10 Juin, 2014
Des séminaires, des ateliers de formation , des projections et différents autres programmes pour la revalorisation de la femme Congolaise grâce au festival du cinéma au Féminin CINEF prévu du 10 au 14 Juin 2014.
Placé sous le thème de «L’autonomisation de la femme artiste congolaise à travers la culture », le cinéma au féminin CINEF a ouvert ses portes Mardi 10 juin dernier dans différents lieux de la capitale Congolaise. Ce rendez-vous culturel vise à valoriser les femmes cinéastes de la République démocratique du Congo.
Soutenu par l’ambassade de France en RDC, le CINEF a lancé ses activités au centre culturel Français (Halle de la Gombe) ou divers programme sont inscrit tel que des ateliers d’écriture, des séminaires, des projections, des échanges de production.
Sur 23 films réalisé, 18 films ont été sélectionnés pour etre projetés pendant le festival. Sur la liste se trouve le documentaire «Olongo » un documentaire de 24 minutes réalisée par la coordonnatrice de CINEF, Clarisse Muvuba. Dans ce documentaire, la réalisatrice retrace l’histoire d’Olongo, un grand griot de deuil. Un jour, il a l’idée de se faire passer pour mort afin d’assister à ses propres funérailles et entendre les commérages.
Durant cette même semaine, des personnalités œuvrant dans le domaine culturel vont discuter autours du thème «L’autonomisation de la femme artiste congolaise à travers la culture ». Ces personnalités fairons un état de lieux de la culture en République démocratique du Congo.
L’ université de Kinshasa (Unikin) aborde la question de l’ « Autonomisation de la femme artiste congolaise » sous trois angles différents. Trois professionnels de renom dans le domaine du cinéma, le théâtre et la musique tiendront des séminaire à l’Unikin.
Le premier orateur est le producteur-réalisateur Balufu Kupa Kanyinda. Il va entretenir l’assistance sur la « Distribution et droits d’auteur des films », son propos sera suivi par celui du comédien Jean Shaka qui portera sur « La femme sur scène en voie de disparition ». La parole reviendra en dernier à l’artiste musicienne Mbilia Bel. Pour sa part, elle donnera son point de vue en ce qui concerne la « Carrière de la femme artiste ».
Les trois allocutions des artistes seront suivis chacun d’un débat avec l’auditoire. Simultanément à cette rencontre , le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) accueillera un « Atelier d’écriture » .
Le séminaire de la matinée précèdera la projection de l’Amphithéâtre de l’Unikin à l’intention de la communauté estudiantine. Elle servira donc de cadre à la deuxième soirée du festival qui se tient en cinq jours à dater de l’ouverture faite le 10 juin à la Halle de la Gombe.
Trois films sont donc à l’affiche ce mercredi 11 à l’Unikin dont deux fictions et un documentaire. Le court métrage de Pauline Mulombe Tout le monde a des raisons d’en vouloir à sa mère va ouvrir le bal. Il sera suivi du moyen métrage La cité de l’amie secrète de Fifi Solange Lukusa. Quant à la réalisation de Nolda Di Massamba, le long métrage Sistahood, il fera suite au documentaire et mettra un terme à la soirée cinéma de la « Colline inspirée ».
C’est pour de raisons de renforcement de capacité des réalisatrices locales que le CINEF a choisi d’alterner aux projections des ateliers et des séminaires. L’Unikin , le Centre Wallonie Bruxelle, l’Institut national des arts, l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) et le centre Culturelle français ont servi de cadre. Pendant cette première édition. Pendant la meme semaine, des femmes seront formées sur l’après-production, la production et la postproduction d’un film.
Béatrice LUMBU