23 Août, 2013
La solution définitive pour la crise de l’Est réside dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du Territoire National, nous confie Billy Muhindo Mulemberi. L’absence de l’Etat à Beni est à la base de toutes les difficultés que cette partie du territoire traverse « Le gouvernement doit d’avantage fournir beaucoup d’effort pour essayer de rétablir son autorité et démontrer son existence à travers les actions publiques ».
Vous étiez en vacances parlementaires dans votre circonscription électorale. Comment la population vous a-t-elle accueillie ?
J’étais en vacances parlementaires dans la circonscription de Beni, ou j’avais été élu. Beni est exactement situé dans la partie Est, à la frontière entre l’Ouganda et la RDC. J’étais très contant de l’accueil qui m’avait été réservé par la population car elle attendait de nous et de moi beaucoup de solutions. Elle voulait entendre ce que je venais leur dire. Elle avait besoin d’un interlocuteur et par conséquent me donner leurs désidératas car nous sommes son porte parole. J’avais été content parce que l’accueil était vraiment délirant. Je ne m’attendais pas a un accueil pareil. Cela n’a fait que prouver que nous avons une lourde charge car beaucoup des gens comptent encore sur notre présence à Kinshasa.
Vous êtes resté à Beni pendant combien de temps et quelles sont les activités menées sur place?
Normalement nos vacances sont de trois mois comme nous avions eu une session extraordinaire cela avait réduit nos vacances a deux mois. J’ai pratiquement passé les deux mois avec la population de Béni. J’ai fait le compte rendu de ce que nous avons réalisés au sein de l’Assemblée Nationale et surtout des matières qui concernaient l’avantage de notre population. Les priorités étaient d’abord de faire une vulgarisation de certaines lois notamment la loi électorale que nous avions déjà votée, la loi portant fonctionnement sur la CENI, et également la loi sur la parité qui était encore en Etude et qui a été votée au Sénat. J’avais également fait une sensibilisation par rapport à la loi portant protection de la nature qui a un avantage par rapport a toutes ces populations riveraines vivant a coté du parc. Au delà de cette activité, j’avais également exercé un contrôle dans différents services, et nous avions constaté qu’il y avait beaucoup de dysfonctionnement car beaucoup d’opérateurs fiscaux mentent la population par rapport à l’exécution de certaines taxes. on crée de fois des taxes qui n’existent pas, on applique de fois des taux qui sont déjà dépassés et voilà c’étaient autant des problèmes qui avaient fait à ce que nous puissions organiser des rencontres et des dialogues avec des opérateurs économiques ainsi que ces hommes de la fiscalité dont la DGI, Transcom et autres. Nous avions sensibiliser la population contre tout les groupes rebelles, tout en demandant à cette population de se tenir loin et de ne pas se mixer dans ces groupes , de se désengager et d’ avoir une seule vision en appelant la population à une unité vers la construction de notre milieu parce que quand on est désuni, c’est par là que l’on peut facilement recourir à la force notamment aller créer un groupe rebelle et ainsi de suite. Nous avions entretenus les jeunes, nous les avons aidés dans les différentes activités et nous avons initié des opérations pour démanteler les groupes des bandits et des rebelles en demandant à la population de le dénoncer. Lors de notre passage, beaucoup de bandits avaient été attrapé par la population parce que nous avions mis un prix pour celui qui dénoncerait et cela avait motivé beaucoup des gens. Beaucoup de bandits avaient été attrapés, d’autres avaient même été brulés. Et bien sûre nous décourageons les actions comme cela mais nous pensons au moins que nous avons rempli notre mission en tant que député. D’ailleurs au retour nous étions revenus avec beaucoup de besoins de la population et nous sommes encore entrain d’y travailler.
Quels prix avez-vous donné à ceux qui dénonçaient ?
