Protais LUMBU 6 (2ème partie ) : MON MANDAT AU STOP DE L’USOR

Protais LUMBU 6 (2ème partie ) : MON MANDAT AU STOP DE L’USOR

7 Jan, 2017

D. LE 17/02/1993 :L’EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE DE QUATRE PROPOSITIONS DE MGR MONSENGWO ET DU DOCUMENT LOSEKE POUR RESOUDRE LA CRISE.

Présidence : André BOBOLIKO

Lieu      : Palais du Peuple

Heure   : 17 h

  1. Les quatre propositions du Monseigneur

BOBOLIKO : On peut siéger et il nous a été dit qu’il y a quatre propositions. MWAMBA : En ce qui concerne la coupure de 5 millions, le 20 serait la dernière date.

BADIBANGI : Il rappelle au bureau que dans la déclaration du 15 février, le point 5 déclare le soutien de la démonétisation.

Dans le rapport de Gbadolite, il y a 2 alternatives. Piège au Hcr ? Piège à l’Union Sacrée ?

Il y a eu Conférence Nationale : Monseigneur propose les plates-formes comme pour remplacer le Hcr.

L’Union Sacrée est affaiblie.

On a l’impression que l’Occident a compris mais Mgr le Président qui connaît le cadre institutionnel dans lequel il insiste.

On sanctionne celui qui a commis la faute.

Le Prélat doit nous guider vers les solutions de changement dont la révocation de Mobutu.

Pour le gouvernement, pourquoi aller à Gbado sans présenter le gouvernement au Hcr ?

Monseigneur veut régler nos problèmes politiques par le morale.

Pour la coupure de 5 millions, il n’y a que le gouvernement qui doit résoudre ce problème ; un blanc gère dans la forêt de l’Equateur ces billets !

Que Mobutu fasse son schéma et nous Union Sacrée on doit faire le nôtre (celui de Cns).

D’après ce qu’on raconte, il y a parmi nous des gens qui vont prendre l’argent et cela n’est pas bon.

LOSEKE : Recherche des solutions écrites.

On a rappelé des éléments à partir de 22 novembre.

BOBOLIKO : Il veut que Kamanda, Mwando et Mbemba parlent les premiers et  Loseke à la fin.

KAMANDA : Jusqu’à présent, l’Union Sacrée n’a pas travaillé dans le vide.

Toute a été fait selon une stratégie préétablie.

Dans les archives du bureau qu’on sorte le document pour voir s’il y a cohérence.

On pense à la stratégie de conclave.

TROIS QUESTIONS :

  1. Est-ce que la lutte pour le changement qui a été le cheval de bataille est

terminée parce que le gouvernement est en difficulté ?

  1. Est-ce que la stratégie qui nous a permis d’avoir les trois institutions et le

nouveau projet est disqualifié par quoi et comment ?

  1. Est-ce qu’il n’y a que les quatre solutions proposées par Mgr et pas d’autres ?

LES REPONSES nous permettraient d’examiner  objectivement.

Si nous sortons de ce schéma, nous risquons de ne pas trouver de réponses à une situation réelle.

On doit faire preuve d’imagination.

MBEMBA : Il faut une certaine cohérence de la lutte. Il y a cet après-midi cette  cohérence.

On a dit qu’il n’était pas question de s’impliquer dans le schéma. On doit continuer la lutte : on doit garder l’appareil de l’Etat.

Est-ce que le conclave qui s’est tenu avant la Cns avait imaginé ses stratégies à la situation du moment ? (texte juridique).

Le 1er Ministre est reproché d’avoir dit qu’il allait sauvegarder les acquis de la Cns.

Il y a distraction au niveau de l’Union Sacrée, car au lieu de se battre sur la continuité du gouvernement issu de la Cns, on a demandé au Premier Ministre de réaménager…

On a entraîné le gouvernement qui était légal et légitime.

L’Union Sacrée aura tendu des pièges au 1er Ministre. Il faut rester dans le schéma de la Cns.

Sur les quatre propositions de ce matin, on parlerait de deux.

Mobutu accepte ou il refuse et il part.

Les deux autres sont des pièges tendus au 1er Ministre.

Il faut la procédure de destitution si Mobutu refuse de s’impliquer.

KAMANDA : Le conclave, c’est pendant la Cns.

Le texte présenté vient de l’Union Sacrée.

MWANDO : Notre souci est de garder l’appareil de l’Etat.

Parmi les quatre solutions, il ne serait pas nuisible que nous inscrivons dans la logique de la Cns et ses actes qu’on dise qu’en cas ou tous les deux font preuve et accepter de cohabiter.

Le 1er Ministre nous avait dit lui-même qu’au stade qu’on était, on devait cohabiter. Qu’on continue malignement la procédure de destitution.

Pour ceux qui sont au gouvernement. L’union sacrée a cherché les contacts à telle enseigne que quand même on nous a dit tous les quinze jours, on a dit que chaque fois qu’on trouverait cela nécessaire.

Le 1er Ministre a fait l’ouverture et Mobutu voyant que le 1er Ministre prenait le devant, il a créé une mauvaise ambiance.

Au stade où nous sommes, on devait réaffirmer que les deux fassent un effort de cohabitation et que le gouvernement nous soit présenté pour que nous voyons comment le Hcr allait se comporter.

Mgr veut amener les gens du Mpr à une solution commune comme ils ne sont pas au Hcr.

Si nous contrôlons la situation à l’extérieur, nous devrions aussi faire un inventaire au Hcr.

Nous sommes coincés dans la mesure où avant même que le schéma se soit en vogue, qu’on dise nous nous retirons. Ça serait un geste irresponsable. Nous retirant du Hcr, les autres auraient l’occasion de commettre tous les actes.

La logique serait qu’on aille à  l’élection d’un autre 1er ministre.

Cet élu ferait un gouvernement sans nous et le schéma Mobutu évoluerait très vite et on croit dans un schéma où nous serons enfermés.

Notre logique est de garder l’appareil de l’Etat.

Nous avons un sentiment de révolte et la ruse pour nous se trouve à la solution n° 4.Prouver que Mobutu ne veut pas s’impliquer et l’amener à la destitution.

Les décisions seront prises par le Hcr et Mgr voulait juste avoir aussi le Mpr et l’amener à s’impliquer.

MWAMBA : Les gens du Mpr ne viennent pas parce qu’ils croient qu’il y aurait une initiation de la destitution.

LOSEKE : La politique de la chaise vide n’est pas bonne. Il faut qu’on utilise la ruse.

KAMANDA : Nos schémas sont clairs. Nous sommes prêts à toute information. Il faut manœuvrer. Je suis prêt à adhérer aux solutions de Loseke. On ne peut avoir Mobutu qu’à l’usure.

Voyons quelle stratégie mener pour coincer les autres.

MATANDA : En parlant de la ruse, on voit que dans nos propres rangs il y a un lézardage.

Mgr revient de Gbado avec une liste mais il ne la présente pas et ça donne l’impression que Tshisekedi n’a toujours pas réaménagé son gouvernement.

Il faut éviter qu’on arrive à une résultante qu’on dirait être un consensus.

BADIBANGI : Aller demain nous battre, ça serait souscrire que sur les 4 points inscrits à l’ordre du jour …

BOBOLIKO : Nous n’avons pas tous les paramètres et de ce fait comment appliquer la ruse ?

MATANDA : Faisons le document à amener et on se retire.

KUMBU : Le niveau que nous avons atteint nous oblige à être au front. Il faut contrôler nos membres pour rejeter ce que les autres voudraient nous imposer.

Il n’y aura pas une décision au niveau de l’informelle. Si cela arrivait, nous exigeons nos 42 %.

S’agissant d’une institution, on ne ferait pas la politique de la chaise vide.

MALUMBA : Jusqu’ici, je n’ai pas encore compris le pourquoi du départ.

Que les partisans s’expliquent.

BOBOLIKO : L’Union Sacrée a un gouvernement qui dirige le pays. On est présent et on y reste jusqu’à la fin.

BADIBANGI : Qu’il y ait une délégation qui déposera le texte. Il ne faut pas qu’on y aille comme si on va légitimer ce qui va se faire.

NOLE   : S’il y aura le problème d’influence, vous dites que l’Union Sacrée exigera ses 42 %, mais cela n’est pas la majorité.

KAMANDA : Après avoir entendu les propos de Mgr, chaque parti, chaque plate-forme devait se retirer et amener la position à défendre.

Que perdrons-nous d’entendre la position des autres ?

Pourquoi dire qu’il y a piège ?

BOBOLIKO : Mgr a demandé à la Cns d’être dans une position spéciale, celle de médiateur. Il ne viendra pas avec la position de l’Union Sacrée.

MWANDO : Dans le cadre de nos inquiétudes, ce que Mgr fait, nous l’avons voté en séance plénière.

LOSEKE : L’acte de la transition prévoit que le Hcr peut faire une mission dehors comme dedans.

De 4 propositions données.

La 4ème cohabitation – Mobutu a réfusé.

Le 2ème dos à dos – Nous avons entamé la procédure d’accusation.

La 1ère Renvoyer Mobutu.

Renvoyer celui qui semble être obstacle de la solution.

Mgr est un humain, il peut être dépassé par les événements.

L’Union Sacrée n’a pas à soutenir, sinon se discréditer.

Il y a une forte campagne à l’extérieur.

Aujourd’hui, Mr Mobutu nous demande de changer de 1er Ministre. Alors que nous disions que le Parlement était une chambre d’enregistrement, on nous a demandé de concéder à Mobutu deux ans et voilà qu’il ne s’est pas impliqué.

Parmi les décisions du conclave, on a dit qu’il fallait contrôler l’appareil de l’Etat avant les élections.

Aujourd’hui c’est Tshisekedi, demain un autre, ainsi de suite.

Il faut prendre une position historique. Se retirer de la concertation.

Envoyer la position qui serait comme si Mr Mobutu doit s’effacer.

Il a toujours travaillé avec les gens et il est toujours propre. Les autres qui sont mauvais.

MATANDA : La déclaration faite par Mgr, nous donne la mesure de la gestion de la crise actuelle par lui et les autres.

Un principe disant que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Il faut résoudre le problème au niveau de cause !

Et les causes, il s’agit de non implication ! de partage non équitable !

Il n’a pas dit quelles étaient les parties prenantes.

Il nous plairait que le bureau obtienne de Mgr à quel niveau le partage n’était pas équitable.

Mobutu avait été consulté et ils avaient refusé eux-mêmes.

Il y a malveillance que Mgr épouse aussi ce point de vue !

-Manque de culture politique

-Conception même du pouvoir, le bien être du peuple n’est pas leur problème.

Mgr a conclu que sans cela Tshisekedi ne pourrait pas gouverner.

La  personnalisation c’est au niveau de Mobutu et les causes que Mgr a énoncé, il sait d’où ça vient.

En concluant que Tshisekedi ne pourrait pas gouverner, il soutient Mobutu.

Mobutu se contredit et Mgr ne soulève pas cela.

Mobutu dit faire confiance et continue à faire confiance.

Quand le Hcr donne sa réponse, Mobutu dit qu’il confirme son schéma.

Mgr en taisant l’élément important qu’il y avait haute trahison et qu’il fallait mettre en branle-bas la décision, Mgr dit avoir cela.

Une décision de Hcr s’impose et s’exécute.

Mgr ne joue pas franc jeu vis-à-vis de 1er Ministre et de l’Union Sacrée.

On ne doit pas légitimer le coup d’Etat de Mobutu.

Par une déclaration, l’Union Sacrée devra se retirer

BOBOLIKO :Il ne faut pas s’appesantir dans ce que Mgr a dit car il a fait le résumé sinon on aura tout le monde.

Mgr doit faire une synthèse qui doit satisfaire tout le monde dans sa mission de médiation.

MBENZA : Je veux faire l’avocat du diable.

Indépendamment des erreurs que nous reprochons à Mgr d’avoir freiné la procédure de destitution, on lui prêterait les intentions.

Il n’a fait que résumer.

Dans le schéma de la Cns qui ne s’implique pas ? C’est Mobutu et son groupe.

Le 1er Ministre a été largement ouvert.

  • conception de pouvoir comme but à atteindre et à n’importe quel prix. Ce n’est pas Tshisekedi, car lui a obéi.

Les autres solutions

  • Dialogue, on n’a pas été contre.
  • Harmonisation de textes qu’il attend promulguer. Donc dans le schéma de Mobutu : c’est lui et non la Cns.

L’Union Sacrée ne doit pas accepter cela, ça sera suivre le schéma de Mobutu.

  • Gouvernement équilibré : ce sont les autres qui refusent.
  • S’impliquer dans les textes : C’est Mobutu qui ne veut pas.

Ou c’est Mobutu qui s’implique ou on le débarque et non se mettre dans

son schéma.

Au sujet de la coupure, il y a eu deux problèmes suivants :

  • hausse de prix
  • nécessité de mesures d’encadrement.

Il faut demander la création d’une commission pour  inventorier.

Il y en a qui ont amassé des cartons, il ne faut pas qu’on pense, on refuse pour rien. Non, ou bien nous acceptons que le peuple continue à souffrir. On ne peut pas accepter de résoudre ce problème dans la précipitation.

Quand on parle de la solution à donner à la crise :

Mgr cite la solution  -juridique

-politique

-mais il y a aussi militaire.

Si la solution était politique comme Mgr le dit ; quel est l’effort fait par l’autre partie ?

Tout ce qu’on nous demande c’est de nous impliquer au schéma de Mobutu. Comme Mobutu a la solution militaire, la solution juridique serait la meilleure.

L’autre envoie les militaires pour nous appauvrir et nous tuer.

Mgr sait que le 1er Ministre a accepté mais Mobutu non.

La solution juridique est que le Hcr ait le courage de dire à Mobutu qu’il accepte le mandat et non le cadre alors qu’il s’en aille.

Autant partir de ce Hcr au lieu d’être complice des mouvanciers.

Ce n’est pas le départ de Tshisekedi qui va résoudre le problème, c’est Mobutu qui ne veut pas s’impliquer.

KUMBEL : Mobutu est dictateur et il s’appuie sur l’armée. On ne sait pas si on connaît ce qu’on représente.

Ceux qui avaient le doute sur Mr Mobutu sont édifiés. Il veut rester lui-même.

Sur les solutions préconisées :

1° Que les deux partent, ça c’est la position du médiateur

On voit que Mgr en a aussi marre de Mobutu.

2° Le Président accepte de s’effacer.

3° Solution : Que Tshisekedi parte alors qu’il est issu de la Cns.  Le seul tort

de Tshisekedi, c’est de respecter le texte. Ça serait une erreur pour sa plate-

forme de tourner à rond.

4° solution : Nous avons toujours soutenu cela.

5° Solution : Il y a maintenant difficulté de cohabitation entre Mobutu et le Peuple.

Nous devons nous retirer car le schéma initié par Mgr est très dangereux.

