1 Août, 2014
Avec l’appui de l’AWEPA, Les fonctionnaires du Parlement débattent, depuis hier mardi 29 juillet à Kinshasa, de la problématique de la faible représentation de la femme au sein des administrations de l’assemblée nationale et du sénat.
Il s’est ouvert, hier mardi 29 juillet au Cercle français de Kinshasa, un séminaire d’information sur « la problématique de la faible représentation de la femme au sein des administrations de l’assemblée nationale et du sénat ».
Organisés par l’Association des parlementaires européens avec l’Afrique (AWEPA), ces travaux réunissent 50 fonctionnaires du parlement dont 30 de l’assemblée nationale et 20 du sénat.
Pendant deux jours, soit du 29 au 30 juillet, les participants discutent de la problématique de la faible représentation de la femme au sein des administrations de deux Chambres du parlement. Cela en vue de « corriger les inégalités basées sur le genre observées au sein des administrations de l’assemblée nationale et du sénat ».
Pour le rapporteur adjoint du sénat, Jean-Pierre Lola Kisanga, qui a ouvert les travaux, la tenue de ce séminaire d’information prouve à suffisance que le problème de la faible représentation de la femme dans les différentes administrations et institutions de la RDC demeure.
Il est d’avis que les députés nationaux et sénateurs doivent aménager aucun effort pour trouver la solution à cette situation. Les parlementaires congolais y parviendront, notamment en luttant contre toutes formes de discriminations et violences faites à la femme, a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que le pouvoir public a également tout intérêt à mener le même combat.
Selon lui, il revient au parlement congolais de voter des lois contraignantes pour pousser les uns et les autres à tenir compte de la dimension Genre, notamment lors des échéances électorales et du recrutement dans les administrations publiques.
Pour sa part, le coordinateur politique des programmes AWEPA, Alain Destexhe, a fait savoir que le problème de la faible représentation de la femme dans les administrations et institutions ne se pose pas seulement en RDC. Cette situation est observée également dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, a-t-il souligné.
L’occasion faisant le larron, M. Alain Destexhe a édifié les participants sur les efforts consentis par les parlementaires belges dans la lutte contre toutes formes de discrimination de la femme en Belgique. Les inégalités basées sur le Genre en RDC constituent une préoccupation majeure dans la lutte contre les violences faites à la femme. Ces dix dernières années, beaucoup d’efforts ont été fournis et un pas a été franchi avec la mise en place d’un arsenal juridique pouvant permettre de réduire sensiblement les violences basées sur le Genre en RDC et les inégalités y relatives.
Pour autant, beaucoup reste à faire dans la mesure où, dans plusieurs institutions du pays, les femmes sont minoritaires. Et ce, y compris dans les instances et postes de décision. Ce constat reste le même dans l’administration publique, notamment au parlement.
Le potentiel online