Les prix étaient préfinancés. Vous attrapez un bandit et vous recevez 100 $, et je les emmenais à la police et cela permettait a tous les autres bandits d’avoir peur et là nous avons créé un mécanisme tel que la population doit s’auto-sécuriser. Lorsqu’on sait qu’en dénonçant un bandit on peut avoir 100$, tout le monde se dit, je dois courir et les bandits ont disparu dans le milieu. Mais il faut dire qu’il ya un fléau important qui doit être éradiqué c’est parce que dans mon territoire de Beni, le banditisme fait parti des problèmes du milieu. Je crois qu’on va y arriver.
Vous qui venait fraichement de l’est du pays, pouvez vous nous dire Comment se porte votre province ?
Dans la province du nord Kivu comme dans l’ensemble de la RDC il se pose une crise généralisée, et particulièrement à l’est de la RDC. Le nord Kivu est le milieu qui égorge beaucoup de groupes rebelles et q à Beni nous avons des trentaines de ces groupes. A ces jours on compte plus de 380 personnes enlevées. Dans la nuit de samedi 19 avril au 20 avril, Plus de 30 personnes ont été enlevé vers l’axe KAMANGO, dans la chefferie de WA KALINGA. On ajoute les 60 autres personnes enlevées depuis le mois de janvier, c’est qui fait presque 90 enlèvement, rien que pour l’année 2013. Malheureusement cela se passe dans une indifférence totale du gouvernement congolais. Ça fait parti de Grands problèmes de la province du Nord Kivu. Quand on arrive dans certains coins on réalise que l’autorité de l’Etat n’existe pas. Il ya des endroits ou des localités où lorsque vous arrivez, vous devenez un roi. Il ya des localités ou vous ne trouvez même pas 1 policier. Il ya des endroits ou un chef de poste d’encadrement peut faire 10 ans, et un chef d’ANR peut facilement faire 15 ans et entrain de manigancer et de tracasser la population. La situation sur le plan sécuritaire est dramatique, de même sur le plan fiscal. Au regard de tout cela, les économies réalisées par la population n’ont pas cessé de diminuer et les commerçant n’ont pas cessé de quitter Beni pour aller les un dans d’autres provinces et les autres en Ouganda. C’est parce que vous avez une fiscalité en hausse mais quand vous essayez de voire les entrées c’est vraiment caduque. La monnaie ne circule presque pas et le peu d’activités qui sont restés sont fortement taxés avec beaucoup de tracasseries. De fois l’argent qui est donné n’arrive même pas au trésor public, c’est entre les mains de certains hommes d’affaires taxateurs. Ils construisent des bâtiments et se tapent des voitures au mépris de l’état congolais et du trésor public. Ce qui fait que très souvent nous avons des hommes forts, des fonctionnaires plus forts que l’Etat congolais, c’est dramatique. Ils sont riches que l’Etat congolais c’est problématique. sur le plan sécuritaire comme sur le plan fiscale et même sur le plan sociale la situation à Beni est encore compliqué. Quand vous partez dans la partie de Beni- Bahu vous trouvez une grande partie de la population en plein déménagement, d’autres sont réfugier dans leur propre pays sans aucune insistance. C’est parce que la partie qu’ils occupaient est actuellement occupée par les rebelles. Les militaires sont là justes en assistance comme le faisait la MONUSCO à un moment mission d’observation. Sur le plan infrastructure là c’est encore compliqué. Car le chef de l’état avait promis beaucoup de choses, notamment que la route de Likasindi allait être asphaltée. Jusqu’à l’heure où je vous parle, nous ne faisons que vivre cette promesse là et nous attendons. Les différents commerçants qui payent le FONER se posent des questions de savoir où va l’argent. C’est l’ensemble de tous ces problèmes qui représentent Beni. Le gouvernement doit d’avantage fournir beaucoup d’effort pour essayer de rétablir son autorité et démontrer son existence à travers les actions publiques qui feront que les gens puissent respecter notre Etat Congolais. Si non on commence à penser que l’Etat Congolais a déjà oublié cette partie là.
