A peine ouvertes, les concertations nationales connaissent, déjà, des revirements spectaculaires, avec le boycott de Clément Kanku. Le député du Kasaï-Occidental et ancien secrétaire général de l’Union pour la Nation, qui voulait porter Jean-Pierre au pouvoir en 2006, estime que le forum décrété par Joseph Kabila Kabange ne profitera que son initiateur et pas à la nation congolaise. En attendant une réaction de l’allié MLC, se pose la question de savoir pourquoi avoir pris part aux pré-concertations et au démarrage des travaux avant de claquer la porte ? Le départ de Kanku fera-t-il des émules ou restera un cas isolé ? Accordons au temps le bénéfice de vérification des thèses contradictoires avant de nous prononcer. Les assises ne sont qu’à leur début et on aura à évaluer le parcours tout au long des débats, pour apprécier les prises de positions des uns et des autres sur l’idéal recherché de cohésion nationale nécessaire pour ramener la paix dans l’Est de la RDC. Tout compte fait,...

  « Clément Kanku quitte les concertations » et La Prospérité en donne pour justification, « l’exigence du rapprochement Kabila-Tshisekedi. Le président du Mouvement pour le Renouveau a pris part aux travaux du comité préparatoire pour favoriser, dit-il, un vrai dialogue inclusif ». « Tant qu’il n’y aurait pas de garantie sur la médiation internationale, l‘opposabilité des décisions, les immunités et la libération sans condition de certaines personnalités politiques », poursuit la consœur, le parti de Kanku « se réserve de ne pas cautionner les résolutions qui seront prises à la suite de ces concertations ». Pourparlers de « Kampala », Le Guide annone qu’«après 14 jours, l’option militaire sera inévitable. Il revient aux FARDC de prendre leurs responsabilités. La population de Goma a toujours vu loin lorsqu’elle a  demandé qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu entre l’armée et le M23 ». « Ayant perdu de vitesse », rappelle la consœur, « la rébellion veut chercher à s’organiser pendant les 14 jours en vue...