17 Sep, 2014
Les différentes organisations féminines de la RDC s’engagent à mettre sur pied un plan d’action du mouvement des femmes pour promouvoir efficacement leurs droits fondamentaux aux niveaux local, national et international. Elles ont pris cet engagement à l’issue d’un atelier « Cause commune » organisé pendant 2 jours soit du 11 au 12 septembre derniers au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) de Kinshasa.
A la fin de l’atelier les participantes ont suggérer huit éléments clés pour la constitution du contenu de ce futur plan d’action ».
Pendants deux jours, ces femmes ont plaidé pour « la nécessité de bâtir des coalitions fortes qui favorisent l’émergence d’un mouvement féminin fort et influent ».
Les participantes se disent déterminées à travailler pour la matérialisation de cette vision. Elles estiment nécessaire de « capitaliser les succès et bonnes pratiques dans la démarche des organisations féminines et faire, à cet effet, un marketing social conséquent ».
Ces organisations féminines optent pour « la mise en place d’un laboratoire qui pourrait faciliter la recherche sur les sujets stratégiques concernant les femmes et les jeunes filles ». Sans oublier « la création d’une base de données pouvant servir à élaborer une cartographie des organisations féminines ».
Les participantes appellent « Cause commune » à « accompagner la mise en place de cet espace d’interaction entre les différentes organisations féminines ».
Par ailleurs, elles émettent le vœu de voir « le monitoring des activités d’organisations féminines être assuré pour avoir une bonne documentation et alimenter la mémoire collective ».
Il est aussi question de professionnaliser et renforcer les capacités des leaders féminins.
Elles tiennent également à « l’élaboration d’un plan communicationnel susceptible de faciliter la communication entre les organisations, d’une part, et la mobilisation des couches féminines, d’autre part ».
Les participantes sont d’avis que « pour plus d’autonomie et de visibilité dans la démarche, la mutualisation des ressources demeure un impératif et une exigence ».
La directrice adjointe du cabinet de ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Mme Godelieve Kamango a, au nom de son ministre de tutelle Géneviève Inagosi, félicité toutes les participantes pour leurs suggestions et l’abnégation dont elles ont fait montre tout au long de ces assises.
Elle a promis, à cet effet, le soutien de son ministère à ces organisations féminines. Cela d’autant plus que « la Société civile féminine reste toujours, pour le chef de l’Etat et le gouvernement de la République, un partenaire détail dans notre pays », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, la présidente de « Cause commune », Mme Madeleine Kalala, a affirmé que le rapport final de ces travaux est le fruit de sacrifice de toutes les participantes qui s’engagent à militer pour la promotion de droits des femmes. Quoi de plus normal qu’elle invite les unes et les autres à s’y impliquer davantage pour que toutes les résolutions ne soient pas un vœu pieux.
Beatrice Lumbu