Si vous étiez cette autorité qui doit prendre des décisions dans ce pays que feriez-vous immédiatement ?
Il ne faut pas dire si j’étais une autorité, je suis un parlementaire, je représente la 2 ème institution du pays. La mission me conférée par la constitution est celle de pouvoir légiférer et de pouvoir contrôler. Cela me donne la possibilité de pouvoir interpeler, orienter et contrôler le gouvernement. Je crois que les priorités par rapport à notre patrie, serait d’abord celle de rétablir la paix. Je ne vous ai pas parlé de problèmes du parc ou les gardes parc se sont transformés en petits rois. Ils tuent les gens et découpent leur ventile au su et au vu de tout le monde. On doit commencer par rétablir la sécurité, lorsque la sécurité est établie cela déclenche beaucoup de choses. Comment voulez vous comprendre qu’on puisse vivre dans un milieu ou on se demande si aujourd’hui on peut être enlevé ou être tué ? Et quand on se réveille on dit merci à Dieu parce que je n’ai pas été tué. Et le lendemain on vous apprend que c’est le voisin qui a été tué. Dans un milieu comme ça, Comment on peut construire la nation ? On doit commencer par la construction de la sécurité puis les infrastructures de base. Lorsque celles-ci sont faites on peut facilement faire circuler les biens, et les agriculteurs peuvent faire leurs champs et aller les vendre au marché. Quand la sécurité est rétablie, on s’attèle au niveau des infrastructures, cela peut déclencher beaucoup d’autres mécanismes. On ne doit pas oublier que cela passe par une défiscalisation de beaucoup de secteurs. On doit réglementer les secteurs de la fiscalité dans notre pays. On a beaucoup d’aventuriers dans ce domaine qui martyrise la population de fois sans que l’état ne soit informé. Ils salissent l’honneur ou l’autorité du pouvoir public.
Depuis que vous êtes à l’assemblée Nationale quels sont les moments qui vous ont marqué ?
A la chambre législative il ya des grands moments, je me rappelle quand j’entrais au parlement j’avais vu les députés se battre lorsqu’on installait le bureau. Pour les uns, le règlement n’était pas respecté et pour les autres le règlement était respecté. Ce qui m’intéresse au parlement c’est le débat. Ces Sont là de grand moment qui m’ont toujours marqué.
Lorsqu’on votait la loi sur le fonctionnement de la CENI, c’était également un moment important. Ce moment avait départagé l’opposition et la majorité. Je me rappelle encore lorsque nous nous retrouvions très souvent dans de réunions sur le budget, ce sont des moments très intéressant. Il faut dire que le parlement est un haut lieu de débat nous pensons que les efforts doivent davantage être fournis par notre bureau afin de mettre réellement la démocratie au sein de nos différents débats.
Selon vous qui est à la base de la crise au Nord- Kivu ?
La crise au Nord- Kivu a plusieurs ramifications, à mon niveau je pense que le Rwanda a des visés expansionnistes. Il veut étendre sa souveraineté jusque dans la partie du Nord- Kivu, la partie Est. C’est le premier grand problème que nous avons au Nord- Kivu. Tant que le Rwanda continuera à avoir cette ambition alors que notre pouvoir n’est pas fort d’assoir son autorité dans cette partie là, l’Est posera toujours des problèmes.
La faiblesse ou la fragilité de notre pouvoir est également l’une de grande cause par rapport à la crise de l’Est. Si nous avons un pouvoir fort, ce qui se passe à l’Est ce sont de petits problèmes qui peuvent être facilement résolus même avec notre armée parce que si on avait une armée forte ; ces petits groupes qui commencent au niveau de l’Est et qu’on laisse évoluer à un certain moment, devaient être éradiqués. On demande à nos militaires de rentrer en laissant la place à ces rebelles. Une complexité de problème de l’Est et cela est résumé dans l’absence de l’autorité de l’Etat dans notre pays. Si vraiment l’Etat est bien construit nous pensons que l’Est pourrait facilement être pacifié avec moins des problèmes. C’est cette absence qui est à la base de tout ce que nous traversons. Le Rwanda peut facilement sortir de son pays et entrer dans notre pays sans aucun problème. Les ougandais peuvent faire la même chose sans aucun contrôle, mais avec beaucoup de complexités et de trahisons. Si vraiment l’autorité publique est rétablie ça permettra a ce que l’Est soit pacifique.