L’Union Sacrée doit par le Hcr mettre en marche la procédure de destitution. Par le Hcr, recommander le referendum pour que le peuple se prononce.

Exécution de ce qui est souhaité par le peuple.

NOLE : En tant qu’Union Sacrée, nous devons examiner les dispositions de l’acte pour voir si le 1er Ministre a violé quelque chose.

Un Etat démocratique ne peut se reposer que sur les règles de droit et celles-là ont été mises en place par la Cns.

Le but de l’Union Sacrée était l’obtention d’une Conférence Nationale Souveraine. Et maintenant l’Union Sacrée doit jouer le rôle de gendarme

Qui vide les textes de la Cns ?

  • C’est Mobutu
  • Si nous sommes avocats de la Cns, on doit aussi défendre ses acquis.
  • C’est celui qui viole les textes qui doit être écarté et Mgr gèle maintenant ce que le Hcr a décidé : procédure de destitution.

Nous devons soutenir le 1er Ministre et ne jamais remettre en cause le schéma de la Cns pour approuver la logique dictatoriale.

Le peuple attend que le Hcr destitue Mobutu, d’où pour nous c’est Mobutu qui doit partir.

BANDOBASU : On a dit que la solution est aussi militaire. Il est  intéressant que l’Union Sacrée commence à y réfléchir.

Après avoir été majoritaire à la Cns ? Nous pouvons aussi le devenir au Hcr.

LULU : Nous devons commencer par respecter nos propres règles (Cns).

Nous avons les institutions dont les règles ont été préétablies.

Nous sommes en train d’étudier les injonctions d’une institution.

On se réunit pour étudier ce qui a été examiné par la Cns.

Lors de discours général – Mobutu a été impliqué, on a demandé son départ et voilà qu’à ce jour nous sommes mis à genoux.

Mobutu donne les ordres et non des conseils à ceux qu’il a appelé des crapules.

Il ne faut pas perdre de temps. Il faut voir là où il a pêché et le condamner même s’il voulait nous faire partir.

MWAMBA : La matrice étant l’acte portant dispositions constitutionnelles on voit que le Président refuse cette matrice et veut imposer sa propre  volonté dont l’objectif est clair. Gérer le pays en Dictateur.

Dans sa synthèse, Mgr n’a rien fait de nouveau. Ainsi nous devons continuer à affirmer nos positions.

Mgr est parti avec une liste donc le 1er Ministre s’est exécuté.

Mgr aurait soumis au Hcr ce gouvernement pour  prendre à témoin l’opinion nationale et internationale que l’une des Institutions n’a pas voulu s’impliquer.

Qu’on soumette ce gouvernement au Hcr et les places vacantes.

Ne perdons pas de vue, qu’à ce jour, nous avons des faveurs à l’extérieur.

Nous ne pouvons pas faillir et nous devons dire non à toutes ces conclusions qui n’apportent rien de neuf.

Le Hcr doit publier le gouvernement.

Nous avons dit que si Mr Mobutu ne s’impliquait pas, on allait demander à notre peuple de le destituer.

Bukavu vit en vase clos. On s’est cotisé pour payer les militaires.

A Kisangani, on n’a plus peur et on est décidé de couper les routes s’il y a de nouveau pillage.

En ce qui concerne la coupure de 5 millions, ce n’est pas à nous de résoudre ce problème mais bien le gouvernement et il est actuellement répondu, qu’on le laisse agir lui-même.

KUMBU : Pose à Mgr la question : Qui a provoqué des désordres de non implication ?

 

  1. L’examen du document LOSEKE.

LOSEKE : Il donne lecture de document qu’il avait préparé sur la position de l’Union Sacrée Radicale concernant les solutions pour sortir de la crise.

MBEMBA : Le document est valable.

NOLE : Le  Hcr avait entamé la procédure de destitution. Si l’Union Sacrée plaide pour le maintien ne serait-elle pas en contradiction avec le peuple ?

BOBOLIKO : L’Union Sacrée a fait des concessions majeures.  On lutte depuis longtemps pour le départ de Mobutu et dans ce cas à cause de la Cns, on lui a donné deux ans.

KUMBEL : Il y a des acquis que nous devons défendre. On ne va pas reculer en ce qui concerne la procédure de destitution pour parler de la réconciliation.

BOBOLIKO : Le document de Loseke à ajouter aux notes de Stop à faire avant la plénière.

DIA      : La destitution de Mobutu doit être pris comme 5è point.

LUSANGA : Faisons tout pour que le Hcr arrive à prononcer ce mot là « La destitution de MOBUTU ».

BANDOBASU : On va présenter les 5 propositions. Nous devons initier une motion exigeant à notre bureau de présenter la 5è proposition.

LOSEKE : Si Mgr n’a pas mis la 5è proposition, mais réellement elle est là (la ruse) 4è proposition.

BANDOBASU : Mobutu peut utiliser la ruse parce qu’il est seul décideur et chez nous plusieurs.

BOBOLIKO : Nous parlons trop. Sans ruse on ne va pas s’en sortir.

MATANDA : Au moment où on a demandé à Tshisekedi de signer, les mêmes personnes qui l’ont conseillé à cela sont allées voir aussi Mobutu.

BOBOLIKO : Mobutu a toujours des solutions.

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E.LE 18/02/1993 : LA POSITION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’USOR

CONCERNANT LES SOLUTIONS POUR SORTIR DE LA CRISE.

Texte à présenter à Monseigneur MONSENGWO en sa  qualité de Modérateur devant les autres plates-formes politiques.

Présidence : André BOBOLIKO

Lieu      : Palais du Peuple

Heure   : 10h15.

 

LISTE DE PRESENCES.

 

Photocopie de la liste de présences

 


 

  1. MAYO MAMBEKE
  2. Prosper NDUME
  3. TAMBWE wa LOMAMI, PCD2
  4. KABAIDI Paul
  5. Christian BADIBANGI
  6. Jacques MATANDA, CNR
  7. Ferdinand NGOMA, DCF
  8. BONGI ILONGO, PDSC
  9. Prof. KATALA SOK MAYAZ, PPP

10.Dr. MUKEBA Crispin, SOCOZ

11.Jacquie 2 TANGU, A.D.E.L.

12.MPEKO NYOTA ALBAIN, PCOZ

13.MUKULU BUNDU Felix,  POP

14.TETEY FRATAK,  ABAZI

15.MBUMB Nathanael,  FCNZ

16.TSHIMANGA Maurice,  USZ

17.LOKA-ne-KONGO,  DCF

18.KAPAJIKA KUMBA,  ANADER, Conseiller de la République

19.UKOKO  UPIDHKIC,   PD

20.LULU NGOY MENA,   ANADER

21.KINWA MONDJESHI,   PDSCO.

22.LUMIANGU Victor,   FDR

23.Joseph KAKI KHANU,   PTZ

24.TABALA NABIDI Bernadin,  RND

25.KIBU Thierry,  SOLIDARITE

26.TSHIBWABWA M.M.,   PPP

27.NTUMBABO Clément,  Président UDPS/DPR

28.KASEREKA BWANA KAWA,  PLD

29.NGOY LUKANGU,   VEB

30.DJONI KAMBA,  POP

31.Dieudonné ILUNGA KAZADI, S/C Kinshasa/Etudiant UNIKIN

32.Delphin KAPAYA,  P.P. FLNC

33.Léopold BANDOBASU,   P.P.  FDR

34.UMBA di LUTETE,  UDI

35.Albert-Gilbert SAIDI wa BWISSA, MDS

36.MUKANDA-DIYHI(Dieudonné),FACZ

37.BAMPENDE LUKENAU,  CONAMAFET

38.BANZA MUTAMBAY,  P.P./MSD

39.KUNIAKAMBA MIMBOKO, PP/CPA

40.TSHISWAKA Sylvain,  PP/ANCD

41.WETU ADIAMBE,  PP/PDP

42.TSHIMANGA-Patrick,   AJEZ/FONUS

43.TALA-NGAI Fernand,   RLP/FONUS

44.Rév.P. NLANDU M. François Joseph,P.P./ADF.

  1. J.M. KITITWA, PDSC
  2. Baudouin KABISI, FCN
  3. Dr. NAMUMBA LENGHE, PIJM
  4. LUSANGA NGIELE, UDPS
  5. LUMBU MALOBA NDIBA, UDPS
  6. DIA ONKEN AMBEL, UDPS
  7. BOBOLIKO LOKONGA, PDSC
  8. KUMBU di LUTETE R.,   ANADER
  9. Raphaël MWAMBA NDUBA, PDSC
  10. Tharcisse LOSEKE NEMBALEMBA, (UDI).

 

TALANGAI : Présente un texte à commenter.

Père NLANDU : Pourquoi il y a une conférence nationale ? C’est parce  qu’il y a eu quelqu’un qui a dirigé mal le pays pendant 27 ans.

  1. Pourquoi effacer Tshisekedi, qu’a-t-il fait de mal ?

2.Que MOBUTU s’efface, il ne s’effacera pas de lui-même, c’est à nous à le faire. Il faut prévoir les stratégies à prendre, après son départ.

KUMBU : Qu’on met ensemble la position d’hier (Loseke) et celle de (Talangai). Pour nous c’est la cohabitation qui nous  intéresse.

Le temps des injonctions est terminé après la CNS.

Si Mobutu refuse la cohabitation, on entame la mise en route de sa destitution.

DIA      : Faire attention.  Mgr défend le texte de CNS. Nous devons défendre le texte qui régit la transition. Allez en dehors du texte, serait un piège pour nous.

Pour la 4è solution, Mgr qui s’est assigné à la médiation, on ne sait pas s’il a échoué. Qu’il ramène le cas à la plénière avec possibilité de négociation.

Il soumet ce problème aux débats des plates-formes nombreuses actuellement et celles-là n’ont pas les membres au Hcr.

Est-ce pour semer l’imbroglio ?

MATANDA : J’adhère à la cohabitation.

Qu’il soit remis à Mgr un texte sur nos réserves parce que Mgr est en train de bafouer les règles du Hcr. Mgr a bloqué la mise en branle de la destitution.

Ne faisons pas la part trop belle à Mgr qui nous conduit vers l’impasse. .. C’est donc une motion.

BOBOLIKO : J’évite qu’on ne suive deux lièvres à la fois. Alors on met un pour et un contre.

MILAMBO : La nouvelle démarche que Mgr  imprime à la Cns, voilà la genèse.

Le HCR n’a que deux documents :

  • Règlement d’ordre intérieur

Où sont les 4 propositions ?

QUELQU’UN : Le fait d’aller blesser Mgr pendant ce temps n’est pas soutenable.

Cherchons à gagner la confiance de Mgr., parce qu’il est de notre côté. On ne peut pas attaquer et Mgr et Mobutu.

BOBOLIKO : Nous sommes une plate-forme sérieuse.

QUELQU’UN : Pour le moment, attachons-nous au sujet du jour .

KITITWA : Je voudrais poser la question suivante.

Allons-nous séparer Mgr du Bureau ?

BOBOLIKO : Mgr agit dans sa situation de Médiateur. Il est un Président spécial… Est-ce une motion de méfiance ?

MATANDA : Il ne s’agit pas d’une motion de méfiance mais un texte de réserve.

KUMBU : Il faudrait présenter cela avec dignité pour ne pas blesser Mgr. Qu’on parle d’observations ou des préalables.

BAMPENDE : Il faut distinguer la réunion des plates-formes à celle du Hcr.

MATANDA : Nous présentons ces préalables et à la réunion des Plates-formes et au Hcr.

BOBOLIKO (vote).

Pour la motion  : 52

Contre la motion           :  3

Abstention                   :  8

NGOMA : Il faut la cohabitation et elle n’est pas impossible.

Ceux qui continuent à créer les obstacles doivent être poursuivis.

MILAMBO : Les propositions du Mgr sont les pièges. La 4è position est celle imposée par la loi.

Pour eux, leur solution est de faire démissionner Tshisekedi et pour quel motif ?

Au Hcr, on a décidé que Tshisekedi reste 1er Ministre. Si Mobutu ne veut pas, c’est lui qui doit démissionner.

Le Hcr ne doit pas se dédire, car il n’y aura pas de respect.

Que Mgr nous donne les garanties. Comment il va faire partir Mobutu.

BAMPENDE : Comment atteindre le changement en remettant en cause tous les acquis de  la Cns. ?

Le Hcr n’a pas encore remis en cause la procédure de déchéance.

En tant qu’Union, nous ne devons pas nous laisser faire par le  nombre des plates-formes issues du Mpr.

QUELQU’UN : On avait conclu au partage des pouvoirs entre l’ancien pouvoir et l’ancienne opposition. La solution est déjà trouvée et on ne doit pas nous imposer autre chose.

NTUMBABO : De quatre propositions évoquées, on a tût l’intérêt du peuple, c’est-à-dire la gestion et la transparence qui est le fait du gouvernement de Mr Tshisekedi.

Je propose le maintien du 1er Ministre pour être conforme avec le Hcr et pas suivre la loi du plus fort.

NAMUMBA : Mgr est parti avec un certain nombre d’éléments et il est rentré avec quatre propositions.

La 1ère ne pourra pas s’appliquer parce que Mobutu  a une armée.

On ne peut pas se remettre en cause …

Le Président cherche le départ du 1er Ministre.

Mobutu va de violation en violation. ?

Que le Président sache qu’il n’y a que lui. Il n’a qu’à partir seul et laisse le 1er Ministre du Peuple.

KINWA : Si Mobutu veut chasser le 1er, qu’il sache que l’opposition ne participera pas.

UKOKO : Si Mobutu ne veut pas s’impliquer dans l’acte, il nous  reste à faire deux choix :

  • Retour à la dictature
  • Recherche de la démocratie.

Nous reconfirmons le 1er Ministre.

Nous renforçons le dossier de destitution avec ajout d’élément « PILLAGE ».

BOBOLIKO : Le problème du gouvernement ne se pose pas, parce que notre gouvernement issu de la Cns est là.

MPEKO : Qu’on fasse appel au peuple.

QUELQU’UN : Les quatre points sont à rejeter car nous sommes pour Tshisekedi, choix entre Jésus et Barabas.

KALOUBI : La Gls rejette toutes les propositions.

Elle propose :

-la suppression de poste du Président de la République

-le remaniement du bureau du Hcr, car il est épuisé.

KIBU : Nous nous tenons au 4è constat.

QUELQU’UN : Il faudrait qu’on change des stratégies. Prenons les mesures.

BADIBANGI : La rencontre des plates-formes est un piège pour minimiser l’Union Sacrée. Que toute solution trouvée à ce niveau n’influence pas sur le HCR, telle est la réserve à prendre.

MAYO: Le problème de crise a trouvé sa réponse au Hcr. Que vient faire les propositions ? Celui qui respecte le principe de la non conflictualité reste.

KATALA : La présidence empêche les autres à fonctionner.

Le 1er Ministre élu par la Cns n’a pas encore travaillé.

Comme Mobutu est contre la cohabitation alors c’est lui qui démissionne !

