Obangambe qui signifie rassemblement dans une langue de la région de Guinée est le résultat d’un partenariat de plusieurs Etats européens, américain et africain notamment l’Angola, la Belgique, le Bénin, le Brésil, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la RDC, le Danemark, la Guinée Equatoriale, la France, le Gabon., l’Allemagne, le Ghana, le Nigéria, la Norvège, le Portugal, la République du Congo, Sao Tome et Principe, l’Espagne, le Togo, la Turquie, et les USA, ainsi que des organisations régionales telles que la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),et la CEEAC (Communauté Economique des États de l’Afrique ).L’exercice 2015 a débuté le 19 mars et s’achèvera le 27 mars 2016
Béatrice LUMBU