Vous avez été avec les opérateurs économiques de votre circonscription électorale, quelle est leur contribution a la résolution de la crise dans votre province ?
Les enfants de l’Est n’ont jamais cessé de demander la paix à toute personne qui demande leur voix, il en est de même des opérateurs économiques. On a toujours dit que ce sont eux qui financent la rébellion mais c’est une fausse thèse. Si un individu le fait il ne faut pas généraliser. Il ya beaucoup de grands commerçants qui ont quitté ce milieux, ils évoluent dans d’autres provinces parce que il ya une forte insécurité. Nous avons beaucoup de commerçants tués dans cette crise là, nombreux évoluent actuellement à Hong Kong, en Ouganda et dans des pays voisins tout simplement parce que la partie est fortement insécurisée. Les opérateurs économiques ne peuvent agir qu’à travers leur bonne volonté, en acceptant de participer dans cette action avec le pouvoir public. Mais quel est le service que le pouvoir public a demandé et qu’ils ont refusé ? On a déjà fait beaucoup de réunions, beaucoup de concertations et de colloques. De fois ils rencontrent même le chef de l’Etat mais nous pensons que tout réside dans la construction de l’état et nous savons qu’il ya un commandant suprême de l’armée qui a une mission de pouvoir garantir une intangibilité de frontière mais également assuré la paix par rapport à toute la population de la RDC particulièrement celle de l’Est qui n’a jamais cessé de demander la paix depuis que le chef de l’état avait demandé leurs voix en 2011. Jusqu’ à présent, les opérateurs économiques n’attendent que ça pour pouvoir émerger et faire leurs affaires.
Quel commentaire ou lecture faites vous par rapport à l’accord cadre de paix signé le 24 février dernier à Adis Abeba ?
Cet accord a été un ouf de soulagement pour une grande partie de députés même de la majeure partie de la population du nord Kivu. Nous n’avions jamais cessé de demander à ce qu’on puisse muter tous les ex- rebelles qui sont les actuels commandants dans la partie qu’ils ont conquis. Nous pensons que cette brigade ne va pas subir les ordres qui viennent très souvent demandant aux troupes de replier. Parce que les replies stratégiques ne seront plus observées comme ce qui se passait avec nos éléments FARDC. Ca, c’est un élément avantageux.
De deux, cette mission a quand même l’avantage de pouvoir être une mission décisive de la communauté international à moins que cette communauté internationale fasse le jeu double. Nous pensons que si cette unité parvenait a travailler avec les FARDC, elle peut facilement être un apanage par rapport à la crise de l’Est. Je me dis que ce n’est pas la solution définitive pour la crise de l’Est. La solution réside dans la construction ou le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du Territoire National. Tant que cette autorité ne sera pas rétablie ; ces gens partirons, il y aura la paix pendant une année et après leur départ les mêmes histoires reviendrons.
Vous êtes le plus jeune député de l’assemblée nationale, Avez-vous un conseil à donner aux jeunes de la RDC qui hésitent d’embrasser la politique ?