NDUME : Il est illusoire qu’on croit qu’on peut faire cohabiter Mobutu et Tshisekedi et depuis 2 ans rien n’a marché.

Le HCR ou l’Union Sacrée doit prendre une position ferme : Demander le départ de Mobutu en le mettant en accusation.

QUELQU’UN : Il reproche au Bureau de donner la parole d’une manière sélective.

Il faut faire signe de protestation. Sur les quarante millions d’habitants comment un seul ne veut pas s’impliquer ?

Je ne vois pas ici, celui que Mgr a présenté comme remplaçant du 1er Ministre.

QUELQU’UN : Les quatre schémas sont irrévocables car venant de Mobutu. C’est celui qui ne veut pas s’impliquer qui doit partir

UMBA : Nous sommes en train de fragiliser les institutions que nous avons créées dont le Hcr. On ne peut pas dire que le problème doit être réglé par le HCR et si celui-ci a déjà répondu, il n’y a plus un autre élément.

KABAIDI : Demandons le départ de Mobutu ?

Aussi créer une présidence neutre et rotative.

BOBOLIKO : Comme vous touchez aux textes, nous sommes à la fin du débat et résumons-nous. Il y a deux points qui reviennent :

1.La cohabitation d’ailleurs prévue par les textes.

Celui qui ne s’implique pas, il part. D’ailleurs il y a déjà une procédure de mise en accusation.

  1. Qu’on engage la procédure pour l’acceptation du gouvernement.

S’agissant de la coupure de 5 millions, c’est un problème du gouvernement.

KUMBEL : L’Union Sacrée doit exiger la présentation du gouvernement aujourd’hui car il y a grogne.

 

* * * * * * * ***********

F.LE 18/02/93 LA PRESENTATION PAR LE BUREAU DE L’USOR DE SA POSITION DEVANT LE BUREAU DU HCR ET DES PLATESFORMES.

Présidence : Mgr MONSENGWO

Lieu      : Palais du Peuple

Heure : 13h45.

Position des Institutions Publiques :

  • Pour le départ du 1er Ministre parce que la cohabitation est impossible ;
  • Etre en faveur du billet de 5 millions : la cour constitutionnelle devra casser la mesure de démonétisation du 1er Ministre parce que non délibérée en Conseil des Ministres.

 

LE MOT DE FRONT UNI DE L’OPPOSITION (FUO)

  • (par Me KAKEZ) -démission de Mobutu
  • (par le Dr SONDJI)-procédure de destitution

 

LE MOT DE C18 ACQUIS AU CHANGEMENT

  • Tshisekedi s’est déjà impliqué.

 

LE MOT D’AFICI

  • Pour la cohabitation forcée
  • formation du gouvernement par Tshisekedi.
  • Le gouvernement doit résoudre le problème de la coupure de 5 millions.

 

LE MOT DU COLLECTIF PROGRESSISTE

1ère hypothèse : rejet

Avantages : — transition non conflictuelle

–probabilité d’émergence d’une classe    politique.

Désavantage : sabotage du processus démocratique.

pour les 2 cas présence prédominante : -armée ; – mobilisation.

2ème hypothèse : rejet

Avantages : –transition non conflictuelle

Tshisekedi semble plus disposé à  s’impliquer.

Inconvénient : exclusion de la famille politique du Président ;

-on empêcherait le gouvernement à fonctionner ; – pillages…

3ème hypothèse :

Avantage : Mobutu serait moins réticent à s’impliquer.

Inconvénient : exclusion de la famille politique du 1er Ministre.

Ainsi, manque de neutralité.

Le silence observé est trompeur.

4ème hypothèse :

Avantages. Certitude d’une transition non conflictuelle.

Option : Assurance de la neutralité politique de la transition ;

Respect du cadre politique institutionnel

Mise à l’œuvre du système de poids et de contrepoids garantissant la démocratie.

Voies et moyens : questions de partage des pouvoirs et comportements.

 

LE MOT DE CARTEL

  • demande à la famille du 1er ministre Tshisekedi d’aider à débloquer la situation en retirant la candidature ;
  • révision de l’acte.

 

LE MOT D’UFC

  • option neutralisation de deux : cohabitation
  • il suggère au 1er ministre un repli stratégique comme manœuvre à sauvegarder les acquis de la Cns.

Mgr Monsengwo, dit que le 1er ministre était d’accord, qu’une fois donnée l’accord du Chef de l’Etat, que les ministres passent l’épreuve du feu. Cela ne pêche en rien à la procédure.

 

LE MOT DES FORCES CENTRISTES

  • Mobutu n’a jamais respecté la Cns
  • Opte pour la cohabitation.

 

LE MOT DES INSTITUTIONS PUBLIQUES

  • propositions du Hcr
  • cas de la monnaie

Pour l’écartement du 1er ministre

Pour que la CSJ examine le cas du décret du 1er ministre

12 contre le 1er

8 pour le 1er

3 abstentions.

 

LE MOT DES INDEPENDANTS (par Kihuyu)

Qu’une motion soit adressée au Président et au 1er Ministre pour qu’ils se rencontrent.

 

LE MOT DE LA SOCIETE CIVILE

  • cohabitation conformément aux textes de la Cns
  • propose commission pour harmonisation des textes
  • déclare que le texte lu à la TV ne concerne que ses auteurs qui ont mis faussement les noms des autres.

 

LE MOT DE L’UNION SACREE RADICALE (15h10’).

Monseigneur le Président,

La grave crise politique que traverse notre pays pour le moment découle de la rencontre du 22 novembre 1992 à Gbadolite ayant réuni le Président de la  Conférence Nationale Souveraine, le Président de la République et le Premier Ministre.

Les éléments d’information en notre  possession découlant de cette tripartite nous renseignent que chacun de participants à celle-ci a pris des engagements fermes pour faire quelque chose. Il est important de souligner que ces engagements étaient tous des « engagements liés ». En d’autres termes, c’est l’exécution harmonieuse des engagements par les différentes parties qui allait permettre d’aboutir à un meilleur résultat. Par ailleurs, cela  évitait à chacune des parties de tomber dans le piège tendu par l’autre

Revenant à ces engagements, nous découvrons, d’après les révélations faites par Monseigneur le Président à la plénière du Haut Conseil de la République.

Monseigneur le Président,

L’erreur que nous risquons tous de commettre est d’isoler le problème du gouvernement du contexte général qui repose essentiellement sur le respect des Actes et décisions de la Conférence Nationale Souveraine.

En d’autres termes, le sort de notre pays repose sur l’implication de tous dans le processus démocratique.

L’Union Sacrée Radicale tient à souligner avec force que la seule source de légalité et de légitimité pendant la transition est « l’Acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de transition ».

Toute solution en dehors de ce cadre juridique risque  d’avoir la voie à des crises répétées.

Il est temps que nous puissions faire le bilan de ce qui a été fait de part et d’autre.

  1. Côté Premier Ministre.

Après s’être opposé aux injonctions d’une autre institution de la transition qu’est la Présidence de la République, il s’est plié à la décision du Haut Conseil de la République et il a réaménagé son gouvernement selon la décision n° 01 du Haut Conseil de  la République en respectant l’Acte portant fixation des structures administratives du Gouvernement ainsi que tous les critères imposés.

L’Union Sacrée a toujours refusé de ramener la crise actuelle à un conflit entre le Président Mobutu et elle-même.

Selon l’Union Sacrée, le pays a plutôt besoin de toutes ses ressources, de tous les hommes et femmes, où qu’ils se trouvent, qui peuvent le sortir de cette crise multiforme remontant à près de trois décennies.

Par ailleurs, l’Union Sacrée Radicale ne peut en aucune façon remettre en cause le Premier Ministre Etienne Tshisekedi, élu par la Cns pour toute la durée de la transition dans la mesure où cette élection s’est faite conformément à l’Acte précité de la transition.

  1. Côté Président de la République.

Il n’y a pas eu d’implication dans le processus de la Conférence Nationale Souveraine. Au contraire, nous déplorons des violations répétées des textes juridiques de la Transition.

Le Président a donné des réponses  évasives.

Du point de vue juridique. La Cour Suprême de Justice a reconnu l’Acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de transition comme étant le seul texte régissant la période de transition. Il est impérieux que tout le monde s’y implique d’abord avant de recourir éventuellement à sa révision tel que prévu à son article 110.

Monsieur le Président,

Nous en arrivons aux différentes solutions que vous avez proposées à titre de réflexion, aux différentes plates-formes politiques dans le but de sortir la nation de la crise politique actuelle.

Pour la clarté de l’exposé, nous allons les analyser l’une après l’autre.

1° A la question de savoir si le Président Mobutu et le Premier Ministre Tshisekedi acceptent de s’effacer ;

L’Union Sacrée Radicale est une plate-forme constituée des Partis Politiques et Associations civiles acquis au changement. Elle s’est toujours battue pour obtenir une Conférence Nationale véritablement Souveraine en vue de chasser la DICTATURE.

Cependant, au cours des travaux de la Conférence Nationale Souveraine, l’Union Sacrée Radicale a fait une concession de taille au Président Mobutu en acceptant de le maintenir au pouvoir encore pour DEUX ANS par la signature du COMPROMIS POLITIQUE GLOBAL.

L’esprit et la lettre de ce compromis ont été entièrement intégrés dans l’acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de transition qui stipule, en son article 113 : « Le Président de la République actuellement en fonction demeure Président de la République jusqu’à la fin de la période de Transition ».

En conséquence, l’Union Sacrée Radicale rejette la première solution proposée car juridiquement et l’un et l’autre ont été élus pour la durée de la transition.

2° A la question de savoir si le Président Mobutu seul accepte de s’effacer ;

L’Union Sacrée Radicale maintient son argumentation développée ci-dessus.

Cependant, l’Union Sacrée Radicale constate que malgré la concession de taille qui lui a été faite dans le compromis politique global, le Président Mobutu persiste dans la provocation du peuple et des institutions en exigeant la démission du Premier Ministre élu par la Conférence Nationale Souveraine. Cette obstination amènera l’Union Sacrée Radicale à réclamer sa destitution dont la procédure a, du reste, déjà été entamée par le Haut Conseil de la République.

3° A la question de savoir si le Premier Ministre Etienne Tshisekedi wa Mulumba seul accepte de s’effacer ;

Il est tout à fait impossible.

L’Union Sacrée Radicale ne pourra s’investir dans aucune action visant à écarter arbitrairement du Pouvoir le Premier Ministre élu de la Conférence Nationale Souveraine.

4° A la question de savoir si le Président Mobutu et le Premier Ministre Tshisekedi feraient preuve de patriotisme et accepteraient de cohabiter pour l’intérêt supérieur de la Nation.

Pour l’Union Sacrée Radicale, c’est la solution à retenir pour les raisons suivantes :

  1. C’est la solution conforme à l’Acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de la Transition.
  2. Le règlement de la crise multiforme actuelle ne réside pas dans la politique d’exclusion, mais dans le dialogue et la réconciliation nationale sincère.

Rappelons que la CNS avait prévu une cérémonie de réconciliation à la clôture de ses travaux, mais elle n’a pas eu lieu à cause du refus de Mr. Mobutu d’y participer.

  1. L’absence des raisons objectives clairement démontrées qui

justifieraient l’exclusion du 1er Ministre Tshisekedi.

Il y aurait violation des principes démocratiques que tous nous défendons.

  1. La nécessité d’une paix civile durable pour ce pays en vue de sa

reconstruction.  En effet, il n’est pas du tout garanti que l’exclusion du Premier Ministre actuel de la scène politique va ramener la paix civile. A

contraire, cela risque, d’exacerber la crise.

  1. Etant donné que le 1er Ministre Tshisekedi s’est impliqué dans le processus prévu par l’Acte de Transition par contre l’Union Sacrée attend l’implication  de Mr Mobutu, faute de quoi, elle demanderait au Hcr de libérer la  procédure de destitution de Président Mobutu déjà amorcée par sa mise  en accusation devant la Cour Suprême de Justice.

Par ailleurs, l’Union Sacrée exige la présentation toutes affaires cessantes au Hcr, du gouvernement Tshisekedi réaménagé, conformément à la décision du Hcr n° 1 du 26/12/1992.

Quant à la coupure de 5 millions de zaïres, l’Union Sacrée soutient la décision de sa démonétisation par le gouvernement de transition.

POUR L’UNION SACREE RADICALE,

Sé/André BOBOLIKO LOKONGA

Président en exercice a.i.

 

LE MOT DU MPR :15h30 (par Idambito).

-Les plates formes avaient déjà demandé la nomination d’un autre formateur.

-Cohabitation impossible déjà à 3 reprises

-4ème tentative est inopportune et préjudiciable.

Démission Mobutu : Plusieurs tentatives de destituer Mobutu n’ont pas abouti ; Le pillage était une tentative de coup d’Etat qui a échoué.

La seule solution possible est que Mr Tshisekedi se rende compte de sa vision pendant la transition. Qu’il attende les élections.

Etant de nature querelleur, son comportement ne saurait …(Mgr lui demande de retirer cette parole, ce que Idambito accepte avant de continuer en ces termes :

S’agissant du billet de 5 millions … La mouvance présidentielle regrette le mutisme gardé par le HCR… Tshisekedi n’a pas le pouvoir de démonétiser, ça c’est une faute.

Le processus démocratique ne serait limité par la seule personne de Mr Tshisekedi.

La mouvance présidentielle réclame un autre formateur et à privilégier le schéma d’harmonisation de textes pour le grand bien de notre peuple.

 

LE MOT DE BAVUELA

Il fait remarquer qu’il y a plusieurs institutions publiques.

-politiques – apolitiques.

La décision du départ de Mr  Tshisekedi n’engage pas la partie administration.

 

LE MOT DE L’UNION SACREE LIBERALE ET DEMOCRATIQUE

**Nous ne sommes ni dans la mouvance ni dans l’opposition radicale.

Si Etienne est de nouveau nommé.

-Il faut la clarté de langage et le respect de plates-formes et personnalités.

-Cohabiter est impossible, d’où se faire violence et élire un autre fils du pays capable ;

Avantages : -acquis de Hcr épargné. Epargner Tshisekedi.

En effet,Tshisekedi serait épargné de tomber dans le cas LUMUMBA.

Inconvénient : Méconnaissance du Cns.

-Invite le Président à s’impliquer

-Problème de monnaie, que le Hcr crée une commission.

 

MONSEIGNEUR MONSENGWO

Coupure de billet de 5 millions – les intérêts du peuple doivent faire l’objet de beaucoup d’attention.

Pour le HCR 3 angles :

-Problème de l’exécutif sur la base des expertises de ceux qui les assistent.

-Problème urgent : il fallait toutes affaires cessantes, former le gouvernement qui va résoudre différents problèmes.

-Question politisée à outrance et devient symbole de lutte entre deux personnes.

Donc le Hcr doit dire quelque chose ; c’est dans le cadre de l’interpellation du gouvernement.

