« L’association congolaise pour l’accès à la justice » choisit Le Canard Déchainé « pour plaider en faveur de la libération, sans condition, des détenus et prisonniers politiques ou d’opinion. Dans la 1ère catégorie : Eugène Diomi Ndongala » et ceux « qui avaient été présentés le 18 janvier 2013 à la presse au motif qu’ils faisaient partie d’un mouvement insurrectionnel ».
« Pour la 2ème catégorie, l’ACAJ » invoque « la grâce présidentielle en faveur du Révérend Kuthino, de Monsieur Chalupa, du Député Muhindo, sans oublier les 9 défenseurs des droits de l’homme de la ville de Bandundu ».
« Après les concerts », précise Le Canard, des « concertations nationales », à propos desquelles La Cloche dénonce « des chefs coutumiers « ngulus » au Palais du peuple ».
« Par courtoisie professionnelle et respect à l’égard de nos gardiens ancestraux », professe la consœur, « nous taisons leurs noms ».
Le Guide annonce la « rencontre Kabila, Kagamé, Museveni et Kurunziza le 23 septembre, en marge de l’assemblée générale des nations-unies à New-York ».
« En attendant l’opérationnalisation début décembre des drones de surveillance des frontières de la RDC dans l’Est », anticipe l’hebdomadaire, « un nouvel échange entre Joseph Kabila et » ses pairs « ne peut que conduire au rapprochement et à la compréhension mutuelle de la question congolaise ».
Fermons la parenthèse politique pour l’«IFASIC » ; La Prospérité parle d’une « décision jusque-là non motivée : pas de soutenance en 2ème session pour les finalistes du 1er cycle ».
« Il revient donc », suggère la consœur, « aux autorités académiques d’expliquer aux intéressés les vraies raisons d’une telle décision ».
Jeunesse, encore, L’Observateur se propose d’accompagner « Werrason bientôt au Zénith de Paris, après une longue absence sur l’espace Schengen ».
Question du quotidien : « interdits de production par les « bana Congo », les artiste-musiciens congolais auraient-ils résolu le différend qui les oppose à cette structure, composée de manifestants qui n’hésitaient pas à les agresser et à boycotter leurs productions » ?
Article
Regard de l’UCOFEM sur le baromètre du genre
L’union congolaise des femmes des médias et la coalition des femmes pour la paix et le développement en partenariat avec Gender Links, a organisé dernièrement, en la salle de conférence de l’INRB/Gombe, un atelier de validation du baromètre sur le protocole de la SADC sur le genre et le développement.
Pour la première intervention, Florence Mboloko, présidente du CFPD, cet atelier revêt un double objectif à savoir : celui d’informer ces acteurs sur le protocole des pays de la communauté de développement des Etats d’Afrique australe sur le genre et le développement d’une part et d’autre part celui d’obtenir leur contribution pour la validation du baromètre 2013 de la RDC. Elle a affirmé, par ailleurs, que chaque année depuis 2008, un baromètre est produit pour connaitre l’évolution des objectifs assignés. Ceci étant destiné à faire le suivi de la vie des Congolais en évaluant leurs avancées. Fort était le désarroi (l’étonnement) de Madame Mboloko de constater que seul 16% des femmes participaient à la gouvernance alors qu’elles ne sont pas encore prises en compte dans tout ce qui concerne le changement climatique.
Prochains mois
La seconde intervention d’Anne Mayimona Nyemba, présidente de l’UCOFEM, a porté sur l’alliance pour le protocole de la SADC sur le genre et le développement. Pour elle, le baromètre est un outil qui permet à chaque Etat d’évaluer et d’apporter des informations afin de mettre à jour le progrès réalisé ainsi que les avancées réalisées au niveau régional. En larguant le slogan « les femmes demandent des comptes d’ici 2015», Anne Mayimona tire la sonnette d’alarme pour que d’ici 2 ans, les Etats membres de la SADC approuvent ce document en portant leurs signatures au protocole et en le ratifiant. UCOFEM, CFPD, GENDER LINKS, ces femmes ainsi réunies projettent de se retrouver les mois à venir pour la même cause. Pour la petite histoire, c’est depuis 2008 que les pays de la communauté de développement des Etats d’Afrique australe ont adopté un document unique en son genre en matière d’égalité des chances entre femmes et hommes à savoir le protocole de la SADC sur le genre et le développement dont les objectifs sont attendus d’ici 2015.
Rendre comptes
En 2010, la RDC a ratifié ce protocole qui rencontre les entendements de sa constitution de février 2006, particulièrement en ses articles 14 et 15 qui consacrent la parité. A deux ans de l’atteinte de ces objectifs (2015), des initiatives sont prises pour obtenir une plus grande implication de différents acteurs impliqués dans la promotion du genre.
Retenez que ce protocole contient tous les engagements pris par rapport aux mécanismes en faveur de l’égalité du genre au niveau régional, continental et mondial. Il rehausse ce mécanisme en s’attaquant aux inégalités et en instituant des objectifs spécifiques et mesurables là où ils sont inexistants. Ce protocole s’efforce de faire avancer l’égalité du genre en s’assurant que tous les Etats de la région rendent comptes et mettent sur pied un forum pour le partage de meilleures pratiques, les soutiens des paires et les bilans.
Nadine Howe