23 Oct, 2014
Les Violences faites à la femme, les violences faites aux enfants, le non respect de droit de l’homme, voilà des questions qui paralisent le développement de la République démocratique du Congo. Dans ce sombre décor, nous constatons que les efforts consentis par les compatriotes intègres sont sapé par un phénomène qui a des conséquences énormes sur l’administration de la justice.
Les habitués des palais de justice de Kinshasa savent que dans un procès pénal avec victime ou sans victime, l’audition des témoins victime ou pas reste le mode le plus usité d’administration de la preuve dans notre pays ou la police scientifique est encore a son état embryonnaire. Malheureusement 90% des affaires pénale sont soldées par des acquittements pour la simple raison qu’un témoin à charge clé n’a pas pu déposer suite à son indisponibilité qui est souvent provoquée par des menaces de tout genre peut aller d’une indisponibilité relative, refus de témoigner, changement de déclarations jusqu’à une indisponibilité notoire qui est la mort du témoin.
Cette question qui a toujours échappée à l’intelligence du commun des mortels à des implications sérieuses sur les affaires judiciaires.
Depuis plusieurs années, des poursuites illégales caractérisent la police nationale, l’armée et les services spéciaux. Ceux qui sont sensé protégé et défendre la population sont les premier a l’inquiété. Les ONG des défenses des droits de l’homme dénoncent et continuent a dénoncé les multiples disparitions des activistes et des témoins. L’absence de sécurisation des témoins dans les affaires judiciaires demeurent encore un grand problème en Rdc car plusieurs témoins disparaissent et meurent dans plusieurs procès à travers le pays. Les exemples sont légions ,nous citons Fidèle Bazana, disparu et déclaré mort, le chauffeur de feu Chebeya de la voix des sans voix, le chauffeur de Mamadou Ndala retrouvé mort quelques heures après son témoignage, Mulumba Mukadi aujourd’hui porté disparu alors qu’il devait témoigner dans un procès contre un politicien de la place, shungu sandra violée et tuée après avoir déclaré à la police qu’ elle avait reconnu un des bourreaux et aujourd’hui Lukiesa Fukiau Noelle en fuite suite aux multiples menaces reçues après avoir porté plainte contre les policiers qui l’avaient violé et séquestré. Cette femme est en clandestinité depuis plusieurs mois, suite à des poursuites illicites contre sa personne. Sa famille s’inquiète pour sa sécurité et exhorte les autorités judiciaires à mener une enquête sérieuse pour que cette dernière puisse rentrer dans ses droits.
La population Congolaise, les Ong de droit de l’homme bref tout les citoyens et autre tirent la sonnette d’alarme pour que les auxiliaires de la justice ainsi que les services spécialisés de la police puissent aider à une bonne administration de la justice en république démocratique du Congo et non la torpiller en rependant la terreur parmi les victimes et les témoins.
femmefortes.com