Le Hcr tient compte du fonctionnement harmonieux des institutions de la transition.

****************************************

G. LE 22/02/1992 : EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’USOR DE LA SITUATION NOUVELLE.

Présidence : André BOBOLIKO

Lieu      : Palais du Peuple

Heure : 11h à 14h

ORDRE DU JOUR : Résumé de ce qu’on a fait samedi

Litiges (cas examinés par Me Kamanda).

BOBOLIKO : Informations à nous donner par les gens qui ne sont pas de bureau,  s’ils ont quelque chose à nous dire.

Dr. NAMUMBA : Qu’on demande à Mgr une clarification. Même si les gens partent là pour ne pas prendre une décision, mais que leur nombre puisse jouer en fonction de l’importance du groupe.

NGOY : L’Union Sacrée dans sa forme originale a évolué.

Il y a –des forces novatrices – forces nouvelles – cartel de radicaux

-dynamique – centristes.

Il faut tenir compte de ces constituants, chaque fois que vous convoquez une réunion.

BOBOLIKO : Lui n’a pas cité dynamique.

NGOY : La dynamique fait partie de ces autres groupes.

BOJI : Pour la non-participation. Au Hcr, il y a assez des capacités.

Faire appel à toutes ces plates-formes de conférences  à qui il faut ajouter les non-conférenciers, c’est fragiliser le Hcr.

L’Union Sacrée doit s’opposer à cela.

QUELQU’UN : J’ai l’impression que le problème posé par Mr Ngoy, n’a pas retenu votre attention

Il faut qu’on essaye d’arranger ce problème dans la maison.

En dehors de l’UDPS et PDSC qui font la rotation à la présidence, on ne connaît pas.

BOBOLIKO : S’il faut constituer un bureau, c’est de la compétence de l’assemblée générale. Pour Fonus, le problème ne se pose pas, il en est autant

des avant-gardistes, forces politiques nouvelles et dynamiques qui sont bel et bien au bureau.

MALUMBA : Le bureau a été formé au moment où les tendances n’étaient pas encore formées. Il y a eu le travail de Kititwa pour la réforme, mais il n’était pas encore adopté.

KUMBU : Le Stop avait été chargé de contacter ces tendances.

MBENZA : Il faut que nous nous entendions. Si nous devons faire des ouvertures pareilles, les tendances vont se multiplier.

Il y a de désordres à l’Union Sacrée… Il y a de positions prises à l’extérieur qui font croire qu’on est venu combattre les grands partis de l’Union Sacrée.

Il faut  de la discipline. Certains veulent reconquérir les positions des autres et les présentent mal.

Trop de tendances, ça va vous déstabiliser. Il faut qu’on mette de l’ordre et qu’on exclue les indisciplinés.

BOBOLIKO : Apparemment le problème semble être simple, pourtant réellement il n’en est pas le cas… Ce sont les partis qui adhèrent et non les tendances.

BOJI : Le GPR (Groupe des Partis Radicaux) existe avant l’Union Sacrée existe avant l’Union Sacrée. Chaque parti a signé parce qu’on nous a dit que ce n’était pas le groupe qui signe. Maintenant on autorise aux autres de créer les tendances.

Au GPR, nous étions à 14 et maintenant nous sommes à 32.

On nous a même demandé de désigner un membre au Stop et voilà on a donné les noms

KAMANDA : Je suis Président des Nationalistes. Je les représente seul. Si on doit faire autrement maintenant, il faut qu’on nous le dise.

BOBOLIKO : Mis à part le cas de GPR, pour tous les autres, le problème ne se pose pas parce que les membres influents sont représentés.

KITITWA : On accuse les hommes mais pas encore l’Union Sacrée comme empêchant la poursuite d’un idéal.

Chez nous au Pdsc, si on nous demande de prendre les armes, comme cela n’est pas inscrit dans notre programme, nous nous retirerons pour aller délibérer à la base. Le problème des individus ne doit pas nous retarder.

BOBOLIKO : Je propose que le Gpr laisse un membre à eux pour assister et qu’on inscrive le problème de représentation de tendances pour les prochaines réunions. Il assistera comme observateur.

Ceux qui vont nous quitter parce que n’étant pas de bureau, s’ils ont d’autres déclarations qu’ils les disent.

KITITWA : Le problème de cotisation.

BOBOLIKO : De 44 partis, il n’y a que neuf qui ont cotisé.

Alors qui reste pour le Gpr ?

NGOY : Moi, je représente les avants-gardistes alors que Boji représente le GPR. Puisque vous êtes 5 au Pdsc, pourquoi les autres ne peuvent pas être nombreux.

MBENZA : Il ne faut pas qu’on revienne là-dessus. Il a été décidé ainsi à la création de l’Union Sacrée.

LUMBI : Je suis d’accord que l’Udps, l’Uferi, le Pdsc, ont créé l’Union Sacrée, mais cela doit changer parce que nous sommes pour la démocratie.

BOBOLIKO : En attendant, Ngoy s’en va.

Les gens devaient donner aussi les effectifs et les suppléants pour

éviter le défilé… Vous Bandobasu, qu’est-ce que vous représentez ?

En attendant que Makanda soit là, vous y siégez.

BANDOBASU : Suite à ce que Mbenza a dit, il faudrait que le débat se passe au niveau de l’assemblée et non du bureau où on risque d’être juge et partie.

QUELQU’UN : Je réclamais qu’on prenne deux délégués par tendance pour siéger au bureau.

BOBOLIKO : Nous arrivons à nos trois points à l’ordre du jour.

1° Situation nouvelle

2° Litiges par Kamande

3° STOP résume ce qu’on s’était dit samedi.

KAMBU : Est-ce qu’on ne peut pas donner les informations ?

BOBOLIKO : Qu’on commence par le résumé par le Stop.

MALUMBA du Stop : Le bureau a examiné les points suivants.

Il a demandé au Président de l’Union Sacrée de prendre contact avec Monseigneur au sujet de Représentation.

Il considère que cette rencontre est la Reprise… qu’en aucune manière, il ne devait y avoir des négociations.

Si jamais Mobutu revenait sur les cas tranchés par le Hcr ; on lui dirait ceci : que pour le gouvernement, c’est le Premier Ministre qui contacte et non l’Union Sacrée.

En ce qui concerne la Révision des textes, cela relève aussi du Hcr. On peut faire les amendements selon la procédure.

En ce qui concerne la cohabitation, si Mobutu revenait, on ne discuterait pas car l’institution qui y a tranché devait revoir cela.

Sur l’harmonisation des textes, le bureau a demandé à Me Kamanda de faire le point sur ce qui a été fait avant.

Au sujet du lieu, le bureau a dit, tout autre coin, sauf GBADOLITE.

Au sujet de la composition de délégation, le bureau a voulu qu’il y ait une représentation forte.

En ce qui concerne le protocole, il serait souhaitable que le Protocole du Hcr domine celui de l’Etat.

BOBOLIKO : Pour la rencontre avec Mgr, on attend son retour.

TALANGAI : La forte représentation signifie quoi ?

BOBOLIKO : C’est-à-dire 42 %.

LOSEKE : On n’a pas rappelé la position du 1er ministre, qui a aussi dit cela ; oui pour la rencontre, le lieu, sauf  à Gbadoltie.

Je le dis parce que dans les journaux, on dit que le Parti du Premier Ministre n’est pas pour la rencontre.

MALUMBA : Il ne faut pas relever ce que dit le 1er Ministre, parce qu’il est 1er Ministre de tout le monde.

BOBOLIKO : Prenons position sur les plates-formes de l’extérieur sur leur représentativité.

MALUMBA : Le G2 est divisé par 2 –le statu quo

_pour le changement.

Faudrait-il remettre en question alors qu’ils ont participé à tout ? Est-ce stratégique ?

LUMBI : En ce qui concerne le %, si nous réclamons la représentativité cela signifie qu’on accepte de participer aux négociations là-bas.

BOBOLIKO : On inscrit les gens. Que le Stop nous aide.

KAMANDA : Mgr a dit qu’il y a rencontre. Qui sont ceux qui y participeront

Si nous posons un problème pour le C18, c’est pour aboutir à quoi ?

Qu’il y ait blocage ?

Qu’on n’engage pas un débat de fond sur les choses qui n’ont aucun impact.

BOBOLIKO : Si on se tient à ce que dit Mgr, nous serons minoritaires et ce n’est pas sur le lieu qu’on devra poser ce problème.

MBENZA : Dit avoir été avec un membre du bureau qui lui a dit que c’est pour rien que les gens posent le problème de représentativité.

On ne va pas à Gbadolite pour négocier. Il ne faut pas remettre en cause cela, peut-être la prochaine fois s’il y a quelque chose à aller défendre.

BOBOLIKO : Ce qui nous intéresse est de saisir ce que les autres pensent.

MWAMBA : Le problème sur le transport, c’est à charge du bureau du Hcr et jusque la nuit, on avait pas encore trouvé un avion.

A Mbandaka, il y aurait à entrer dans le bateau qui naviguerait vers Kisangani et on parlerait du gouvernement. Une déclaration serait faite par les autres.

Il ne faut pas dire que nous n’allons pas discuter, mais à supposer qu’on soit mis devant un fait accompli qu’allons-nous faire ?

Il ne faut pas qu’on aille se trouver dans un show malheureux.

S’il y a à parler de texte ou de gouvernement qu’on le dise à temps.

BANDOBASU : Le bureau du Hcr discute sur la présence de 100 personnes dont 45 de plates-formes. L’Union Sacrée doit être représentée partout à autant que pour la mouvance.

2 par rapport à 18, on ne sait pas ce qu’en ferait Mobutu.

LOSEKE : On a dit que le problème de représentation, on le discuterait après avoir eu l’avis de Mgr. Pourquoi prendre beaucoup de temps maintenant ?

KAMANDA : On nous accuse nous les Bantous d’être a juridiques. On ne veut pas ce qu’on a devant soi et on s’occupe de …

A Mbandaka, on serait sollicité à donner son point de vue sur la recette de cohabitation. Après qu’on leur aura dit cette recette-là, on verra leur réaction.

Nous devons avoir notre point de vue clairement établi sur cela.

KITITWA : Cette réunion ne doit pas avoir le caractère étatique quel que soit le lieu.

-Qu’on ne trouble pas l’administration

-Qu’on prenne les dispositions pour que les gens soient là sans crainte.

BADIBANGI : Nguz et sa suite vont présenter à cette occasion ce qu’eux pensent pour cohabiter, et Nguz présentera la mouture du gouvernement.

Pourquoi se déplacer de Kinshasa ?

Selon nous, c’est le protocole d’Etat qui s’occupe de tout, le transport et autres…

L’Union Sacrée, au cas où c’est tout simplement pour aller faire le constat et déposer la recette. Pourquoi ne pas envoyer seulement une personne ?

Pourquoi le Mpr fait le bruit pour 2 personnes à représenter ?

LUMBI : Il y a un problème de principe et un problème de procédure. Il y a des gens qui remettent ce problème de principe sans se rendre compte.

Si Mobutu disait demain que c’était une table-ronde et qu’il y avait représentativité.

Pas accepter le fait accompli, pas question de courtoisie, il y a le principe. Pas de négociations.

Il faut nous préparer le coup (comme au Palais de Marbres) mais, il faut aller à deux, pas question de Représentativité.

MATANDA : Il se prépare un coup bizarre au cours de cette rencontre. Il y a lieu d’accepter le point de Lumbi.

KUMBU : Vunduawe aurait déclaré à la Voix de l’Amérique, qu’il ne pourrait pas accepter la cohabitation avec Tshisekedi.

Au Conclave, l’alternative dont on a parlé, c’est avant l’élection du Gouvernement de la Cns.

BOBOLIKO : Voyons si en fonction des informations reçues, nous devrons garder la position de samedi.

MWANDO (par motion) : Qu’on voie à partir de votre résumé, s’il y a négociation que faisons-nous ; s’il n’y en a pas que faisons-nous ?

MALUMBA : A la lumière des informations données, notre analyse de samedi est complète. C’est surtout à Kamanda que nous devons nous intéresser et qu’il nous le dise.

Pour nous la recette c’est le texte :

Le Président a ses pouvoirs, le Premier Ministre aussi et il y a concertation.

Le texte prévoit comment harmoniser ; si Mobutu dit, pas de cohabitation, nous aussi on dit, on se tient en l’institution.

BOBOLIKO : En lisant le texte, il y en a qui disent que c’est un problème politique et les hommes politiques doivent trouver la solution.

KAMANDA : Je clarifie en ce qui concerne la recette de cohabitation.

Il n’y a pas de solution constitutionnelle nouvelle à trouver.

Il y a plutôt un problème politique auquel les hommes politiques doivent trouver une solution.

MBENZA : Nous devons partir sur base de principe.

En ce qui concerne Mbandaka, nous devons  faire attention ; il faut nécessairement voir Monseigneur.

Ne pas tomber dans le piège et croire que les autres ont tellement d’imagination et qu’ils vont nous embarquer.

TALA-NGAI : Pourquoi cette rencontre… C’est un prétexte pour ne pas arriver au blocage.

Que veut le Président de la République ? Revenir sur le texte qui donne ses garanties !

BOBOLIKO  (demande le résumé).

TALA-NGAI : Il y a le problème des finances : avoir au gouvernement le problème de garanties : qu’on ne le traduise pas en justice.

BOBOLIKO : En dehors de litiges de Kamanda (délai butoir, pouvoirs…), il y a aussi selon Tala-Ngai, le problème de finances.

KAMANDA : Travail déposé auprès du Président KIBASSA.

Questions posées à ceux qui ont participé au compromis.

1° Question : Quel est le cadre juridique de  la transition ?

Réponse de Usor : Acte portant dispositions constitutionnelles….

Les dix principes de base sont codifiés dans le texte.

2° Question : Y-a-t-il eu violation du cadre juridique ?

Réponse : Oui. Acte et dix principes violés essentiellement par le Président de la République.

3° Question : Qu’est-ce qui dans le …

Réponse : Il n’y a rien qui puisse justifier de violation de l’acte.

-pouvoirs sans partage

-personnalisation des pouvoirs.

Les violations  sont des comportements et non pas le texte.

Article 115 : Ne peut dire que l’abrogation de la Constitution.

Toutes les dispositions qui ne heurtent ni le texte ni l’esprit (droits fondamentaux) sont mis dans l’acte, la violation non …

Eux trouvaient humiliant la formulation selon laquelle « la constitution est abrogée.

4° Question : Les dix principes intégrés dans l’acte ?

Réponse : Oui …de deux manières :-matériellement

-conceptuellement et

intellectuellement, ils constituent la charpente.

 

5° Question : Délai butoir

* harmonisation.

Concertation

 

6° Question : Signature et Promulgation.

Réponse : La promulgation n’existe pas dans l’arsenal juridique

de transition. Il y aura tout simplement à le mettre dans le journal officiel et cela pour engager les tiers, le Président étant pleinement engagé déjà.