Les jeunes doivent savoir que nous avons un devoir vis à vis de l’histoire. Aujourd’hui, nous disons à nos ainés que vous avez déjà échoués mais nos enfants diront de même sur nous ? Chaque jeune partout où il se trouve doit se demander ce qu’il a fait de positif pour pouvoir changer le pays. Qu’est ce que nous pouvons hériter comme avantage ou espoir vis-à-vis de cette génération. Nous ne devons pas hériter de la corruption qui est devenue courante et coutume chez beaucoup d’hommes politiques. Nous ne devons pas hériter des influences politiques comme mode d’endurance ou comme mode de gestion des services publics et entreprise publique. Aujourd’hui c’est la raison du plus fort qui gagne. Aujourd’hui pour avoir un emploi il faut avoir des soutiens. Nous devons nous battre contre tous ces comportements nous devons nous battre en manifestant des bons comportements, en ne nous imixant pas avec tout ce qui est en train de tuer notre pays. Comme la corruption la concussion, le tribalisme à outrance, le trafic d’influences comme aussi le détournement devenu monnaie courante. Quand on devient autorité on ne doit pas d’abord se servir soit même avant de servir la population. Tout ceci doit d’abord cesser. Les jeunes doivent comprendre que ce pays nous appartient et que nous avons intérêt à utiliser toute les voix possibles pour pouvoir mettre en place un bon système qui sera à l’avantage de l’intérêt général c’est-à-dire celle de la population congolaise. Il ya des gent qui avaient fait des grandes choses à 12 ans. D’autres ont des inventions à l’âge de 15 ans. Aujourd’hui nous sommes députés au sein de l’assemblée, nous n’avons jamais cessé de nous battre pour démontrer à la classe politique que nous devons changer, c’est ça notre combat. Les jeunes doivent davantage s’intéresser à la politique et essayer de faire le bien dans chaque secteur ou ils se retrouvent. Parce que c’est l’ensemble du positif de ce que nous faisons dans plusieurs secteurs qui fera le changement dans notre pays. Nous ne pouvons pas tous nous retrouver en politique mais nous devons combattre le mal partout ou nous sommes ; à l’université on ne doit pas accepter de se faire corrompre ou proposer au professeur l’argent pour qu’il vous verse le point. Nous devons chercher à gagner par notre mérite, c’est par là que nous devons commencer. Quand on forme un jeune qui devient diplômer ou licencier par corruption quelle leçon donnera- t-il a ses enfants ? Et que dira-t-il aux autres jeunes ?
Comment expliquez- vous le théâtre de nos électeurs par rapport à la motion de censure du premier ministre Matata Ponyo ?
Il est constitutionnellement accepter que les députés par une motion de défiance initiée par le quart de députés puissent amener à une déchéance du gouvernement. Nous étions signataires de cette motion, malheureusement elle a accouché d’une souris. Cette attitude est venue de l’absurdité du règlement intérieure qui n’est pas claire. Ce règlement a déjà été amandé, mais l’on ne comprend pas pourquoi au sein de l’Assemblée Nationale on ne peut pas arriver à mettre cela à l’ordre du jour. Pour que tous ces point d’absurdité à travers lesquels la majorité a profité pour pouvoir créer un flou. Nous déplorons ce comportement. Nous pensons que le règlement d’ordre intérieur doit davantage être reformé pour permettre a ce que cette démarche qui na pas permis a ce que le débat soit organisé et que cette absurdité cesse à travers un texte qui est claire concis et qui ne doit pas prêter à des interprétations particulières ou partisanes .
Un dernier mot ou un message à la population ?
A la population de mon pays, je l’appelle à une conscientisation. Lorsque vous payez l’impôt, vous devez savoir que celui à qui vous le payez a le droit de faire la même chose pour votre social. Vous devez savoir que quand vous payer une taxe, elle paye une contre partie. Nous ne devons jamais accepter que lorsque vous payer une taxe qu’on vienne vous construire un pont que vous puissiez penser que c’est un cadeau qui vous tombe du ciel. C’est votre argent qui sert au pouvoir public de pouvoir le faire et lorsque ce n’ai pas fait, vous devez a tout pris exiger à ces personnes de pouvoir exécuter leur mission. J’en appelle à une collaboration parfaite entre la population et les députés.
Propos recueillis par Beatrice LUMBU