26 Sep, 2013
New-York, Addis-Abeba, Kampala … finalement, on tourne à rond et la RDC revient perpétuellement à la croisé des chemins, sans sa crise ne trouve d’issue. La 68ème assemblée générale des nations-unies se clôture cette semaine, autant que les concertations nationales sans la mobilisation nationale ne soit opératoire en vue d’enrayer le mouvement insurrectionnel du 23 mars.
Car, la 2ème réunion, tenue en marge de l’assemblée générale à l’initiative de Ban Ki-Moon, du suivi de l’accord-cadre du 24 février signé à Addis-Abeba a appelé pour une énième fois Kinshasa et la rébellion de reprendre le chemin de la capitale ougandaise en vue d’y signer un accord de cessation des hostilités. Cette fois-ci, la conférence internationale sur la région des Grands lacs s’est empêché de s’embarrasser de timing en termes d’ultimatum, les 14 jours antérieurement impartis n’ayant accouché de rien. Impasse et paralysie, donc, en perspective puisque la brigade d’intervention vivra une hibernation, sans que les FARDC ne soient, par ailleurs, en mesure de se déployer dans Rutshuru, bastion des insurgés.
Alors, combien de temps faudra-t-il encore pour que le pays recouvre l’intégrité de son territoire ? La communauté internationale, de son côté, saura-t-elle venir à bout de l’entêtement de Kigali à soutenir des rebelles congolais ? Or, sans règlement du soulèvement armé dans l’Est, aucun programme gouvernemental ne sera entièrement exécuté. Dommage.
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