KUMBU : Nos positions juridiques doivent avoir la clarté. Certaines difficultés ont été occasionnées par nous-mêmes. Ex. : cas constitution, dire dispositions contraires au lieu de constitution abrogée.

Que nos juristes aillent avec le point de vue de l’Union Sacrée et non le leur.

KAMANDA : Le problème ne se pose pas en droit mais dans les attitudes des gens. La CSJ qui n’a pas siégé avec nous mais elle a compris.

MBENZA : Ces choses vont revenir pendant la révision ainsi ça ne sera pas la bas que ça se fera.

Me Kamanda devait nous donner toutes les positions du MPR pour nous permettre de nous préparer en conséquence.

En dehors du délai butoir, consultations préalables, concertation quoi encore ?

KAMANDA : Partage des Pouvoirs pendant la transition, on a trop dépouillé au Président pour donner au gouvernement, la réponse : Cela est dit dans le compromis et leur problème est de remettre en cause ce compromis.

Que veut dire  « investiture et nomination ? » : Règlement par la commission de transition et n’a jamais été posé.

LOSEKE : Problème de partage, argent et sécurité. Qu’on laisse le Président le faire avec le Premier Ministre.

BOBOLIKO : Commençons par cela …Dès que ce n’est plus le Premier Ministre et le Président, nous tombons dans la négociation.

KAMANDA : Le partage des pouvoirs a trois sous-points : argent et liste civile, sécurité personnelle – gouvernement (institutions locales et nominations).

Le 2ème point de discorde est le cadre juridique de la transition qui a trois sous-points : délai butoir, concertations préalables, promulgations institutionnelles pendant la période de transition.

TALA-NGAI : Les deux choses sont complémentaires. Quand il parle du  1er Ministre avec lequel il peut collaborer, il s’agit du délai de nomination.

BOBOLIKO : On ira par petit point.

LOSEKE : Qu’il y ait un petit groupe qui vous fait des propositions sur tous les points… quelqu’un connaît un autre problème qui peut être posé par les autres.

MWAMBA : Les problèmes extra, les problèmes d’humeur.

BOBOLIKO : Nous devons avoir le même langage.

MBENZA : Le Stop est trop chargé, présidé par Me Kamanda car il est avocat et il cerne bien la chose.

BANDOBASU : Nous avons évolué et savons comment est composé le Stop : UDPS – PDSC… Parlant de juristes, il est temps qu’on commence à découvrir d’autres juristes.

BOBOLIKO : voyons d’abord quoi faire ? Loseke demande une commission.

MBENZA : Le Stop est l’organe qui suit tout et il a la documentation. Je voulais proposer Me Kamanda, Dr Loseke et Bandobasu.

KIRO : Quand le Dr Loseke propose un petit groupe. Selon Bandobasu, le Stop comprend seulement Udps et Pdsc. Non ? Il y a 2 Pdsc (Malumba et Bidibidi), 1 Udps (Lumbu), 1 Dcf (Kiro), 1 Palu (Biebe), 1 Uferi (Twaibu), 1 Udi(Mambu). Si on ajoute 2 experts alors…

MBENZA : Pour permettre à la commission de faire un travail convenable, mettons pour 15 heures la réunion de demain.

TALA-NGAI : Faire comme Monseigneur. Qu’il n’y ait pas affrontement.

BOBOLIKO : Résumé : Délégation pour rencontrer Mgr vers ± 8 heures : 3 personnes.

MBENZA : Président Boboliko, Lusanga et Mwando.

BOBOLIKO : Le problème de lieu. On évite Gbado et Mbandaka.

Pour les partis de l’Union Sacrée. Que chacun de nos partis donne des instructions pour l’accueil du 1er Ministre.

QUELQU’UN : Que Mbandaka et Gbado ne soient pas retenus.

DIA      : Pour l’accueil, il faut exclure Mbandaka.

BOBOLIKO : Commission à 16 h chez Me Kamanda (cabinet).

MBENZA : Préciser s’il y aura négociation ou non ; réponse : non.

Problème de représentativité (à voir).

Problème de lieu.

MWAMBA : Eviter le show à usage extérieur.

KITITWA : Eviter que Mobutu n’aille faire sa propagande.

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H. LE 23/02/93 : L’EXAMEN PAR LE BUREAU ELARGI DE L’USOR DU RAPPORT DE RENCONTRE AVEC MONSEIGNEUR.

Présidence : André BOBOLIKO

Lieu : Palais du Peuple : salle Shaba

Heure : 12 à

ORDRE DU JOUR :

1° Rapport de rencontre avec Monseigneur

2° Commission Kamanda

3° Divers : Rapport d’Ezuluwa.

 

  1. En ce qui concerne le Rapport du rencontre avec Monseigneur.

BOBOLIKO : Monseigneur était avec Idzuimbur. On leur a soumis comme points : 1° Qui était organisateur

2° Ordre du jour, va-t-on pour négocier ?

3° Représentativité

4° Pas de show politique.

Monseigneur a répondu au 1er point que cette rencontre est en quelque sorte l’aboutissement des réunions qu’il avait organisées avec les plates-formes.

Car synthèse : On a parlé de cohabitation.

Cette rencontre serait une occasion de trouver les voies et moyens pour rendre cette cohabitation effective. Il n’y aura pas de  décision.

Chacun devra dire ce qu’il pense de la cohabitation entre le Président de la République et le Premier Ministre. Comment les hommes politiques vont  traduire cela en actes.

Ça se passera ainsi : En sa qualité de Président, il fera la mise au point (la synthèse) au sujet de ce qui a été dit au niveau des plates-formes.

Dès vendredi, ces plates-formes seront reçues pour dire ce qu’elles pensent.

Il n’y aura pas d’élection du 1er Ministre mais seulement la façon de voir s’installer la cohabitation.

Il n’est pas question d’y ajouter les religieux et les syndicalistes.

Si on veut profiter de cette rencontre pour la détourner de ses objectifs, ils ne marcheront pas.

Le bureau se réunira ce matin pour dire que c’est lui qui organise, qui fixe l’ordre du jour.

N’ayant pas les moyens en ce qui concerne l’intendance, s’il y a ceux qui veulent prendre ça en charge, il ne voit pas d’inconvénient.

Au sujet de la ville, s’il y a beaucoup de plates-formes qui ne veulent pas de Mbandaka, il faudra se prononcer.

Le Président Mobutu n’est pas pressé, car dit-il, le collège des Secrétaires Généraux lui donne satisfaction, mais qu’on ne nous taxe pas de bloquer la conférence.

Il est question pour nous de préciser notre position au sujet du lieu.

UMBA : Ce qui manque pour la cohabitation c’est quoi ?

L’Acte ou la Constitution ?

Pourquoi se réunir encore ?

MALUMBA : Quand Kamanda va amener le travail, on tirera la conclusion.

UMBA : Ça prendra combien de temps ?

Le problème de Mbandaka, c’est celui de l’infrastructure et puis on n’a pas d’argent. Tout devrait se passer ici.

MILAMBO : Quelle sera la démarche ? Monseigneur fait le résumé de la position.

Demander aux Plates-formes de dire quoi encore ? Pour nous c’est l’Acte.

Monseigneur comprend-il de la même manière que le Président ?

Le Président devait s’impliquer avant la révision de texte.

KITITWA : Monseigneur peut vous garantir que dans la salle, ceux qui ont été mis en minorité ne vont pas reposer le problème ?

Mgr qui a assuré qu’il n’y aura pas à ajouter les plates-formes peut-il nous assurer qu’il n’y aura pas d’ajout d’autres ?

BOBOLIKO : Mr. Mwando a posé ce problème, étant donné qu’au Palais du Peuple on avait trouvé la salle pleine.

LUSANGA : Mgr était aussi surpris en attendant le communiqué de Vunduawe à telle enseigne qu’il a décidé de faire la mise au point.

BOBOLIKO : C’est pour cela que nous devons faire un communiqué pour rendre publique notre position

KUMBEL : C’est un marché des dupes. Il faudra donner la réponse sur ce que Milambo a dit.

TALA-NGAI : Monseigneur demande que nous fassions de notre mieux pour amener la rencontre où nous voulons, mais ne pas se faire accuser de blocage.

Comment traduire cela en actes ? C’est-à-dire nous amener vers les discussions et même le changement de vue sur la transition ?

Il est mieux que nous commencions à penser sur les stratégies de Mobutu.

Où veulent en venir les autres ?

MWAMBA : Il y a deux logiques qui s’affrontent :

  • la logique de Mobutu
  • la logique de la constitution.

Dans sa logique, il demande que le 1er Ministre ne soit pas là.

Nous avons déjà dit que le gouvernement qui a été aménagé, le Hcr doit pouvoir le recevoir.

Nous allons demander l’application du texte, puis Mobutu va refuser et se contentera des secrétaires généraux. Nous resterons dans l’opposition.

Nous devons pousser Mgr et le Hcr de fonctionner pour que Mobutu se démasque.

Comment Mgr peut organiser une rencontre sans avoir les moyens.

S’il y a de rencontre, il faut qu’il y ait un élément nouveau et s’il y a un élément nouveau, qu’on fasse cette rencontre à Kinshasa.

Que le gouvernement soit présenté au Hcr pour pousser Mobutu à réagir.

GISANGA : …élément ruse

Remonte de l’Inter ____  MUNGUL __révocation de Tshisekedi

NGUZ     __donner le temps au temps

MOBUTU __ non pressé.

Aussi longtemps que le Hcr n’aura pas cédé, il gardera la même position.

A l’Union Sacrée, nous sommes impliqués à l’Acte de la Cns et non eux.

Nguz a raconté beaucoup de chose mais heureusement nous avons la réponse dans ce que nous avons appelé : Recette.

C’est l’organisateur qui doit décider du lieu de rencontre (Monseigneur).

KUMBU : L’organisateur, c’est le bureau et s’il y aura des invités, c’est Mgr seul qui doit les inviter.

S’il y a des non invités, Mgr doit se prononcer en prenant ses responsabilités. Mgr doit faire plus d’efforts et prendre toutes les dispositions en qualité de Président du Haut Conseil de la République.

L’Union Sacrée doit prendre position.

L’erreur du Hcr, c’est de n’avoir pas approuvé la composition du gouvernement. S’il n’y a pas de cohabitation, nous allons poursuivre la procédure de destitution. Que la rencontre se tienne à Kinshasa.

BAVELA : Est-ce que la cohabitation est-elle acceptée d’autre côté ?

Mgr a dit qu’il a eu contact avec Mr le Président qui n’y voyait pas d’inconvénient.

L’aspect de sa famille politique doit aussi nous préoccuper, car eux  disent qu’ils s’en tiennent au départ de Tshisekedi.

Aussi le problème de gouvernement (modification de texte), pour eux, il y aura négociation et décision à prendre.

BADIBANGI : Pour Mobutu, il n’est pas question d’entériner la décision du HCR.

L’Union Sacrée qui a proposé les deux ans à Mobutu pour éviter l’affrontement, voilà qu’il n’y a pas eu évolution. Maintenant il faut violer le contenu de la Cns

La rencontre vient d’être décommandée et projeté pour le 1er mars.

Monseigneur est un prélat et veut que l’église soit au milieu du village.

Nous sommes affaiblis et nous allons à cette rencontre pour servir de légitimité.

Il faudrait qu’on meure en défendant les acquis de la Cns.

Si on souscrit à être présents, on ne profitera pas de la position extérieure.

Mobutu négocie pour libérer la cargaison de billets de banques, aussi à préparer l’opinion en disant que l’Union Sacrée est messianique.

Mobutu est logique avec lui-même. Malgré les assurances de Kamanda soit disant que Mobutu se sentira lié par les 2 ans qu’on lui a ajouté, il n’y a rien.

MILAMBO : Il est content de ce qu’a dit Badibangi. Qu’adviendra-t-il si Mobutu dit d’accord pour la cohabitation mais pas avec Tshisekedi. On risque d’aller se faire minoriser.

BOJI : Nous allons dans une voie sans issue. Nous avons été les collaborateurs de Mobutu. Il a sa culture et je pense qu’on va aboutir à un échec et de là réduire à néant tous les acquis de  la Cns pour aller vers une rencontre.

Le Hcr se trouve incapable devant Mobutu pour aller chercher la solution chez les profanes. Il croit que dans cette réunion qu’on va s’impliquer ?

UMBA : Proposition ; Il y a des gens qui bavardent, qui parlent mais l’Union Sacrée on ne l’attend pas beaucoup.

Il faut se servir même des antennes extérieures.

Les plates-formes sont inquiétantes.

LUMBU : dit être contre la rencontre.

BANDOBASU : L’Union Sacrée doit s’opposer. Le Hcr a décidé de la cohabitation. Avant qu’on ne décide des modalités que le gouvernement soit investi et que s’il y a modification cela se passe après.

Nous ne devons pas donner l’impression de courir pour un gouvernement.

Qu’on dise à Mgr qu’on accepte la rencontre mais après.

BOBOLIKO : On peut avoir l’assemblée, mais on ne la convoquera que s’il y a un document et des idées bien précises.

Comme j’ai donné la parole à Lusanga, j’en donne aussi à Mbemba.

MBEMBA : L’Union Sacrée n’a pas vu clair…sur la participation…sur le lieu.

BOBOLIKO : On dira oui mais…

Quand on dit offensif on veut dire quoi ?

KIRO : Si Mobutu veut une rencontre, il est normal que cette rencontre n’aura pas lieu… Nous devons nous  mettre derrière l’évêque.

BOBOLIKO : Le problème pour nous est de dire oui, mais nous devons nous mettre d’accord dans le cadre du Hcr.

Prenons notre temps pour préparer quelque chose de solide.

LUSANGA : Avant de proposer une condition, il faut dire à nos collègues que j’ai posé cette question chez Kibassa sur le principe même de l’acceptation.

Qu’on s’adresse au bureau du Hcr, pour que le gouvernement soit présenté.

BOBOLIKO : On va même présenter notre position sur la cohabitation.

LUSANGA : On pourra alors avancer le nom de Kisangani comme lieu de rencontre.

BANDOBASU : Non, à Kinshasa, siège des institutions.

 

  1. En ce qui concerne la Commission Kamanda.

BOBOLIKO : 2ème point : rapport de la commission Kamanda.

MALUMBA : Le texte n’est pas là.

BOBOLIKO : Nous devons rendre publique notre déclaration jeudi.

MALUMBA : A la lumière du débat de ce matin, il faudra compléter le travail.

BOBOLIKO : On donne ce jour au Stop et la commission et que mercredi à 16 heures on se retrouve pour approuver le document.

TALA-NGAI : Déclaration à publier demain, l’autre document est interne.

BOBOLIKO : 3ème point : Le divers.

Il s’agit du problème de la discipline. On a dit que Kumbu s’est présenté comme porte-parole mais aussi Matanda et enfin l’atmosphère dans la salle.

Deuxième divers : Ezuluwa.

GIZANGA : Le porte-parole, c’est le Président de l’Union Sacrée en exercice.

Cfr. Cas Kamitatu.

Ceux qui confondent le messianisme avec l’indiscipline, il est temps qu’ils quittent.

KITITWA : Il est aussi nécessaire que le Président puisse s’aménager un temps pour recevoir les différents présidents.

STOP : Il nous faut différentes listes et adresses.

KUMBU : Une clarification : Hier FERRELA m’a appelé en tant que Président de mon Parti.

Il voulait avoir le Président et comme il ne l’a pas trouvé, j’ai profité pour donner la position de l’Union Sacrée mais je ne me suis pas appelé porte-parole.

BOBOLIKO : Ezuluwa est en possession d’un document sur l’Union Sacrée à publier.

EZULUWA : (Union Sacrée de l’Equateur).

Existence de 3 cultures à l’Equateur – la soudanaise –la mungala

-la mongo.

Le Premier Ministre ne prend que dans les cultures soudanaises et mongo parce qu’il a une dent contre le professeur Lihau.

Cette situation s’est répétée trois fois. Ainsi la culture mungala se prononce contre le gouvernement.

LUSANGA : Il a vu le Président, a-t-il vu aussi le 1er Ministre ?

EZULUWA : Oui par 3 fois, aussi Boboy et Bolozi l’ont aussi vu.

GIZANGA (Motion de procédure).

Comme le bureau est officiellement saisi, il n’a  qu’à examiner.

MILAMBO : Au lieu de renvoyer le collègue voir le 1er Ministre que le bureau s’en charge, car on doit aider le 1er Ministre à gérer.

(Motion adoptée).

BADIBANGI : Le cas de Kaloubi, Union Sacrée pour la rupture, il faut qu’on se prononce là-dessus.

BOBOLIKO : Tambwe wa B…. a multiplié le document, on va le distribuer et fixer le problème à l’ordre du jour.

KITITWA : Je voudrais vous rappeler le discours de Kibassa, le jour où nous avons été le visiter…se sentir comme il se sentait…se sentir comme il a été lorsqu’on a été là.

MILAMBO : Question du gouvernement.

AFICI, 2ème force : Est-ce une plate-forme comme Union Sacrée ou Parti politique ? Il y a 20 unions sacrées !

Pourquoi marquer les noms d’autres partis même le MPR et non Afici ?

BOBOLIKO : Monseigneur n’a rien laissé du côté du Président.

Rencontre à 16h pour discussion et adoption de la déclaration.

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I. SEANCE DU 1er MARS 1993 : EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE DE LA SITUATION DECOULANT DE LA SEQUESTRATION DE CONSEILLERS DE LA REPUBLIQUE.

Président : André BOBOLIKO d’abord, puis à partir de 13h12  MBENZA THUBI.

Heure : 12h – 15 h

Lieu : Palais du Peuple.

Ordre du jour :

  1. Echange d’informations
  2. Examen de la situation qui découle de la séquestration de conseillers de la République.
  3. La position de l’Union Sacrée sur la rencontre projetée.

 

  1. En ce qui concerne l’échange d’informations.

GISANGA : Les originaires de l’Equateur ont constitué une délégation composée de Ndolela etc.

L’Objectif de rencontre : Faire en sorte que cette rencontre soit couverte en table ronde et y proclamer sa souveraineté.

Ils auraient comme appui : les  deux Kasaï, le Shaba et se basent de la déclaration de Mr Matanda au Hcr.

On exigerait un remplaçant à Tshisekedi par l’Union Sacrée.

La candidature de Birindwa serait la bienvenue à défaut de Tshisekedi mais portefeuille à repartir à égalité entre Union Sacrée et Mouvance.

UMBA : On a lu dans un article que Birindwa de l’UDPS aurait opté pour la mouvance. Qu’on nous donne l’information, car de telles nouvelles fragilisent le parti.

LUSANGA : Le Collège des Fondateurs a pris une décision ce matin sur la suspension de Birindwa.

MWANDO : La publication par une presse de changement de telles nouvelles… Croyez-vous que Mr Birindwa aurait la chance de gouverner.

Certaines décisions il faut les examiner froidement.

LUSANGA : Notre collègue a commencé il y a longtemps à narguer le parti. On a pris des mesures conservatrices. Nous avons été surpris par l’article lu dans les journaux.

GIZANGA : Nous avons connu le cas Nguz….Cas liste de présences de 59 noms et proclamation par lui  de l’Union Sacrée Libérale. Le cas Birindwa. Plusieurs amis  ici nous ont dit que Birindwa est plus mouvancier.

Nommé comme quelqu’un de l’Udps ça va nous fragiliser.

L’anticipation par la base a été entérinée par le collège.

MBENZA : Parallèlement au cas  Birindwa, qu’on examine entre nous.

Qu’on nous rassure. Par exemple, comment Kamanda et Thambwe ont pu sortir du Palais du Peuple ? Ont-ils été mis au parfum ?

Les déclarations de Kiro sont de plus en plus distantes des objectifs de l’Union Sacrée. Elles sont plus régionales.

Il y a le comportement de certains jeunes comme Matanda, comment s’est-il trouvé à l’extérieur et ce n’est pas la première fois.

KUMBU : Le problème personnel n’a pas sa raison d’être.

Quant a-t-on pris la décision sur l’alternative du conclave ?: Matanda devait nous le dire… On s’est engagé même pour être pendu.

Les noms Kamanda, Kiro, Tala-Ngai, sont régulièrement cités. Qu’on nous rassure.

BADIBANGI : Nguz a été exclu à partir d’une déclaration à BBC.

Ngoma a été pris à partie à cause de la Dcf.

Respectons les statuts de nos partis politiques et qu’on fasse les déclarations au nom des Partis et pas de l’Union Sacrée.

Les départs des membres de l’Union Sacrée quelques minutes avant l’invasion du Palais du Peuple par les militaires, l’habillement en tenue militaire …,la déclaration de Kiro ne rassurent pas.

La confiance n’exclut pas le contrôle et c’est mieux qu’on se dise les histoires en face.

Quand il y a indiscipline dans les rangs, il faut prendre des décisions.

(UDI) BALEKOMOSO Félix (Par motion par rapport à l’ordre du jour).

A partir d’une question de Mbenza Thubi, nous sommes dans  les accusations. La sortie de nos amis suffit pour partir dans les accusations péremptoires ?

BOBOLIKO : Nous retournons au 1er point.

QUELQU’UN : Au sujet du problème de l’Equateur par rapport au communiqué du Hcr.

MAMBU : Comment les amis de l’Equateur vont sortir du schéma tracé par le Hcr ?

BOBOLIKO : Vous avez la réponse au 3ème point.

BIDIBIDI : Il a reçu la liste de l’Udi avec onze noms

BOBOLIKO : La défense de personnes citées.

BIDIBIDI : Question au sujet de la séquestration.

 

  1. La position de l’Usor sur la rencontre projetée

BOBOLIKO : Le problème de rencontre étant urgent, on peut renverser.

DIA : (par motion). Que par télécel, on joigne les absents pour les entendre.

KIRO : Si on renvoie à la fin la défense des cités, on ne  discutera pas dans la sérénité les autres points.

BOBOLIKO : Que pense l’assemblée ?

UMBA : Soutient Kiro. Il faut que nous soyons solidaires, mais être solidaires avec qui ?

BOBOLIKO : Il annonce qu’il voyage dans une heure. (il est 13 heures).

KAMANDA : Soutient Kiro.

UMBA : Y a-t-il un élément nouveau à part la séquestration ?

MBENZA : L’élément nouveau, c’est la  table-ronde.

MWANDO : Par rapport à notre schéma, il n’y a rien de nouveau.

BOBOLIKO : Au sujet du Bureau du Hcr, à entendre Mgr, la rencontre n’aura pas lieu, il y a de préalables – séquestration.

– fusillade.

KAMANDA : Ni aujourd’hui, ni demain.

1° L’autre doit s’engager à ouvrir une enquête sur la prise en otages.

2° Il faut une garantie de sécurité ; que voulait dire le Chef d’Etat-Major en disant qu’ils prendront les responsabilités.

BOBOLIKO : L’intérim ayant été donné au Pdsc, je suggèrerai que Mbenza de Pdcs me remplace ici comme au Pdsc.

 

  • Examen de la situation qui découle de la séquestration des Conseiers de a République.

KAMANDA : Je voudrais donner mon point de vue avant votre départ.

Au-delà des angoisses et des émotions, il faut garder la tête froide quel que soit le moment. La version selon laquelle on connaissait ce qui allait se passer est fausse. Je ne comprenais pas qu’il y ait une plénière, même si le point sur les élections était inscrit. A 12 heures ayant d’autres préoccupations, connaissant l’ordre du jour, je voulais partir et n’ayant pas de voiture, j’ai demandé à Thambwe de me rendre ce service.

Entre temps à l’extérieur, quand il y a eu la séquestration, j’ai vu Monseigneur et j’ai établi les contacts avec l’Elysée (Mr PINS).

Mais dedans, il y avait des gens qui connaissaient ce qui allait se passer.

 

13h12’. PRESIDENCE DE MBENZA :

MBENZA déclare avoir su ce que Kamanda faisait à l’extérieur.

KIRO : Le moment présent autant il est grave autant il faut faire attention.

Trouvant que la réunion traînait, il est sorti pour aller faire la mouture du texte à faire adopter par l’Union Sacrée à 16 heures et de temps à autre, il dit avoir passé au Palais du Peuple.

Au sujet de ce qu’on a entendu à la radio, qui a entendu sa voix ?

Ce qu’il a dit, il l’a toujours dit. Les tergiversations du Hcr, un jour ça va nous coûter cher. La population ne les comprenne pas, même si elles sont tactiques.

Après la minorité des militaires, les étudiants pouvaient faire aussi la même chose. Ceux qui ont lu la « Semaine », ont vu sa position.

Que derrière le Nord-Kivu, il se serait caché derrière l’Union Sacrée et qu’il pouvait être écarté ne l’enchantait pas.

Il y a plusieurs niveaux d’interventions pour un homme politique qui est dans un groupe.

Me Kamanda a défendu en plénière, la constitution fédéraliste alors qu’il est nationaliste.

Une fois, il s’était trouvé devant la grille et voulant entrer et ayant téléphoné à Mgr, ce dernier l’avait dissuadé.

UMBA : Il pense que les gens qui avaient été cité dans le passé en profitent pour dire un mot et qu’il voulait lui parler au nom de l’UDI, comme Thambwe Mwamba n’est pas là.

MBENZA :  propose qu’on reste d’abord dans le point de ce jour.

GISANGA : Que Kiro reconnaisse que certains amis restés dehors ont fait quelque chose : cellule de crise, c’est bien, mais en quelle qualité avait-il fait son intervention à la radio ?.

MBENZA : C’est un homme public, seule l’opinion publique peut dire.

KUMBU : On accepte les explications mais ceux qui étaient partis pourquoi ne sont-ils pas rentrés pour se constituer prisonniers ?

MWANDO : Tala-Ngai est parti alors qu’il était dedans.

Kiro en tant que membre de l’Union Sacrée, en intervenant on le prend toujours comme tel. Ainsi, il doit rester dans la logique de l’Union Sacrée.

Quand Kumbu est intervenu, on s’est demandé quand il a été nommé porte-parole, mais Tala-Ngai, lui, en tant que Fonus, comment fuir ?

BANDOBASU : Pourquoi les membres du bureau de l’Union Sacrée et Hcr –n’étaient pas présents ?   -sont partis ?.

Au sujet de déclarations, le Président Kiro ne peut-il pas se désolidariser de sa plate-forme régionale étant donné qu’il est de l’Union Sacrée ?

On dit que l’Union Sacrée est un panier à crabes, parce que nous donnons nous-mêmes les prétextes.

Que celui qui déclare, le dise en quelle qualité il le fait ?

BADIBANGI : Il y a des indices qui nous déstabilisent.

-On a été incapables de suspendre Kaloubi.

Kiro a parlé au nom de sa plate-forme régionale.

-Qu’on ait la même ardeur de charger les collègues en leur présence et c’est cela qui crée la cohésion.

Les membres du bureau non conseillers pouvaient faire le comité de crise mais les autres devaient regagner le Palais du Peuple.

Le cas de Matanda est autre que celui du Hcr (séquestration).

On a été dedans mais pas assistés.Tala-Ngai m’a dit qu’il allait y avoir l’opération « Lititi Mboka ».

Nos amis du comité de crise ont apporté quelque chose vers 2 heures du matin.

L’impression que cela nous donne (on n’est pas sûr qu’il y a solidarité dans la case). Les amis ont travaillé d’une manière disparate, mais à quoi bon attendre la libération même en 8 jours ?

Problème de porte-parole, il faut prendre des mesures.

LUSANGA : Les non-membres du Hcr, Lusanga et Mwamba Raphaël ont été parmi les séquestrés. Il dit avoir bousculé Mgr pour qu’il s’écarte pendant l’incident.

UMBA : Ce sont les défis que nous devons essayer de surmonter.

Il nous manque –la force – le peuple désobligé – l’argent – les contacts avec l’extérieur – les moyens d’information. Lorsque les amis disent qu’il fallait les rejoindre, ils oublient que de l’extérieur on a travaillé énormément. Il nous manque toujours à l’Union Sacrée : l’information. Il faut un minimum d’organisation.

L’Afici parle et non l’Union Sacrée. Si on a une Union Sacrée avec plusieurs tendances. De Fonus et autres sont à écarter. Nous sommes devenus aussi trop laxistes, il fut un temps où on écartait, où on blâmait.

Qu’il reste même peu des partis, mais qui croient à la cause.

Certains points sont appelés à mener à la réflexion.

MBENZA : Ceux qui sont déterminés à défendre les couleurs de l’Union Sacrée restent et que les autres aillent créer leur propre plate-forme. Exemple : les journées ville morte à récupérer. Exemple : Que l’action des petits partis n’aient comme objectifs que de déstabiliser les grands partis de l’Union Sacrée vis-à-vis de Mobutu, n’est pas bien.

MALUMBA : Conteste le fait que Badibangi ait dit que sa région est mouvancière.

KAMANDA : Solidarité au sein du groupe. On gagnerait si les collègues étaient plus modestes. Il y a de l’excès au niveau du groupe. Rien ne dit que certains qui crient les plus au nom de l’Union Sacrée ne se révéleraient pas demain comme complices de Mr. Mobutu. Il faut des réunions d’évaluation.

Notre plate-forme évolue aujourd’hui dans l’inconfort mais pourquoi cela ?

Comment voulez-vous que certains d’entre nous passent leur temps à diaboliser leurs collègues ? Il faut dépasser les problèmes non importants par rapport aux objectifs. Aujourd’hui on n’a pas d’initiatives.

Il y a de donneurs de leçons et ces leçons nous conduisent dans l’impasse.

MBEMBA : Le résultat de prise d’otages a été positif. Qu’on fasse plus attention à ce qui est positif par rapport à ce qui est négatif.

On a passé plus de temps sur ce qui est négatif. Nous devons tenir compte des uns et des autres pour être concrets.

Quand il y a des accusateurs et des accusés (soupçonnés), il faut favoriser la cohésion plutôt que de s’énerver.

Différencier les individus au bureau de l’Union Sacrée, car si on généralise, on crée un malaise.

MBENZA : Pour chercher les voies et moyens de nous rapprocher. Que ceux qui parleraient pour les remèdes ne tardent  plus par rapport aux autres.

LOSEKE (pour une mise au point).

La présence des blindés a effrayé ceux qui étaient dehors.

On pensait même qu’à l’intérieur les gens étaient plus en sécurité.

KUMBU : Au sujet de ce qu’a dit Mwando, la réponse a été donnée au niveau de bureau.

BALEKEMOSSI : Veut qu’on félicite aussi ceux qui étaient restés à l’extérieur.

KIRO : Il déplore l’espèce d’intégrisme qui commence à avoir lieu.

Tout le monde qui ne dit pas comme moi et mouvancier.

A-t-on analysé, pour dire qu’on a été contre les options de l’Union Sacrée ?

Il avait parlé en tant que 2ème vice-président de DCF et si le journaliste avait ajouté le mot Union Sacrée en quoi cela le responsabilisait ?

Qu’on fasse l’évaluation en nous. Redéfinissons les objectifs.

Tant qu’il n’y avait pas le problème du gouvernement, on n’avait pas autant de problèmes.

MBENZA : Kiro donne l’impression de n’avoir pas prêté attention à ce que les autres ont dit. Dans sa déclaration au nom de Nord-Kivu. Il place Mobutu et Tshisekedi au même niveau dans cette déclaration.

MBENZA : Comment allons-nous gérer cette situation ?

Qui était responsable ?

KAMANDA : Que le bureau constitue un comité de rédaction pour prendre position face à la situation actuelle.

On doit aussi prendre le poil de la bête et se repositionner tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Que les membres se manifestent par leur signature.

MWAMBA : Il y a un document en souffrance.

KAMANDA : Il y a un document sur la recette.

BANDOBASU : Le bureau conditionne toutes les rencontres avec Mobutu.

Que notre bureau qui a vu Mgr voit encore Mgr mais avec quelqu’un du comité de rédaction !

MBENZA : Maître Kamanda a vu Monseigneur et il est dans le comité.

(Il est 15 heures). La prochaine rencontre est pour demain à 11 heures.

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J. LE 02/03/1993 : EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE DU TRAVAIL FAIT PAR Me KAMANDA.

Présidence : MBENZA THUBI

Lieu : Palais du Peuple

Heure : 12 heures

Ordre du jour : 1° Echange d’informations

2° Texte à adopter.

MBENZA : Le principe, quand notre réunion a lieu le même jour que celui du Hcr, on va au Hcr d’abord.

GIZANGA : Echange d’information après.

MAMBU : Le lieu est à désigner avant.

KAMANDA : Lorsqu’il  y a réunion au Palais du Peuple, on se réunit au Palais du Peuple.

MWAMBA : C’est lorsqu’il y avait la Cns. Le problème ici est celui d’information, savoir où on va.

MBENZA : Nous confirmons le principe qui veut que lorsqu’il y a séance au Palais du Peuple tout le monde se rend là-bas et si ce n’est plus là, on laissera quelqu’un pour informer.

 

  1. Rencontre avec Mgr.

-Le Hcr doit être strict.

-Il faut condamner énergiquement le comportement des militaires.

Qui est responsable et demander cela à Mobutu pour qu’il sanctionne cela.

Le lieu : Aller à N’sele, il y a Kibomango et toute l’insécurité.

Mission avec les ambassadeurs.

-Il y a un schéma et tout est clair si on veut réviser quelque chose.

Aussi, Monseigneur ne va pas présider ce jour.

 

  1. Texte à adopter.

KAMANDA : Il dit que les autres membres du comité de rédaction n’ont pas été là, de ce fait il a un manuscrit.

(Quelques personnes contestent).

KAMANDA : Mouture du texte.

a)La prise des otages

  • exigence d’une enquête
  • responsabilité du Président de la République, si pas enquête.

b)Les accusations portées à l’endroit du Mgr Monsengwo – rejet.

c)Rencontre des plates-formes – acceptée

-cependant, problème d’insécurité.

KIRO : Notre préalable ne ressort pas bien, il faut commencer par là.

MWAMBA : Parmi les préalables ; la question de sécurité, même Mobutu n’a pas confiance aux militaires qui sont ici, ainsi il a fait venir de Gbado plus de trois cents militaires.

Il faut relever la fusillade.

GISANGA : Parmi les préalables, y mettre aussi la libération des medias.

Aussi déterminer le lieu de rencontre par le bureau du Hcr.

Que le problème du gouvernement soit résolu avant la rencontre.

KUMBEL : Les événements qui ont conduit à la prise d’otages n’est qu’une suite des pillages de 28, 29 et 30 janvier 93. Il faut inclure dans le texte, l’enquête sur les événements de 28, 29 et 30.

Ces genres des pratiques risquent d’avoir lieu même pendant les élections pour brouiller.

KAMANDA : Ce n’est pas avisé. Il ne fallait pas attendre 2, 3 semaines.

KUMBEL : (il insiste).

MBENZA : Il a été prévu une rencontre d’évaluation et c’est à cette occasion qu’on le fera.

LUMBU : Insiste sur l’ordre du jour pour éviter d’être amenés vers une table-ronde.

MBENZA : Me Kamanda doit trouver une formule.

QUELQU’UN de l’U.D.I. : tenir compte de déclarations de Kabuya.

KIRO : Comme préalable, connaître aussi la liste des participants.

Dire qu’on ne peut pas aller en dehors de la Cns.

MBENZA : Pouvons-nous faire confiance à l’équipe pour sortir ce texte et que nous le signions ?

KAMANDA : On peut signer à 16 heures au Palais du Peuple.

  • Echange d’informations.

MBENZA : Monsieur BIRINDWA donne une conférence de presse chez lui à 16 heures.

Demandons à Tala-Ngai de se défendre sur les accusations formulées contre lui mais aussi de s’expliquer sur l’indiscipline de Fonus.

Un tract circule sur une manifestation du 8/3/93, c’est quoi ?

TALA-NGAI : Il raconte comment il est sorti et aussi des efforts fournis à l’extérieur auprès du Hcr.

Un certain Kapenda a le fusil à lunettes pour abattre Kibassa, Tshisekedi et Monseigneur.

Un corps de 300 personnes venu au Camp Tshatshi et puis on ne le voit plus

Vers le domaine kimbanguiste (fleuve), il y a aussi 300 …

Mobutu a été appelé pour un entretien chez Mitterand en présence de Chirac, il y a eu principalement les problèmes d’achat de 2 hélicoptères et vente de cuivre.

Au sujet de Fonus, il dit ne s’être pas occupé depuis longtemps.

MBENZA : Il faut convoquer le groupe de Fonus, le bureau doit les entendre avant de soumettre le problème à l’assemblée générale.

TALA-NGAI : Il y a Olenga, Kaloubi mais aussi Nole, Lugendo et Badjoko.

Ils se réunissent au petit pont chez Olenga Nkoi.

KUMBEL : Olenga et Kaloubi ont pris contact avec Nguz.

KUMBU :  dit être capable d’atteindre Lugendo.

MBENZA : C’est pour demander à Mr Olenga…. Ce Olenga n’obéit à personne. Il se promène dans un BMW 502.

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K. LE 03/03/1993 : PREPARATION PAR LE BUREAU DE L’USOR DE LA REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE.

Présidence : MBENZA THUBI

Lieu : Palais du Peuple

Heure : 11 heures.

Ordre du jour : Entendre le groupe Fonus.

MBENZA : Alors qu’il a vu lui-même quelques responsables de Fonus pour leur demander d’être  présents ce jour à 11 heures, voilà qu’ils ne sont toujours pas là à 12h10’.

Il donne lecture du communiqué de Fonus projetant à faire de la journée du 8 mars 93, journée morte avec barricades.

MWAMBA : Le problème est de faire que ce qui est projeté pour le 8 ne soit pas pris comme commandité par l’Union Sacrée.

MBENZA : Les plates-formes nées de l’Union Sacrée doivent obéir à l’Union Sacrée et leurs initiatives doivent être soumises au bureau de l’Union Sacrée.

Le cas de l’Union Sacrée pro-rupture ; … Kaloubi déstabilise.

Stop doit préparer les points sur la rencontre avec Mobutu, la discipline à l’Union Sacrée, la naissance de l’acte pro-rupture et l’appel de Fonus.

Réunion prochaine à faire samedi à 10 heures (Assemblée Générale).

Le bureau doit se réunir vendredi.

KUMBEL ; Il faut une réunion préalable du bureau pour préparer un travail à présenter à l’assemblée générale. Travail qui sera soutenu ou rejeté.

MBENZA : Le travail que nous avons fait hier. Tout est déjà préparé.

LUMBU : Le Fonus convoqué ne s’étant pas présenté et leur manifeste étant publié, ne pouvons-nous pas constater seulement qu’ils se sont exclus ?

MBENZA : Oui, c’est l’assemblée générale qui devra constater cela.

GISANGA : Avec la publication des manifestes par Kaloubi ; il y a flagrance.

MWAMBA : Quel que soit le nombre, trente minutes après, les membres présents à la réunion engagent toute l’assemblée.

A l’assemblée générale, nous devons présenter le document signé hier et aussi la recette.

KUMBEL : Il y a flagrance pour Union Sacrée Pro-rupture mais pas pour Fonus.

KUMBU : Il faut examiner l’environnement – retirer le sigle Union Sacrée

– imposer la discipline.

GISANGA : Pour le Fonus, il y a récidivisme.

MBENZA : Le lieu pour la prochaine réunion est la 12ème Rue à 10 heures. Assemblée générale samedi.

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L. LE 04/03/1993 : EXAMEN PAR LE BUREAU DE L’USOR DE L’INVITATION DU MONSEIGNEUR, POUR LE 05/03/1993.

Présidence : MBENZA

Heure : 17 h – 18 h 15’ ;

Lieu : Palais du Peuple (Bureau de Bidibidi)

Ordre du jour : Invitation par le Président de HCR pour le 5/3/93.

Présents : Mbenza, Matanda, Malumba, Ngoma, Lusanga, Mwando, Kamanda,

Kiro, Badibangi, Kumbu, Dia, Mambu, Bidibidi, Boji, Lumbu.

MALUMBA : Comment l’opinion jugerait-t-elle, si elle découvre que nous ne faisons aucun effort pour arriver à une solution. Le pays n’existe plus, je viens du contrôle de la Banque …

Pourquoi ne pouvons-nous pas faire entendre à Mobutu un autre son de cloche, lui dire qu’il y a un autre schéma celui de la Cns.

La médiatisation de cette rencontre nous permet de dire à la face du monde que notre schéma est le suivant.

KAMANDA : tout ce qui a été dit, est valable et il y a de concilier cela au monde pratique.  Il y a une invitation et il faut y répondre.

  • L’Union Sacrée, participera à la réunion à organiser par le Hcr.
  • L’Union Sacrée s’interdit de marginaliser le Hcr par une démarche parallèle.
  • Nous chargeons Mbenza et Kiro de venir vous le signifier verbalement.
  • Nous réservons la copie à Monseigneur.

En passant par la poste, la lettre peut ne pas arriver (cfr. cas de Mgr MAMBU).

Mise au point       →     Nsele et le compromis politique

Palais de la Nation    →     Initiative de Mgr et il a été relégué dans le coin.

Il parle du conclave autour du Président, mais, nous, nous savons qu’il s’agit de la réunion initiée par le Hcr.

L’Union Sacrée a sa position – Lorsqu’il y a une lettre il faut y répondre.

NGOMA : Il y a deux ans (6 janvier 1991), pour éviter une grève, on nous a invités à Nsele et avec la magie de media, on nous a présentés comme ayant sollicité une rencontre avec Mobutu.

Prenons garde, car si nous sommes là demain, nous serons dans le collimateur et c’est la forme qui comptera.

Quand au fond – la séquestration – la fusillade – l’attentat sur Monseigneur – Nous avons demandé que le Président s’implique et il n’y a aucune réponse.

Si l’Union Sacrée flanche, le Hcr flanchera aussi – les questions de courtoisie.

MATANDA : Nous ne devons pas avoir peur d’aller dire à Mobutu ce que nous voulons.  Sur ce qu’a dit Kamanda sur le départ de Mbenza Thubi – pas question – Qu’un élément de Stop convoie la lettre. Le media a ses ciseaux, pour le reste je soutiens Ngoma.

La presse écrite et internationale va relayer et ce que va dire Imana Ingulu, on ne s’en préoccupe pas.

QUELQU’UN : On nous pose la question de légitimer Mr Mobutu et cela par le seul fait d’aller le voir … On va voir le Président dans quelle fonction ?

Le déplacement sera un désaveu de ce que nous avons toujours soutenu.

Ca m’étonne qu’il y ait des positions divergentes. Que la personne qui remettra le courrier ne fasse aucune déclaration.

KUMBU : Il faut que la lettre soit déposée dans les mains de Mobutu et non ailleurs. Nous sommes une opposition responsable.

BIDIBIDI : Mobutu est Chef de l’Etat, nous sommes frustrés. On sait comment nous avons obtenu le compromis politique global qui nous a permis d’avoir un Premier Ministre.

Dans nos études,  on a mis l’accent sur la ruse. Nous voulons l’appareil de l’Etat et cela ne fait que nous échapper. Nous devons être responsables.

KIRO : Je comprends la position de Ngoma, mais il y a deux ans. Il faut concilier les bonnes manières avec l’efficacité tactique. Une lettre de ce genre ferait mieux d’être convoyée par trois personnes de Stop, pour éviter la suspicion.

Bien sûr, pas de déclarations.

KAMANDA : Il y a un accord. Les conditions ne nous paraissent pas  réunies pour aller à cette rencontre. Néanmoins il y a les règles de bonne séance.

C’est le directeur du Bureau qu’a écrit au Président de l’Union Sacrée et c’est à lui qu’on répond. La délégation qui verra Mobutu, c’est  pour confirmer le contenu de la lettre afin qu’on n’aille pas lui raconter autre chose.

Le fait d’aller le voir par une seule personne fera réfléchir. Le sentiment même dans les milieux diplomatiques est comme le nôtre mais on dit, faites-le en respectant les formes.

MWANDO : Rencontre avec Monseigneur. Monseigneur a vu la lettre et il a souri.   Il pense qu’il y a un piège et il faut qu’on sente la résistance. Il faut cependant répondre à la lettre. Dire que nous sommes prêts à rencontrer le Président de la République, mais dans le cadre de la rencontre initiée par le Hcr.

MBENZA : Tout le monde a le même souci. Nous avons un idéal à défendre.

La rencontre pour gagner quoi. Nous allons faire une lettre avec  Kamanda et Mambu. Bidibidi dactylographie et moi je signe. Mais il faut déléguer 2 personnes qui déposeront la lettre. Si on dit Bidibidi et Lumbu, on peut être d’accord là-dessus. Il y a d’abord une formule. Qu’on réponde au directeur  Vunduawe.

Aussi que deux personnes aillent à N’sele pour confirmer cela.

MWANDO (motion de procédure). Sommes-nous d’accord qu’on réponde à Vunduawe ? Sommes-nous d’accord qu’on fasse déposer la lettre ?

LUSANGA : D’accord pour la 1ère proposition. Non pour la 2ème proposition.

MBENZA : (vote). 6 – pour l’envoi. 7 contre et 1 abstention.

Vous savez comme Vunduawe fait des commentaires.

KAMANDA : Répondons-nous à la réunion de Mgr ? Il y a déjà une décision.

MBENZA : On a demandé à Mgr s’il ira à Nsele et il a dit oui.

Il y a réunion demain à 11 heures et il y a le texte de Kamanda.

KAMANDA : La commission a déjà fait le travail.

KIRO : Il était entendu que c’est la délégation qui ira avec la recette.

Si on fait passer à la plénière, ça sera répandu.

MATANDA : J’ai entendu Mr Birindwa me citer et je compte faire un point de presse demain. Aussi le bureau révèle après, les points traités.

MWANDO : Il condamne le bureau et maintenant il est dans le bureau.

Et pourtant c’est lui qui a vulgarisé cela. Il revenait à Matanda de savoir qu’il a été tenu par le devoir de secret. Ce n’est pas bon qu’on tire tout le temps sur les gens qui réfléchissent pour nous.

MBENZA : Publiquement, vous êtes le 1er à publier cela.

  1. Tout le monde sait dans l’Union Sacrée que c’est Matanda qui a publié le contenu du Conclave de Nganda.
  2. Le problème Birindwa, il faut ne pas ouvrir une polémique. Laissons cela à l’Udps.

MATANDA : Je ne me suis pas attaqué à la commission de rédaction.

MALUMBA : Le monde a été content que Matanda a fait des révélations.

MAMBU : Abonde dans le même sens que Mwando.

18h10’, fin de la réunion.

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M. LE 05/03/1993 : ECHANGE D’INFORMATIONS ET EXAMEN DU TRAVAIL DE KAMANDA PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE.

Présidence : MBENZA THUBI

Lieu : Palais du Peuple

Heure : 12 heures

Ordre du jour :

  1. Echange d’informations.
  2. Travail de la commission Kamanda.

Etaient présents : Mbenza Thubi, Kiro, Badibangi, Umba, Mwamba, Kumbu,

Gisanga, Mbemba, Mambu, Lusanga, Dia, Lumbu, Tala-

Ngai.

  1. Echange d’informations.

KUMBU : Qui est parti déposer la lettre ?

KIRO : Bidibidi.

MBENZA : On a dit qu’il devait amener ça chez Vunduawe, maintenant on l’appelle et on ne le trouve pas.

Je voudrais rappeler aux membres la liste établie pour le conclave.

Il y a seulement Tala-Ngai dont on va traiter le cas la fois prochaine, qui n’est pas sur la liste.

Avant qu’il nous quitte, il serait mieux qu’il nous donne quelques informations.

TALA-NGAI : Je pourrai dire cela demain.

MBENZA : Que le Stop constate le quorum.

STOP : Le quorum est sans objet parce qu’une décision avait été prise.

MBENZA : On demande à Lusanga de quitter le bureau.

Ordre du jour :

UMBA : Nous sommes Union Sacrée ou bien des tendances dans l’Union Sacrée ? Je demande qu’on inscrive cela à l’ordre du jour de l’assemblée.

DIA : Comment Président, avez-vous  déjà publié notre décision d’hier dans le journal (article de Tempêtes des Tropiques).

MBENZA : Il a lu l’article et croit qu’il n’y a pas à s’inquiéter. Ce sont les journalistes qui ne connaissent même pas notre position.

BADIBANGI : Je voudrais qu’on réfléchisse, au cas où Mobutu  persisterait dans ce qu’il est en train de faire. Ne pouvons-nous pas réfléchir sur les stratégies à prendre devant les enjeux de l’heure ?

GISANGA : Je serai de l’avis contraire, par question de prudence, compte tenu de ce qu’on dit au sujet du conclave.

UMBA : On s’est reproché de quelque chose, qu’on était à la remorque des événements. Il est difficile de réunir le quorum de réunion. Peut-être, il n’est pas bon d’en parler à l’assemblée générale mais que le Stop, réfléchisse pour que nous puissions avoir un.

MBEMBA : En réfléchissant autour du travail de la commission Kamanda, on émettrait des idées à ce sujet.

MAMBU : Le travail de la commission, c’est autour de la recette mais ici c’est au cas où Mobutu avec les siens s’accrochaient à un schéma.

MBENZA : De toute manière, nous devons réfléchir sur toutes les possibilités.

On ne doit pas tomber dans un cul de sac.

BADIBANGI : Pour répondre à Gisanga, qu’est-ce qui reste du conclave avec autant de débauchages, Kamitatu, Bahati, Birindwa, …

Faut-il attendre que Mr Mobutu dise que j’installe un état d’urgence pour que nous sachions comment réagir.

KAMANDA : A force de réfléchir de ce qu’il faut faire, on prend le risque de ne pas faire ce qu’on doit faire.

Il faut qu’on se souvienne de deux choses :

  1. L’assemblée générale a décidé chez papa Ileo, que, le bureau est un élément de stratégies (une structure des stratégies)
  2. L’Union Sacrée ou plutôt son bureau entre en conclave d’évaluation pour 24 ou 48 heures. C’est à cette occasion qu’on étudiera de tels cas.

Ce jour, c’est au sujet de cohabitation qu’on doit réfléchir.

UMBA : Qu’arriverait-il si Mobutu nous surprend !

KAMANDA : Demain, le chapiteau s’envole et ne sera de retour que lundi.

Comme il reçoit Monseigneur, nous saurions ce qu’ils se sont dit.

UMBA : Vous ne pouvez pas entrer en contact avec Monseigneur pour que nous sachions quoi faire !

MBENZA : Que Kamanda nous donne l’économie du texte.

  1. Le travail de la commission Kamanda.

KAMANDA : On était au nombre de sept et il fallait préparer la recette de cohabitation (délai butoir, liste civile, promulgation).

Le texte comprend huit pages et il répond à trois préoccupations essentielles :

-Liste civile

  1. Partage des Pouvoirs -équilibre du gouvernement

-sécurité.

-Délai butoir

  1. Cadre juridique -collaboration et concertation préalable

-siège des institutions

-promulgation de l’Acte portant dispositions..

  1. En ce qui concerne le partage des pouvoirs.
  1. liste civile (voir commission paritaire)
  2. gouvernement (système parlementaire) Président = chef du Parti.
  3. sécurité (protocole d’accord)
  4. défense (collaboration).

 

  1. En ce qui concerne le cadre juridique.
    1. délai butoir – Projet de réunion, rencontre préalable
    2. collaboration et concertation (Cns) – temps normal 45, 74, 79                                                  crise 69

(Interprétation contraignante                  guerre 47

Président – chef de plate-forme.

3.siège – chef-lieu

4.promulgation des actes de la Cns.

-ordre juridique extra constitutionnelle.

UMBA : Qu’on ne commence pas par la liste civile, c’est moins élégant.

Ne pas mettre dans le texte « inhérent à la personne de Mobutu. »

Dire symbole de l’Unité Nationale et non représente la nation.

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N. LE 05/03/93 : CONFERENCE DE PRESSE TENUE PAR LE BUREAU DE L’UNION SACREE

Présidence : MBENZA THUBI

Heure : 16h30’ – 17h50’.

Lieu : 12è Rue/Limete

SOFT : (Elonda)Peut-on savoir si l’Union Sacrée serait présente mardi.

MBENZA : Non car Congrès du MPR

MUSANGU : (Indépendant) Question à Loseke : Esprit de mésentente à l’Union Sacrée. Les ténors de l’UDI ne se présentent plus. Ils étaient en congrès en Europe pour …afin qu’Etienne ne soit pas soutenu. UDI a l’argent et prêt à le verser. UDI cherche à boycotter l’Union Sacrée.

MBENZA : Le docteur Loseke de l’UDI est là.

LOSEKE : Je n’aurai pas répondu à cette question car sommes pris dans des actualités brûlantes … Ce sont les bruits.

Les responsables de l’Udi se sont expliquées au bureau de l’Union Sacrée.

TCHITENGE BETI (Tempêtes). Si le Congrès de mardi accouchait un autre 1er Ministre, quelle sera l’attitude.

Pourquoi ne pas organiser l’opération ville morte ?

MBENZA : Ça sera un gouvernement de Mobutu. La période est post-conférence Nationale. Nous défendons les principes, les acquis de la conférence nationale souveraine.

Mgr a initié cette rencontre parce qu’une institution fait obstacle à d’autres.

Si même Mgr voulait le faire dans ce cadre, on claquera les portes.

MONIDELA (Umoja) : On a suspendu le gouvernement de Cns, le peuple s’est tu. Quelles sont les garanties que vous avez ?

Le peuple ne marche que quand il y a un mot d’ordre. Est-ce que l’Union Sacrée a un mot d’ordre ?

MBENZA : Acceptez-vous que l’Union Sacrée accepte la compromission ?

Nous cherchons les stratégies et vous savez comment on s’est acharné à malmener le peuple. Le peuple  sait que les souffrances actuelles vont les aider à sortir dans une solution.

Aussi, aller sortir ce jour un gouvernement du Mpr est une aventure.

KUMBU : Le peuple qui ne réagit pas … On a délégué ses pouvoirs au Hcr et si on met fin au Hcr, le peuple prendra ses responsabilités.

PHARE  (Tshivis) : L’Union Sacrée a été invitée et elle s’est excusée.

MBENZA : C’est faux ! Nous avons donné clairement notre réponse… Comme la radio est à eux, ils disent ce qu’ils veulent.

PHARE : La date de mardi a été fixée de commun accord. Le problème c’est entre ce qu’ils se sont dit et ce que Kabuya a dit.

Le 1er Ministre va-t-il assister à cette rencontre ?

MBENZA : Le Premier Ministre doit assister mais nous n’allons pas assister à un congrès du Mpr si la forme est celle annoncée par Kabuya.

On ne va pas marginaliser le Hcr. Il y a rencontre entre Vunduawe et le bureau maintenant  et nous attendons la clarification.

POTENTIEL (Moïse Musangana) Le Hcr a posé les préalables et sans réponse le bureau s’est présenté. La présence du bureau du Hcr sera interprétée comme une caution. Quelle serait l’attitude du Hcr ?

MBENZA : Je ne crois pas que le Hcr se laissera prendre dans le piège.

POTENTIEL : L’Union Sacrée est soudée ?.

MBENZA : Soudée et décidée d’affronter les situations. Ne pas confondre le problème entre individus et Union Sacrée. Il y a des doublures qui vont à N’Sele.

TEMPETE  (Kalao) : Il y a deux jours que cinq partis ont annoncé la création de l’Union Sacrée pour la rupture.

MBENZA : Nous n’avons pas encore étudié ce problème. Ce problème n’est pas pressant.

ELIMA (Chantal Safi) : Nous voulons de précisions – ce que vous avez dit et ce que dit le porte-parole …l’Union Sacrée tergiverse.

MBENZA : Il n’y a pas d’équivoque … Nous avons dit qu’on n’ira pas à une table-ronde qui se substitue à la CNS.

Nous irons à la rencontre prévue par Mgr. Dont le Hcr a déjà fixé le cadre

POTENTIEL ; (Mutinga) L’Union Sacrée et le Hcr ont commis une faute difficile à corriger. Accepter d’aller discuter sur les modalités, c’est reconnaître qu’il y a des failles dans l’acte et dans le compromis.

MBENZA : La démarche du Hcr, c’est chercher que Mobutu s’implique mais Mobutu a son schéma.

Si une autre tournure, c’est pour dévoiler le visage de l’autre côté.

Si on s’en tenait à ce qui a été décidé, il n’y a pas débordement.

QUELQU’N : Rattrapez-vous en demandant qu’il y ait un gouvernement. On ne peut pas discuter des modalités avant qu’il n’y ait un gouvernement.

Ne pas confondre le gouvernement avec Tshisekedi.

MBENZA : Il est difficile de condamner Mgr. On a affaire à un homme qui a son armée qu’il utilise pour faire peur.

POTENTIEL : Au cas où on accepte le schéma du Hcr ? Il a été décidé qu’il y ait deux par plate-forme, l’Union Sacrée sera-t-elle confortable ?

POTENTIEL (Kandolo) : Le rapport qui existe entre le bureau et les associations membres. Il y a des membres qui contestent la composition du bureau…

La jeune génération vous reproche d’avoir trop concédé.

MBENZA : Nous prenons nos décisions à la majorité des membres.

Il y a la cohésion, même s’il y a des petits problèmes internes.

KANDOLO : En octobre cas NGUZ.

MBENZA : Son départ nous a permis à avoir une bonne position à la Cns.

MUSANGU (Indépendant). : L’Union Sacrée est à l’origine de la procédure de destitution, maintenant il veut aller négocier…

MBENZA : L’Union Sacrée a été dribblée avant la Cns pas maintenant. Les problèmes du Hcr ne sont pas celles de l’Union Sacrée.

TEMPETE (Kalala) : Il a été demandé que Mobutu dénonce ELUKI. Il ne l’a pas fait et pourtant Mgr l’a rencontré et vous dites que vous continuez à le soutenir.

MBENZA : Si rencontre Hcr ? Oui.

LUSANGA : Le bureau de l’Union Sacrée profite de votre présence pour demander que toute la population soit mobilisée.

Comment peut-on laisser un seul homme, une seule institution, mettre les bâtons dans les roues. Dès qu’on donnera un signal, il faudra répondre.

CANARD : Au départ l’Union Sacrée constituait une majorité puissante. Aujourd’hui l’Union Sacrée est en train de se fondre à cause de la politique d’exclusion. Croyez-vous à une réussite aux élections avec cette allure ? A cause de votre système d’exclusion, on vous accuse de manquer l’esprit démocratique au lieu de discuter carte sur table.

De 8 plates-formes, il y en a 15 maintenant.

MBENZA : Nos réunions sont publiques.

UMOJA (Mike) : Le maréchal veut empêcher la transition de fonctionner.

Où en est-on avec le problème d’intervention étrangère ?

Un de vous dit que l’extérieur vous soutient.

MBENZA : Vous avez appris que le Président Boboliko en mission a fait des déclarations. On ne va pas tout dévoiler.

En tout cas avec cet homme, il n’y aura pas de démocratie.

 

A suivre